Au Liban, les jours succèdent aux jours, les évènements succèdent aux évènements, et ce qui vient est semblable à ce qui est parti. Rien ne change. Chaque génération s’accroche à un espoir suspendu au-dessus d’un vide. Et on s’habitue au vide. On contemple le vide comme on contemple un coucher de soleil. C’est l’image d’un coucher de soleil perpétuel qui traduit cette oppressante sensation de vide. Le soleil couchant avant de sombrer derrière l’horizon. Ce n’est plu... >Voir plus