AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,07

sur 91 notes
5
8 avis
4
10 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Voilà le manga qui signe sans doute l'une des plus belles et surprenantes découvertes de 2022, en tout cas sur le plan scénaristique.
Il n'a rien d'enfantin, contrairement au graphisme, que personnellement j'ai bien du mal à faire passer.
Que ce soit en manga et ou en anime, vous n'étiez pas prêt et attention ce n'est pas parce que Bojji respire la gentillesse, voire nous pourrions croire la naïveté, qu'il faut croire que rien ne sera difficile, que rien ne va vous prendre au dépourvu.

Car c'est là, tout le contraire. Nous disons souvent rien n'est blanc, rien n'est noir, tout comme les personnages et ici, c'est plus que jamais vrai.
Impossible de savoir vraiment à qui faire confiance, mais également impossible de vraiment leur en vouloir en apprenant à mieux les connaître.
Chacun a ses raisons, chacun agit en fonction de son vécu, de con expérience, de ses croyances.

Par ailleurs, nous ne soupçonnons pas du tout les véritables capacités, voire desseins de tout un chacun, ou le prix qu'ils ont accepté de payer.
J'ai été bluffée déjà plus d'une fois par le scénario et sa richesse dans ce tome 1, par tout ce que j'ai appris, et comme j'ai commencé l'anime en
parallèles, il ne cesse aussi de me donner tour à tour le sourire, puis des sueurs froides.

Le coup ? Franchement, on ne sait jamais d'où il va venir, à quel moment, de qui. L'histoire est aussi racontée en jouant sur la chronologie et donc en provoquant fort bien les effets de surprise, de manche.
La réflexion qu'offre la série est également énorme.

Oh ne pariez pas vraiment dès le départ sur qui vous détestez ou non. Vous êtes loin de connaître toute l'histoire. N'oubliez pas non plus qu'on est dans une famille royale. Elle n'a rien à envie à Games of Thrones, Called Game, etc.
Il ne faut pas croire, le jeu peut se montrer parfois des plus cruels.

Bojji est né sourd et muet, il pousse des sortes de cri. Affolant pour un futur prince. Difficile de lui faire confiance. Mais aussi incompréhensible quand on voit ses parents.
Bojji est un petit attachant, c'est comme s'il laissait glisser sur lui les viles paroles, toujours le sourire. Oh ne le croyez pas si naïf, ou de ne pas comprendre.
Pourtant la première rencontre nous fait bien bizarre. Et il ose se promener ainsi devant le peuple ? Mais pourquoi est-il dans cet état là ?

Dans ce premier tome, Bojji et Ombre qui font la couverture vont vous toucher, vous surprendre, vous faire pleurer. Mais déjà rien qu'avec lui, vous y verrez une grande richesse scénaristique, et vous voilà totalement embarqués dans leurs aventures.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
Commenter  J’apprécie          70
Cette année, Ki-Oon renoue vraiment avec leur amour de la fantasy mais une fantasy différente avec des thématiques dans l'air du temps et un traitement qui sort légèrement du lot. Ranking of Kings l'un des derniers phénomènes japonais s'inscrit dans cette dynamique.

Ranking of Kings, c'est le projet métaphorique d'un salary man de 40 ans qui décide de tout claquer pour se mettre au manga et mettre ses tripes dedans. Il parle donc de ce qu'il connaît, le mérite non récompensé quand on est différent et qu'on ne rentre pas dans les cases, alors que pourtant on fait de son mieux et que ce mieux mérite d'être regardé.

Alors pourquoi un tel phénomène ? Pas à cause des dessins qui sont clairement ceux d'un amateur même si on s'y fait au bout du compte mais on ne restera jamais à admirer la beauté ou la composition d'une page. On a plutôt l'impression d'être dans un ouvrage pour enfant maladroitement dessiné. Pas à cause de son histoire, du moins en surface, car elle est on ne peut plus banale avec ce jeune héros looser sourd-muet qui voudrait devenir roi à la place de son jeune frère bien plus parfait que lui. Pourquoi alors ? Parce que derrière ce classicisme se cache une belle profondeur.

