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3,48

sur 394 notes
Exilée à Vienne après les évènements de juillet 1789, Agathe, ancienne lectrice de la reine Marie-Antoinette raconte les 3 jours qui ont changé le destin de la monarchie française.

J'avais entendu beaucoup de bien de ce livre et je suis vraiment déçue. le récit est laborieux et se traine. le livre fait moins de 250 pages et pourtant j'ai eu l'impression d'en lire 500!!! C'était long, long, long! L'héroïne est au coeur des évènements et pourtant elle n'y participe pas. On assiste à toute l'action de très loin. Dommage!
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donne envie de voir le film...
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♥ Ma chronique sur "Les Adieux de la Reine" de Chantal Thomas : http://bookymary.blogspot.fr/2015/02/les-adieux-la-reine-titre-anglais.html ♥
Lien : http://bookymary.blogspot.fr..
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Les Adieux à la Reine est d'une originalité saisissante, le livre exploite un aspect de la révolution française qu'on aurait pas soupçonné, il aborde la question des trois journées les plus déterminantes pour la France et surtout pour l'avenir douteux de la royauté, un moment capital où le peuple se met au rendez-vous avec la politique pour faire brandir l'arche de son existence, un moment crucial pour l'histoire de la France mais c'est raconté sous un angle qui n'aurait vraiment pas d'influence sur les trois journées de la révolution, mais ça touche une forme sensibilité, une forme d'humanité qui nous pousse à reconnaître qu'en dehors de la perturbation politique et des divers renversements des situations, il y a eu aussi des coeurs brisés...

En effet, Chantal Thomas nous entraîne dans les couloirs du palais sans pour autant s'appesantir sur la politique, on côtoie les différents personnages de la cour royale sans prétention, c'est parce que c'est fait dans le regard d'un personnage non moins important, c'est Sidonie, la lectrice de la reine marie Antoinette, épouse du roi Louis XVI, qui nous fait découvrir la vie de l'autre coté de la cour royale c'est-à-dire du côté des servants et servantes. La lectrice de la reine nous parle des adieux douloureux de la reine avec un personnage féminin qui occupait beaucoup une place de choix dans son coeur, Gabrielle de Polignac, une comtesse à qui la reine était prête à satisfaire tout genre de caprice. Il fallait bien la protéger contre le mauvais vent qui menaçait déjà la couronne, c'est en cela que la reine va se servir de Sidonie pour guider Gabrielle loin des émeutes surtout qu'elle figurait déjà parmi les cibles à abattre des révolutionnaires.

Un bon voyage ce livre!
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En cette année 1810, Agathe Laborde, ancienne lectrice de Marie-Antoinette, se souvient, depuis son exil viennois, des trois derniers jours passés en sa compagnie, les 14, 15 et 16 juillet 1789.

Sous la plume de l'héroïne, on plonge dans l'atmosphère de panique et de terreur qui étreint le Château de Versailles aux tous débuts de la Révolution française, aux heures de la débandade de la Cour.

Les frères du roi et Marie-Antoinette pressent Louis XVI d'aller chercher des troupes étrangères à Metz, ce que le dernier monarque du XVIIIè refuse. Agathe Laborde va passer ces trois jours à errer dans Versailles et dans le sillage de sa reine à qui elle voue une véritable adoration.

Spécialiste de cette époque, Chantal Thomas l'est assurément et c'est un vrai plaisir que de se retrouver à la cour de Louis XVI et de Marie-Antoinette mais j'aurai préféré que la narratrice soit plus intéressante.

Cette lectrice qui vénère sa reine m'a beaucoup agacée, j'ai trouvé cette vénération à la limite du grotesque et ses narrations parfois interminables, avec de très longues phrases, m'ont souvent profondément ennuyée.

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Agathe-Sidonie Laborde vit à Vienne depuis quelques années, après qu'elle a dû subitement fuir Paris et la Révolution qui éclatait en France. Elle était la lectrice de la reine Marie-Antoinette, et se souvient avec nostalgie des jours passés à Versailles. Elle s'attarde sur trois jours en particuliers, qu'elle retrace heure par heure : les 14, 15 et 16 juillet 1789.

De l'insouciance à l'inquiétude, puis à la peur, Agathe décrit les événements qui se sont produits durant ces trois jours. La révolte gronde dans les rues, à la cour on sent la menace du peuple. Marie-Antoinette frémit, elle craint pour ses enfants et se lamente de ne pas réussir à convaincre le roi qu'il faut partir sur le champ.

Agathe adore la reine, qui la fascine. Elle l'admire, pose son regard sur elle en secret. C'est avec consternation qu'elle voit ce monde de luxe s'écrouler, un monde qu'elle devra quitter aussi.

Si je reconnais la qualité de l'écriture de Chantal Thomas, j'avoue être passée à côté de l'histoire. Je pense que c'est dû au fait qu'elle est très détaillée, et pour moi trop. J'aime bien lire un roman historique, dans lequel on sait que l'auteur s'appuie sur la trame réelle en étoffant avec de la fiction. Mais ici les journées sont égrainées quasiment heure par heure, et j'ai du mal à me figurer que tout y est authentique. Ce n'était peut-être pas l'objectif de Chantal Thomas, mais c'est comme ça que je l'ai ressenti.

J'ai aussi eu du mal à accrocher au point de vue de la lectrice, qui se pâme d'admiration pour la reine. On est sur le même plan qu'elle, spectateurs de ce qui se passe à la cour, avec uniquement des observations, des supputations, et au final peu de certitudes, car les conversations importantes se tiennent dans une pièce fermée à la lectrice. Je me suis donc sentie mise à l'écart du coeur des événements, et donc du roman.

