The lapins crétins, tome 10 : La classe

Un album plutôt sympathique mais loin d'être le meilleur de la série. Il y a quelques bons gags qui m'ont fait sourire et 2 ou 3 qui sortent du lot mais j'ai trouvé, à la différence d'autres tomes, des blagues ratés. J'ai beau eu à relire deux fois c'était un bide !
On ne vole de toute façon pas très haut avec les lapins crétins mais c'est de l'humour potache et crétin (et oui, ils portent bien leur nom !), rapide à lire mais c'est amusant et plaisant.
Et je trouve que les Lapins Crétins exploitent un humour original où le lecteur participe à la blague ou alors c'est la construction des vignettes, voire des pages qui permet de créer le gag.
Et puis j'adore la réaction des personnages humains qui semblent aussi dépités que nous !

En guise de critique, je dirai... Bwaaaaahh.

Et cela me semble largement suffisant. Côté pile, les Lapins crétins nous montrent nos travers, nos failles et l'absurdité de notre société et des ses "valeurs" (on peut discuter longtemps sur les valeurs qui nous guident, mais ce n'est clairement pas le propos des Lapins crétins). On passe ainsi de The Voice à d'autres failles de nos sociétés de consommation.

Côté face, rien à relever. Creux, vide, nada, peau de zob, que dalle, nichts, niets, nothing... on a découvert le zéro absolu de l'humour.

Un gag m'a fait sourire... à peine: l'évolution de l'écriture, des hiéroglyphes égyptiens aux hiéroglyphes modernes que constituent les emojis. Les Lapins crétins, je les digère mieux en dessins animés qu'en bande dessinée.

Comme toujours j'ai adoré ce nouveau tome, c'est forcément stupide par moment mais c'est toujours très drôle. Les auteurs ont toujours autant d'imagination à inventer des gags en utilisant les codes graphiques de la BD et ça c'est génial et c'est ce que je préfère dans cette série de qualité et non pas purement commerciale comme beaucoup d'autres du même style.