En effet, on s'identifie très vite à ce jeune héros maladroit et mal aimé. On a de la peine pour lui mais on ne tombe pas dans le misérabilisme. Celui-ci étant très courageux, on a juste envie de l'encourager et de le voir réussir, de le soutenir donc dans ses actions, comme va le faire l'Ombre qui va se mettre à son service. Et surprise, au fil des chapitres, assez courts et bizarrement découpés, on va découvrir des personnages qui cachent leur vraie personnalité derrière des masques peu amènes. Ainsi, la méchante reine use de ses pouvoirs de guérisseuse pour le jeune prince au besoin, ainsi son père aux allures si terrible a voulu bâtir ce royaume pour lui, ainsi l'ombre moqueuse va tout faire pour l'aider, ainsi le jeune prince n'est pas si nul qu'on le croit.

Petit à petit, comme dans les contes pour enfants dont s'inspire largement l'auteur, les apparences vont se révéler trompeuses et nous allons découvrir un tout autre monde que celui que nous montre le premier chapitre. Entre influences de RPG avec ces Rois classés en fonction de leurs forces, et influences plus littéraires à la Rabelais, j'ai eu l'impression dans les dernières pages de tomber dans une version japonaise des Ogres Dieux, cette saga de BD française avec des géants à la tête d'un royaume dont l'héritier est de plus en plus petit et sans force par rapport à eux. Tiens, Bojji n'a lui aussi pas la force et la taille de ses parents.

L'auteur a construit son récit avec beaucoup d'intelligence, nous démontrant que petit à petit la profondeur de ses propos, avec un héros qui n'est pas si looser ou du moins qui n'est pas responsable de son état, mais aussi avec des valeurs qui se redéfinissent. Ainsi la méritocratie qu'on aurait pu croire mise en avant est bien plus nuancée au fil des chapitres, le traitement de la différence également, tout comme de la famille recomposée ou de la transmission intergénérationnelle. Je comprends pourquoi le texte a autant séduit les lecteurs.

Je sais qu'il existe également une version animée qui cartonne et ayant quand même un peu de mal avec l'aspect graphique du titre, je risque de me pencher dessus en espérant qu'elle soit plus belle mais aussi pour découvrir la suite des aventures émouvantes de Bojji dans des décors plus séduisants, car ici malgré une belle inspiration jeunesse, c'est quand même bien maladroit. Il faut dire que j'aime les beaux livres jeunesses de mon côté

Ranking of Kings est un phénomène éditorial assez singulier dans le paysage manga. Il a de quoi séduire un jeune public aussi bien qu'un public adulte grâce à sa double grille de lecture s'inspirant des contes pour enfants. J'y vois pour ma part une belle relecture d'une saga que j'adore et j'espère y retrouver un peu de sa profondeur, malgré la frustration d'un dessin vraiment très maladroit, mais les idées sont là et elles correspondent si bien à ce que j'aime en littérature jeunesse que ce serait dommage de passer à côté juste pour un dessin différent, comme il serait dommage de passer à côté d'un garçon comme Bojji parce qu'il est différent. Ki-Oon a encore osé un joli coup de poker, j'espère qu'il leur réussira !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          60
Premier élément qui frappe dans Ranking of Kings, dès la couverture, c'est son rapport à l'enfance et au conte. La jaquette, de toute beauté, est déjà porteuse d'un imaginaire de fantasy jeunesse qui parle d'emblée, et la présence d'un héros enfant chétif renforce cet aspect. Et ça tombe très bien, car c'est vraiment quelque chose qui me parle. Précisons quand même que le manga est catalogué en seinen au Japon, et Ki-oon a choisi de le mettre dans sa collection Kizuna, dédiée à tous les publics. La série va s'achever au Japon avec son 13e tome en avril, et la traduction française est de Sébastien Ludmann, et j'ai particulièrement apprécié certaines formulations désuètes, notamment le terme « frusques ».

