Ranking of Kings, tome 6

J'ai beau adorer l'univers et surtout les personnages de Ranking of Kings, je trouve quand même la série assez inégale à lire. On sent vraiment la jeunesse de l'auteur dans l'écriture de ce scénario qui s'allonge, s'allonge en terme de pages pour pas grand-chose. C'est long !

Je suis fan du destin de Boji, Ombre, Hiling, Daida et consort, mais je ne peux pas mentir, ce tome de transition est inutilement longueur. A vouloir tout mettre en image, l'auteur perd de sa force de narration. le propre du manga est certes de détailler les actions mais pas à ce point. Ici, on a un long long tome qui ne raconte presque rien et qu'on pourrait résumer en un seul épisode de dessin animé, voire moins ^^!

Cela peut avoir son charme pour de jeunes lecteurs qui ainsi vont vraiment prendre part au combat qui se joue entre les méchants sortis des enfers appelé par Miranjo et Hiling et ses proches qui tentent de venir sauver Daida. Ils aimeront peut-être voir ce long combat archi découpé. Ils trembleront peut-être à chaque action pour cette reine qu'on a appris à tant aimer et ses chevaliers au grand coeur en dépit de leur apparence patibulaire. C'est plein de bons sentiments et même ceux qu'on croit être dans le camp des méchants peuvent se révéler surprenants.

Cependant pour un lecteur adulte, amateur de récits de fantasy plus épiques ou plus sombres, ce tome est très très long pour des combats qui n'en valent que peut la peine tant leur mise en scène est pauvre, notamment à cause de ce dessin très simple, qui ici ne parvient à tirer son épingle du jeu. On ne voit en plus presque pas les héros. C'est surtout un tome de seconds couteaux et ça manque. Car quand Boji est absent, qu'on ne voit pas Daida ou que Miranjo reste dans son miroir, c'est quand même un peu plat.

C'est en lisant ce genre de tome que je comprends pourquoi la série compte tant de tomes au Japon... Alors certes, ce n'est pas mon moment préféré dans la série, je préfère les tomes où l'émotion l'emporte sur l'action, mais je pense que c'est le genre à pouvoir parfaitement plaire à un jeune public amateur d'identification, tant j'ai le souvenir moi-même d'avoir adoré enfant les combats à rallonge de DragonBall ou Saint Seiya.
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n tome paradoxalement animé et ennuyeux. L'auteur introduit six nouveaux personnages qui combattent, se battent entre eux, parlent beaucoup et mettent de l'animation mais sont presque tous totalement dénués d'intérêt. On pourrait les appeler les six brutes. Les scènes les plus réussies sont celles où on retrouve les personnages habituels : le prince Bojji et Ombre dans le premier et le dernier chapitres, le passage très drôle avec le cheval 🐎 de Despa, la reine Hiling qui se montre guerrière et héroïque en plus de toutes ses autres qualités... mais au niveau des nouveaux personnages, c'est brouillon, aussi bien au niveau des dialogues que des dessins. Sans doute le scénario expliquera-t-il plus tard ce que le roi Bosse était venu faire dans cette galère, pourquoi on n'a jamais vu les sujets du roi Daida présents dans le premier tome ou dans les flashbacks s'interroger sur tout ce bazar dans le tome 6 où le royaume semble se résumer à une sorte de jeu des chaises musicales sanglant pour savoir qui pourra s'asseoir sur le trône. À force de mettre en avant la tournure fantastique des événements, l'aspect politique a sombré aux oubliettes. Mais cela ne m'empêchera pas de lire la suite : c'est sans doute un passage à vide, le combat des six voyous des enfers ayant succédé au classement des rois.
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Autant dire que j'ai moins aimé ce tome que les précédents. Il ne donne pas l'impression que l'histoire avance, nous enchaînons les scènes de combat dans une série où les dessins sont loin d'être incroyable. Ce n'est pas le plus passionnant, surtout que ces combats arrivent de façon assez brusque, j'ai du mal à voir une transition entre le tome précédent et celui-ci.
En revanche j'ai apprécié la petite histoire bonus que nous découvrons à la fin du tome.
J'espère que l'histoire avancera dans le prochain tome.

Le temps de la baston est arrivé ! Ainsi pourrait-on résumer ce tome qui fait la part belle à l'action avec des affrontements entre monstres, héros des enfers et chevaliers humains. Les luttes de pouvoir continuent et mettent une nouvelle fois Bojji de côté alors qu'il y a toute sa place.
Je découvre avec un plaisir renouvelé chaque nouveau tome et suis contente de voir le mangaka s'essayer à des scènes plus rythmées.
A suivre...

Comme nous l'avions lu dans le tome précédent, Miranjo a fait en sorte de délivrer quelques monstres des Enfers. Avec eux, de nouveaux personnages ont fait leur grande entrée.

Ce groupe de six criminels s'est emparé du royaume de Bosse et a kidnappé le Roi Bosse, qui avait pris l'apparence du prince Daida plus tôt.

Nous y trouvons le duo de « Black aux cheveux noirs » et de « Red à la toison rousse », mais aussi le « colossal Gigan », « Zokku le bandit », « Kingbo le noble déchu » et « Ouken la fine lame diabolique ».

Ces criminels, menés dans le monde des vivants par Miranjo, mettent en péril le royaume de Bosse. Ils ont été guidés par Apeas, qui jure fidélité à Miranjo…

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