Les adieux à la reine ouvrait le début d'une série, mais je pense que je vais m'arrêter là. Pourtant il a reçu le Prix Femina 2002 et le Prix de l'Académie de Versailles 2002 donc à priori c'est quand même un bon roman ^^ Vous l'avez lu ? Qu'en avez-vous pensé ?
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Un regard différent sur les derniers jour de Marie-Antoinette à Versailles. Se lit rapidement tellement on dévore les pages. On ne dresse pas le portrait de Marie-Antoinette comme une sainte si une martyre. À lire si cette fascinante reine vous intéresse
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Bel écrit (cela dit pour un Femina c'est un minimum), mais je me suis un peu ennuyée. Bon, comme je ne suis pas viscéralement attirée par les romans historiques, c'était couru. Cependant, quitte à lire un roman historique d'une directrice de recherche au CNRS, spécialiste du XVIIIème siècle qui plus est, j'aurai préféré en apprendre davantage sur l'histoire que de voir le sous-titre "roman" rappeler qu'il s'agit ici, principalement, de prétexte à fiction.
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Après avoir lu l'Echange des princesses, j'ai eu envie de lire Les Adieux à la Reine. J'avais vu le film de Benoît Jacquot au moment de sa sortie, et il m'avait beaucoup marqué. J'ai retrouvé dans le livre la même atmosphère de déliquescence des jours qui ont suivi la prise de la Bastille. J'aime vraiment les romans de Chantal Thomas car elle décrit le vrai Versailles, tel un village surpeuplé de 3000 habitants...
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Une ancienne lectrice de la reine Marie-Antoinette est à Vienne, en 1810, et elle se souvient de ses derniers jours à Versailles, les dernières fois qu'elle a vu la Reine, dans le début de la tourmente de la Révolution. Je m'attendais à quelque chose d'abordable, comme c'est un roman, mais très bien documenté, puisque Chantal Thomas est historienne, spécialiste du XVIIIème siècle et de Versailles au CNRS. Et en effet, les détails sont présents, et si l'on prend le temps de vraiment lire, on peut se sentir à Versailles. Mais le livre n'est pas abordable par des personnes qui ne connaissent pas déjà bien cette époque. J'ai lu plusieurs livres d'histoire sur cette époque, et pourtant j'ai parfois été un peu perdue. En fait, Chantal Thomas se situe vraiment au niveau de la lectrice, et donc des personnes qu'elle connaissait. Il n'est pas difficile de suivre lorsqu'elle parle de son amie Honorine, servante chez les La Tour du Pin, ou de M. Moreau, l'Historiographe du Roi. Mais lorsqu'elle parle sur telle famille de la noblesse, ses ramures, son histoire... Heureusement cela ne dure guère, et je pense qu'il ne faut pas se laisser déstabiliser en cherchant à tout prix à tout retenir et à tout comprendre lorsque cela dépasse un peu trop le cadre du facilement compréhensible.

Le récit est à la première personne, et comme ce sont des souvenirs d'une vieille dame, les choses sont parfois volontairement un peu confuse. Certaines associations d'idées perdent un peu en route, on saute de considérations politiques à tel détail du jardin de Versailles par exemple. Les personnages sont vu bien entendu très subjectivement, ce qui rend le récit très réel : ça aurait pu être une liasse de papiers retrouvée dans la chambrette de Vienne où la lectrice semble terminer sa vie. J'ai par moment été prise au coeur devant le désarroi des personnes de la Cour, grands ou non, car tous ne comprennent pas pourquoi Paris, et même la province, grondent. Le Roi est si bon, il essaie tellement de bien faire malgré ses airs patauds et son appétit d'ogre, comment pourrait-on en avoir après lui ? Et la Reine, que la lectrice admire profondément, comment lui en vouloir, à elle la déracinée, projetée à Versailles pour des raisons de politique matrimoniale, et qui aurait tant voulu être aimée par ce peuple de parisiens ? J'ai relevé une phrase que j'ai trouvé simplement sublime, presque à me faire monter les larmes aux yeux. La lectrice rapporte une entrevue entre la Reine et le Roi, qui lui a été racontée par une femme de chambre de la Reine (ce qui me fait dire que ce passage doit être en partie inventé, ou fondé sur des sources qui ne sont pas sûres, mais après tout je n'en sais rien, et ça reste magnifique et tout à fait plausible). La Reine et le Roi ont décidé de rester à Versailles, de ne pas s'enfuir malgré le danger, et Marie-Antoinette se demande si leur seul salut ne résidait pas dans cette fuite. Louis XVI dit alors :
"Cela veut-il pour vous, Madame, dire quelque chose ? J'ai appris - c'est Monsieur de Noailles qui me l'a confié à mon coucher - que le peuple ne veut pas seulement du pain, il veut aussi le pouvoir. A ce point d'insanité, j'avoue, je suis confondu. Je croyais jusqu'à maintenant que le pouvoir était un poids de devoirs et de responsabilités dont on héritait, et que l'on acceptait par humilité et respect pour Celui qui nous avait désigné. Une sorte de malédiction dissimulée sous un manteau d'hermine. Me serais-je trompé ? Y aurait-il quelque chose de désirable dans le pouvoir ?"

C'est un roman tourné d'une façon particulière, qu'il m'a été assez difficile d'appréhender, mais finalement je suis très contente de l'avoir lu.
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