Nous suivons donc le jeune prince Bojji, sourd et muet de naissance, qui mène sa vie joyeusement dans le royaume de Bosse. Alors qu'il est l'héritier légitime du trône du fait qu'il soit l'ainé, la plupart lui préfèrent son petit frère le prince Daida. Mais Bojji a très bon coeur, et va se lier d'amitié avec une mystérieuse ombre à qui il donne ses vêtements avec plaisir. Cette dernière décidera donc d'aider Bojji à atteindre son rêve : devenir le meilleur des rois, car il existe un classement des rois dans cet univers de fiction (Ranking of Kings signifiant littéralement « Classement des rois »).

Première chose : je trouve l'idée du personnage principal sourd et muet vraiment très pertinente dans le cas d'un manga, car cela oblige l'auteur à revenir à l'essence visuelle du médium, ne pouvant pas se reposer sur les mots concernant Bojji. Et pour le coup, Sosuke Toka s'en sort d'emblée avec les honneurs. Il rend son jeune prince très expressif, travaillant très bien les expressions du visage, mais surtout, il accentue la pantomime de Bojji afin de faire passer les émotions de l'enfant par ce biais.

Une idée qui est rendue d'autant plus saisissante lorsque l'on a des enfants (d'où le fait que je me questionne sur le fait que le mangaka ait des enfants), car il y a dans la gestuelle de Bojji une vraie authenticité par rapport à la façon dont les enfants (surtout très jeunes) bougent et expriment physiquement certaines émotions. On le constate de façon évidente notamment lorsque le jeune garçon fait une colère et tape des pieds et des mains. du fait de son incapacité à exprimer avec des mots ce qu'il ressent, il l'exprime en gestes exactement comme les très jeunes enfants. C'est plus que brillant et cela témoigne selon moi d'une grande maturité en tant qu'artiste, réfléchissant énormément le lien entre l'histoire, l'esthétique et la profondeur thématique.

Et c'est loin d'être le seul point fort de ce premier tome, qui développe un univers de conte très charmant, avec des personnages très bien croqués et porteurs de déjà beaucoup de nuances, en particulier l'ombre, le père et la belle mère de Bojji (d'où encore une fois mes interrogations sur le rapport de l'auteur à la parentalité). Concernant le père, il y a d'ailleurs une séquence en fin de tome que j'ai trouvé absolument bouleversante, capturant avec une force émotionnelle et une simplicité folle ce qui se joue dans la découverte de son enfant, exemplifiant à la perfection l'idée selon laquelle quand on devient parent, on devient une autre personne (ce que je pense profondément).

Ainsi, si je ne m'étend pas plus que ça sur ce que raconte ce premier tome, j'espère malgré tout avoir réussi à faire comprendre l'impact émotionnel de ce premier tome. Et surtout, j'espère que l'on ressent à quel point j'ai trouvé cette écriture brillante. Et elle est portée par une esthétique tout aussi enthousiasmante, même s'il y a pas mal à dire à ce sujet.

Revenons un peu en arrière, au moment où l'anime faisait énormément parler sur les réseaux, créant de grosses attentes concernant le manga. C'est alors que des petits malins ont partagé des illustrations du premier tome, afin d'expliquer en quoi c'est uniquement l'adaptation animée qui a « donné une carrière » au manga, expression très usitée dans le fandom manga. Remarque un peu débile car en général, c'est plutôt le succès qui implique une adaptation animée, et non l'inverse. Certes, le trait n'a pas énormément de détails, la perspective est parfois hasardeuse et, plus globalement, on peut trouver que le style de l'auteur n'est pas à notre goût.

Je dois même admettre personnellement qu'en voyant les images passer, j'ai eu peur de ne pas accrocher à cause de ça. Et force est de constater que très rapidement, je me suis fait à cette esthétique, et j'ai ensuite été vraiment conquis par la façon dont l'auteur met en scène Bojji et son univers, rendant les personnages extrêmement expressifs (voir ce que j'ai déjà dit sur la pantomime du jeune prince).

