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sur 396 notes
La Révolution française vue côté Cour ! Trois jours ,les 14,15,16 juillet 1789 ,racontés par la fidèle lectrice de Marie-Antoinette ,trois jours qui ont fait basculer la France et peut-être le monde dans une autre ère.
Ce roman est aussi une chronique de la vie quotidienne des courtisans dans le chateau de Versailles ,une vraie ville finalement où ceux qu'on appelle "les logeants" se rendent visite , sympathisent ou non .Après la prise de la Bastille une vraie panique s'est emparée d'eux et J'aurais aimé avoir un plan du chateau pour mieux suivre leur fuite dans le dédale de corridors , galeries , bosquets du chateau .Chantal Thomas est une très belle plume et ce récit un plaisir de lecture
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LES ADIEUX À LA REINE de CHANTAL THOMAS
Prix Femina 2002 c'est un roman historique qui relate les 14/15 et16 juillet 1789 au château de Versailles à travers les yeux de la lectrice de Marie Antoinette. Pas fan de ce type de récit en général j'ai tout de suite accroché et me suis laissé porter par la fascination de cette femme pour la reine. Brillant! À lire vraiment.
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Semaine du 14 juillet 1789, Versailles.
Agathe Laborde est lectrice de Marie-Antoinette. Elle relate ces jours de panique et de disgrâce de la royauté. le ton est désespéré, Agathe Laborde aime la Reine et souffre de la situation.
Le ton est également mélancolique de cet art de vivre à la Cour.
Très beau style qui confère aux sentiments décrits une émotion et une profondeur bouleversantes.
Cette chute, vue de l'intérieur, est accompagnée de la description de toutes les petites mesquineries humaines qui habitent la quasi-totalité des courtisans, ignorants de la « vraie » vie, s'étant consacrés à celle de Versailles.
Si j'ai été touchée par cette douleur de la narratrice, je n'ai pu m'empêcher d'être consternée par le mépris envers le peuple.
C'est un beau travail littéraire mais le fond est plutôt choquant.
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Les mémoires de la lectrice de Marie-Antoinette, du 14 au 16 juillet 1789, alors que les nobles fuient Versailles à l'arrivée des révolutionnaires. Un texte court et dense, qui raconte les détails trivialement humains de la grande histoire. de salons en galeries, de conversations en disputes, elle y décrit le déni, le rejet, la peur, l'entraide ou l'amitié, de manière fictionnelle, historiquement bien documentée, mais au final peu émotionnelle.
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A Vienne, en 1810, madame Laborde se souvient...elle était à Versailles, seconde lectrice de la Reine Marie-Antoinette. Récit des trois dernières journées à Versailles. le 14 juillet est un jour pluvieux. Madame Laborde visite les jardins et s'enquiert de la santé des animaux exotiques.
Second ouvrage de Chantal à passer entre mes mains. Il est brillant d'érudition, trop peut-être, mais la reconstitution qui tourne à la minutie, au détail, impressionne.
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Prix femina 2002, Chantal Thomas nous entraine dans les dernières heures de la monarchie absolue aux travers des yeux d'Agathe Laborde, une logeante, lectrice de la reine Marie-Antoinette.
Réfugiée à Vienne, en 1810 alors que Napoléon approche, Agathe se remémore le faste de Versailles à sa déchéance du 14 au 16 juillet. Lectrice de la reine, elle assiste de loin aux grands bals, à toute la cérémonie du lever, petit, grand jusqu'au coucher des altesses royales. le déroulé d'une journée est organisé selon un rituel immuable autour de la personne sainte du roi et de la reine dans l'écrin de Versailles, château de Louis XIV. La vision d'une logeante nous permet de découvrir l'envers du décor avec un château artificiel, créé dans les moindres détails dans une zone marécageuse, provoquant nombreuses maladies mais qu'importe, c'était le lieu où il fallait être.
Un monde isolé, à part, totalement décalé des préoccupations du peuple, tellement qu'ils sont ahuris d'apprendre la prise de la Bastille. Rumeur, vérité ou sornettes? le doute s'installe peu à peu mais en seulement trois jours, un monde s'est brisé. La reine perd ses illusions et tente de protéger sa chère Gabrielle de Polignac à qui elle a tout donné. Quand tout n'est que déchirement pour la reine, Gabrielle affiche un visage double. A jurer son soutien indéfectible pour accepter la fuite dans la minute suivante. Loin de la dévotion et de l'abnégation d'Agathe, une invisible.
