Nous sommes à Vienne, en 1810, dans une ville humiliée et ruinée par la victoire de Napoléon. Une femme, Agathe-Sidonie Laborde, ancienne lectrice de
Marie-Antoinette, se souvient de Versailles et, plus précisément (parce que c'est pour elle une hantise), des 14, 15 et 16 juillet 1789, jours d'effondrement durant lesquels,
Louis XVI ayant cédé sur tout, les intimes de la famille royale et une grande partie de la Cour se dispersent. Agathe elle-même s'est enfuie alors, dans la nuit du 16, avec la famille de Polignac.
C'est très bien écrit par une historienne de renom, la grande histoire racontée par la petite, avec d'infinis détails sur ces derniers jours à Versailles, sur les relations entre les différents acteurs de ce drame, sur les mesquineries et les caprices de la noblesse, sur la cour et ses turpitudes.