Et cette simplicité apparente dans le trait est payante en terme de clarté globale et d'ambiance. Comme on voit ce monde en partie à travers les yeux de Bojji, j'y trouve une grande cohérence en terme de fond et de forme. Et surtout, comme je l'ai déjà précisé en évoquant le mutisme du héros, le mangaka fait passer énormément de chose par son dessin et sa mise en scène, arrivant facilement à se passer de mots. Ainsi, l'esthétique appuie aussi la clarté de la narration globale du récit, notamment dans son travail sur le character design qui donne également beaucoup d'informations sur les personnages (notamment la belle-mère de Bojji, encore une fois un des personnages les plus fascinants de ce premier volume).

Vous l'aurez peut-être compris, si j'insiste autant sur l'aspect visuel du manga, c'est parce qu'il s'agit véritablement d'une réussite à mes yeux, malgré des craintes que j'avais de prime abord. Mais une fois rentré dans le récit, tout fonctionne à la perfection et le dessin est à la hauteur de l'intelligence de l'écriture globale.

Ainsi, j'espère que mon enthousiasme concernant ce premier volume de Ranking of Kings transparait dans mon article. J'attendais énormément cette nouvelle série de par son univers, son personnage principal et l'ambiance proche du conte que je m'étais imaginé. Et il a clairement dépassé toutes mes espérances, réussissant d'emblée à faire taire mes craintes quant à l'esthétique, intelligemment pensée et au service du récit qui nous est narré.

Mais surtout, en développant un cadre et des personnages directement attachants, et des thématiques fortes et procurant une émotion réelle, Sosuke Toka a réussi à tout de suite me conquérir. Nous n'en sommes qu'au tout début du mois d'avril, mais il est déjà évident que Ranking of Kings sera une des séries marquantes de 2022, tant ce premier tome est déjà suffisamment riche et brillant pour se hisser au-dessus de la concurrence. On en reparlera plus en détails quand les tomes suivants arriveront, mais pour l'heure, on tient là une série qui risque d'être marquante.
Lien : https://apprentiotaku.wordpr..
Commenter  J’apprécie          40
Oh comme j'avais hâte de découvrir cette histoire en manga! J'ai découvert l'anime en début d'année et ce fut un énorme cou pde coeur. Ce n'est peut être pas l'anime le plus fou, avec un budget incroyable qui vous en met plein les yeux. Mais cet anime reste vraiment incroyable. C'est surtout par la profondeur de l'histoire que ce manga est exceptionnel. Dès les premiers épisodes, je suis tombée amoureuse de cette histoire. C'est touchant, c'est mignon, on a de l'action tout de même. Et surtout, mention spéciale pour le prince Bojji, un énorme coup de coeur pour ce petit prince sourd et muet qui m'a touché en plein coeur. Lorsque le manga a été annoncé, j'avais tellement mais tellement hâte de découvrir cette histoire en papier. Et ce premier tome a été sans surprise un gros coup de coeur.

On se retrouve dans le royaume de Bosse, royaume en péril.. En effet son fondateur, le Roi Bosse est gravement malade et son héritier, le prince Bojji est très loin d'avoir le profil pour prendre sa place.. Il est sourd et muer, il n'est doté que de très peu de force, il est incapable de manier l'épée, il est la cible de toutes les moqueries.. S'il accède au trône le pays est promis à la déchéance dans le classement des rois. Ce classement a comme principal critère la puissance des souverains. Et pour le coup, c'est plus le prince Daida qui est remporte le soutient populaire. Et pourtant, malgré tout ça, le prince Bojji a toujours le sourire. Même quand une mystérieuse ombre lui demande de lui donner tout ses vêtements, c'est avec plaisir qu'il s'exécute parce que pour la première fois de sa vie, le jeune prince a un partenaire de conversation!