Les adieux à la reine ou la fuite déshonorante des rats quittant le navire après avoir contribué à sa perte. Un aspect méconnu de la Révolution, de la fin d'un monde révolu.
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La vie d'une reine, notamment celle de Marie-Antoinette, ne fait pas partie de mes centres d'intérêt mais quand elle est racontée par sa lectrice cela éveille ma curiosité.
Le roman écrit par Chantal Thomas "Les adieux à la reine" m'a fait aimer l'histoire à la cour de Versailles grâce à une belle écriture fluide. Elle sait décrire certains détails tout en tenant parfaitement son sujet centré sur les jours suivant la prise de la bastille, le 14 juillet 1789.
L'originalité vient du fait qu'elle raconte ce que vivent durant ces jours de révolution ceux qu'on appelle les « logeant », le personnel habitant au château de Versailles dont fait partie la lectrice de la Reine, Agathe Laborde. On se rend compte à quel point ils sont nombreux. On apprend même que le roi avait un historiographe et on découvre ses riches bibliothèques.
Alors, lorsque les domestiques vont se révolter, ce monde de privilégiés s'écroule même si certains ou certaines restent fidèles à la Reine qu'ils vénèrent, comme la narratrice.
C'est l'excellente adaptation au cinéma du film réalisé par Benoit Jacquot qui m'a donné envie de lire le roman et je ne le regrette pas même si on ne fait qu'imaginer le faste et les belles robes qui contrastent avec la misère du peuple.


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Roman historique, ce livre a la douceur de la nostalgie des temps perdus. Il donne la mesure de la brutalité de l'irruption de la Révolution dans le train train nobiliaire. D'une grâce discrète, il nous permet de comprendre le bouleversement du 14 juillet et l'effondrement d'un ancien monde.
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PANIQUE AU PALAIS.
Le naufrage du palais de Versailles les 14, 15 et 16 juillet 1789 est raconté à sa manière par Agathe-Sidonie, lectrice adjointe de Marie Antoinette qui rédige ses mémoires 21 ans plus tard à Vienne. Elle ne témoigne dans cette page d'histoire que de ce qu'elle a observé à travers le prisme de sa fascination pour la Reine, en toute subjectivité. La vie trépidante de la cour est d'abord admirablement dépeinte : « Accumulation de sons rituels, militaires, religieux, de la relève de la garde et de la sonnerie des cloches, d'un fond continu d'aboiements, de hennissement, de roulements de voitures, d'ordres criés, d'éclats de voix en fin de journée, dans la nuit, de musique un peu partout jouée, et du va-et-vient infini des pas des serviteurs sur le parquet » Ce train fastueux, égoïste et aveugle de la cour dans une France affamée va se transformer en 3 jours en un sauve-qui-peut généralisé... sauf pour le Roi, qui, en bon capitaine de navire, décide de rester malgré les supplications de la Reine. Ce pauvre Louis est en effet resté complètement à côté de la plaque : il a pourtant eu l'exemple de la monarchie parlementaire anglaise, déjà équilibrée entre les trois pouvoirs, admirée par Voltaire et Montesquieu, et qualifiée par eux de « chef d'oeuvre de l'esprit humain ». Louis tombe de haut : « J'ai appris que le peuple ne veux pas seulement du pain, mais il veut aussi le pouvoir. À ce point d'insanités, j'avoue, je suis confondu». (Nous aussi !) En trois jours le palais passe du batifolage à un silence mort ; uniquement interrompu par la revanche des serviteurs, hier serviles, aujourd'hui insolents.
Du grand style, prix Femina 2002, dont Benoît Jacquot a fait un film.
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Prix Femina 2002, le roman met en scène Agathe-Sidonie Laborde, qui était lectrice-adjointe au service de la Reine Marie-Antoinette, en juillet 1789. Personnage historique inventé, elle rend compte, nostalgique, alors qu'exilée dans une Vienne qui vient d'être envahie par les armées napoléoniennes, des trois jours ayant suivi la prise de la Bastille, entraînant la chute de Versailles. Trois jours d'attente et de terreur, puis l'abandon de ce qui compte et la fuite, éperdue. Elle reconstitue, de son rang, la vie au palais: les odeurs, l'organisation de la vie, les rituels, les fêtes... et la lecture ! Ayant peu étudié la Révolution française, je ne saurais juger de la précision des faits historiques rapportés; néanmoins, j'ai pris plaisir à m'y promener, et cela a ravivé mon intérêt pour cette dernière Reine de l'Ancien Régime.
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