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EAN : 9782070378203
224 pages
Gallimard (01/04/1987)
3/5   2 notes
Résumé :
Automne 1979. Youcif Muntasser, d'origine algérienne mais devenu cent pour cent américain, brillant fondateur d'un mouvement d'avenir, Young Democrats, est tué, les armes à la main, parmi les « terroristes » retranchés dans la Mosquée Sacrée de La Mecque. Comment s'est-il engagé dans cette action aussi désespérée que sacrilège ? Pourquoi le terrorisme ? Gloire des sables apporte peut-être une première clé à cette énigme.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Gloire des sables a pour sujet un brillant jeune homme, orphelin algérien de parents français et émigré aux États-Unis, dont la mort est racontée par un étrange narrateur aux contours flous.

C'est d'abord sous les traits d'un confident de son beau-père que l'on découvre l'histoire de Youssef, puis s'empilent lettres d'amour et enregistrements audios, qui finissent par détricoter le mystère du jeune premier et son assassinat.

La narration est surprenante tant elle utilise de "supports" différents, et j'ai plus d'une fois eu du mal à suivre cette sorte d'enquête post-mortem du personnage principal du roman. Si certains passages fouillés mettent en lumière la psychologie des personnages et les relations qu'ils entretiennent, j'ai trouvé la conversion religieuse et politique de Youssef et surtout son goût pour la violence qui s'ensuivit peu réaliste, et l'explication du narrateur de la seconde partie franchement malaisante.

Une lecture que je n'ai pas vraiment appréciée, mais qui a le mérite d'explorer les mécanismes psychologiques du terrorisme, qui puise autant ses sources dans un traumatisme passé que dans la manipulation extérieure.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La mort d'Ann avait laissé Dick triste pour la vie. On est psychiatre pour les autres: on ne l'est pas pour soi-même. Dick avait beau savoir ce qu'était la signification de la perte essentielle et quels étaient les mécanismes de la dépression résultant d'une telle perte: son savoir pouvait quelque chose pour les autres; rien pour lui-même. Ce qui est vécu est vécu : le vécu reste dans son essence irréductible à autre chose que lui-même.
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