Comme je le disais un peu plus haut, le prince Bojji a été un énorme coup de coeur. J'ai eu tellement de peine pour lui, de voir la façon dont tout le monde le traite, toutes les moqueries qu'il subit etc. C'est vraiment un crève coeur de le voir comme ça. Mais j'aime énormément sa combativité, il garde toujours le sourire malgré tout ça, il garde la face devant les gens mais craque souvent en privé. Je l'admire pour ça parce que clairement garder le sourire alors que vous êtes affreusement triste et touché par ces moqueries, encore plus à son jeune âge, c'est vraiment remarquable. Il a une force de caractère impressionnante et il est doté d'un sacré courage. Vraiment je suis super fan de ce personnage, c'est une vraie révélation . J'aime beaucoup aussi Ombre, même si au début il a de mauvaises intentions envers Bojji, il va finir par le suivre et va découvrir tout ce qu'il subit au quotidien. Et à partir de ce moment là, Ombre décide de devenir l'allié de Bojji quoi qu'il arrive! Et j'adore le duo qu'ils forment tous les deux, une belle amitié est né entre ces deux là. L'histoire est vraiment très plaisante à lire, tout comme l'anime forcément, ce n'est pas l'histoire avec le plus d'actions etc et pourtant c'est une histoire fantastique! Malgré son côté très enfantin, cette histoire est pleine de profondeur et force l'admiration.

Après avoir vu l'anime, c'est un vrai plaisir de découvrir l'histoire sur papier. Ça m'a fait très plaisir de redécouvrir le début de l'histoire de Bojji. On découvre également le passé de Ombre et ça m'a brisé le coeur également son histoire. Cet univers, ces personnages, la profondeur de l'histoire, tout est un véritable coup de coeur pour moi. Je suis déjà plus qu'impatient de découvrir les autres tomes. Et même si je connais l'histoire, je suis tout de même très impatiente de découvrir la suite des aventures de Bojji et Ombre. J'aime ce côté enfantin, c'est un vrai plaisir à lire. Et comme je le dis juste au dessus, derrière son côté enfantin se cache une histoire avec une énorme profondeur!
Lien : https://enairolf.home.blog/2..
Commenter  J’apprécie          40
📚Alors que le légendaire roi de Bosse vit ses derniers jours, les citoyens du royaume craignent que son héritier ne fasse pas l'affaire.
En effet, le jeune prince Bojji, né sourd et frêle, ne semble pas à la hauteur de la réputation de son père et subit quotidiennement les moqueries de la populace.
Tout le monde, et notamment sa belle-mère, attend qu'il cède sa place à son demi-frère Daida.

🖊Ranking of kings de Sosuke Toka est un manga aussi étonnant qu'attachant.

À travers le personnage frêle et muet du prince Bojji, le mangaka met en scène son propre parcours construit avec persévérance et passion.
Derrière la façade d'un banal shonen, se cachent des personnages complexes et variés mise en valeur par l'écriture subtile son auteur.

Alors ne restez pas bloqué par la fausse naïveté du dessin de Sosuke Toka et lancez-vous dans l'aventure, vous ne le regretterez pas !

🧔 complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/ranking..
Commenter  J’apprécie          20
Ce premier tome de Ranking of Kings a été une vraie surprise ! Bien que le début puisse rebuter un peu, avec son style graphique et des personnages comme la belle-mère stéréotypée, au fur et à mesure de la lecture, on est pris par la magie du récit et les personnages, qui paraissent si simplistes au premier contact, gagnent en profondeur très rapidement.

Le destin du petit Bojji nous touche en plein coeur. Incapable de communiquer avec les autres, il doit tout garder à l'intérieur de ce petit corps chétif et faire face à l'adversité.

Bojji, conscient de sa faiblesse et de la responsabilité que représente le fait de devenir roi, décide de s'entrainer, pour faire honneur à son père. Mais le destin en décidera autrement, et nous découvrons au fil de la lecture que ce jeune prince est victime d'une destinée sombre, orchestrée par son père.

Mais, quelle que soit la situation, Bojji garde le sourire et c'est en compagnie de son ami l'ombre qu'il va se surpasser pour gagner le respect de son entourage. Peut être même, en lisant la suite, verrons-nous Bojji monter sur le trône pour maintenir le royaume de Bosse à la tête du classement des rois.

Un coup de coeur pour tout public qui vous redonnera le sourire et vous fera passer un bon moment. Nous attendons de lire la suite avec impatience !
Lien : https://ogrimoire.com/2022/0..
Commenter  J’apprécie          10
Ayant vu le début de l'anime, je savais à quoi m'attendre, et je n'ai pas été déçu ! le trait atypique, qui m'évoque un livre d'images pour enfant, relate un récit plus tragique et profond qu'il n'y paraît, dans une ambiance médiévale sortie tout droit d'un conte occidental. Il me tarde de connaître la suite des aventures du jeune Bojji !
Commenter  J’apprécie          10
Sous des traits naïfs, épais et un synopsis commun,
c'est un récit singulier, plein d'engouement et de
surprises qui se révèle.

Les personnages, acteur.rice.s d'un jeu de pouvoir
"joué d'avance" , portent leurs décisions avec résolution,
résignation. Pensant à la survie du royaume de
Bosse avant tout, leurs actions témoignent de fortes
d'émotions dont nous seul.e.s sommes témoins.

Pourtant, aucun.e n'est insensible à la pureté de Boji.
Le jeune héros à l'implacable détermination, s'impose
dans les esprits grâce à son sourire et son infini
compassion.
Mais sous ses airs fragiles, qui lui valent trop de
jugements hâtifs, Boji cache de nombreuses cartes,
dont il n'a pas toujours connaissance.

Au détour des souvenirs dévoilés en toute franchise,
on devine également que tout un univers mystérieux
ne demande qu'à être découvert.
Il semble alors évident que si ce premier tome a des
airs de fable médiévale, sa suite promet une geste
pleine d'aventures.

Commenter  J’apprécie          10
Publiée sur internet de manière amateure au départ, cette série japonaise a su conquérir un large public et se faire une place dans le monde de l'édition japonaise.
Il est donc normal que le dessin soit loin des canons du genre avec un trait plein, assez tranchant, parfois maladroit mais gageons que cela évoluera au fil des tomes.
En ce qui me concerne, j'ai bien aimé la trame de l'histoire qui porte un héros handicapé (on découvrira au fil du temps pourquoi) se battant pour la succession princière qui lui revient normalement de droit. Les personnages sont attachants et beaucoup plus complexes qu'il n'y parait au départ. Il s'agit donc d'une bonne introduction pour découvrir la série avant de se lancer dans son adaptation animée.
Série découverte grâce à l'opération Masse Critique de Babelio.
Lien : http://boumabib.fr
Commenter  J’apprécie          10
Avec ce titre nous faisons la connaissance de Boji, un petit prince sourd et muet qui est la cible de nombreuses moqueries. Il se sent très seul et pourtant ne perd jamais son sourire, cette force qu'il cache lui permettra de se faire un allié étonnant...

Voilà un titre aux designs enfantins qui nous conte une histoire touchante avec des personnages attachants et des sujets plus importants que ce que l'on pourrait croire. Je suis sûre que cette apparence enfantine n'est qu'un leurre, dans le fond cette histoire va certainement devenir plus sombre pour notre plus grand plaisir. D'ailleurs l'histoire de l'ombre qui arrive dans la fin du tome nous montre bien que nous ne sommes pas dans un univers empli de féerie.

Par contre dans ce premier tome il ne se passe globalement pas énormément de choses, il est simplement introductif, le rythme est assez lent et surtout nous découvrons beaucoup de personnages d'un coup alors qu'ils n'ont pas tous une réelle importance dans ce début d'histoire. Il aurait été plus intéressant d'introduire plus doucement ces personnages afin de ne pas nous noyer sous ces informations.

Pour moi il s'agit d'un titre qui augure de belles choses pour la suite malgré quelques maladresses dans le déroulement de l'histoire. Je suis curieuse de lire la suite pour voir où nous mènera ce petit prince.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (168) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3184 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}