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sur 1836 notes
J'ai abordé ce livre avec quelques craintes (d'autant que je ne suis pas un fan de Robinson Crusoé) .... et j'ai eu tort. Ce fut une belle découverte. Un joli petit conte philosophique très abordable.
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A relire
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Mon prof de français de l'époque nous avait vanté les mérites de ce livre qui était pour lui, une bonne introduction à la philosophie, en le lisant quelques années après, sa remarque se confirma et différents thèmes philosophiques se révélèrent : soi-même, autrui.....
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magnifiquement écrit, on se croit réellement sur une île déserte.
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Jamais je n'aurai un avis plus subjectif sur un livre que sur celui-ci. Je me rappelle encore très bien l'avoir lu quand j'étais petit. J'adorais ça et ne comprenais pas toutes les implications et pourtant je sentais que quelque chose n'allait pas chez ce Robinson. L'apothéose pour moi c'est le passage de la folie dans la grotte. J'étais tout choqué et inquiet pour mon héros qui semblait avoir un sérieux grain. Ce livre est incontournable pour moi et pour chaque personne qui s'est toujours demandée ce qu'elle ferait sur une île déserte... Devenir fou tout simplement.
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Excellente oeuvre qui nous fait voyager, nous fait traverser le Pacifique, mais aussi l'immensité de notre esprit. Robinson Crusoé fait naufrage sur une île déserte. On peut observer plusieurs étapes dans son comportement. D'abord il se laisse enliser dans la dépression, dans la souille. Et cherche à s'enfuir absolument. Il entame la construction de l'Évasion qui n'aboutit pas. Après avoir longtemps refusé sa situation, qu'il allait rester sur l'île un temps probablement très long et indéterminé, il accepte finalement son état. Pour échapper à la solitude, il entreprend de domestiquer l'île, avec pour modèle la Bible. Il se glisse dans la peau du premier Homme. Il considère alors l'île "Sperenza" comme une femme. Qui assouvira ses besoins humains les plus intenses. Puis il y aura l'intrusion de Vendredi, un indien qui se rendait sur l'île pour un rite de sa tribu. Mais il échappe à la mort et se retrouve avec Robinson. Pour ce dernier, on entrevoit une autre facette de sa personnalité. Égoïste et imprégné des moeurs occidentaux de son temps. Au fil des années, il changera. Et deviendra l'homme de la Nature, tout en gardant sa spiritualité. Alors qu'un navire accostait sur l'île 28ans après son naufrage, Robinson décide de rester sur l'île. Alors que Vendredi s'en va sur le bateau. Non prêt à affronter la solitude une seconde fois, il allait mettre fin à ses jours. Mais un jeune mousse du navire sort de sa cachette, et c'est une nouvelle aventure qui commence pour eux.
Un parcours très initiatique, liant corps, esprit, philosophie et nature.
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J'avais énormément aimé ce roman lycéenne, pour sa portée universelle, à la fois humaniste et philosophique.
C'est l'histoire revisitée Robinson Crusoé et de Vendredi ou la vie sauvage, mais un peu à l'envers. L'on voyage dans les tréfonds des sentiments humains, où les mots civilisation, éducation ou société, perdent tout leur sens "raisonnable"...
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Lu à l age de 20 ans et lecture trop ancienne pour donner un avis éclairé, ou éclairant😅
C est un survival philosophique passionnant de bout en bout, voilà le souvenir que j en garde extrêmement intelligent et très bien écrit...les survivals, un genre que j aime, souvent une odeur à l introspection salutaire!
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Robinson, curato e guarito da Venerdi, l'occasione per nascere ad una nuova consapevolezza della vita, una vita in cui viene integrata anche quella parte di lui che non trovava appagamento nelle pur belle e utili cose che aveva ri-creato. Osservando infatti il giovane selvaggio, il suo modo di sentire e di stare nel mondo, lo guarda ora con uno sguardo disposto alla comprensione e persino alla meraviglia, e brama di raggiungere quell'armonia con la natura, anzi col cosmo, che riconosce in quel giovane. Questi diventa per lui un modello di “elementarità”, cioè di piena integrazione negli “elementi” della natura, irradiata dalla luce e dal calore del sole, fonte di vita e perciò divino. Ora finalmente Robinson sperimenta la pienezza del suo essere: non più diviso fra “l'amministratore”, “pio e avaro”, e quell'altro lui che nell'amministrare (cioè misurare e regolare) non trovava appagamento, e sempre più consapevolmente in unione mistica col cosmo. Questo suo nuovo equilibrio viene sì messo a dura prova quando egli ha la possibilità di tornare in patria, avendo infine un galeone inglese attraccato in quest'isoletta del Pacifico, ma Robinson sa che il suo lungo soggiorno nel limbo assolato del Pacifico lo ha per sempre allontanato dal modo di vivere degli uomini “civilizzati” e così lascia che il galeone salpi senza di lui. La disperazione lo afferra quando si rende conto che Venerdi, se ne è andato, tentato dall'avventura e ignaro ohimè della tratta dei neri, peraltro senza neanche avergli confidato la sua decisione (qui secondo me c'è un vuoto narrativo). Senonchè il destino aiuta Robinson portandogli la compagnia del piccolo mozzo estone Iann, dai capelli fulvi come i suoi, che immagino destinato a diventare il “figlio” di Robinson e il suo continuatore: la sua capigliatura come giovane fiamma accesa nel Pacifico a indicare un'altra via nella vita. Ma mi chiedo se con ciò Tournier voglia dire che solo nella solitudine si può accedere a una vita “elementare”.

Un paio di annotazioni finali: 1. questo finale sembra evocare quello de Il re degli ontani (1970), che si chiude anch'esso con la figura di un uomo ed un bambino dall'aura divina rimasti soli in un mondo estraneo; 2. la dimensione cosmica annuncia già il tema delle meteore, che sarà al centro del romanzo omonimo del 1975.


Lien : https://leletturediannarosa...
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La vertu d'une critique n'est pas de paraphraser un livre afin d'éviter de le déflorer mais de partager ressentis, émotions, incitations ou sanctions. Je m'abstiendrais donc de recopier la 4e de couverture ou de réécrire des extraits... À bon entendeur...

Toujours est-il que je sortais de la lecture du piètre Alchimiste de Paolo Coelho quand je suis tombé sur une édition poche aux pages jaunies de "Vendredi ou les Limbes du Pacifiques" vendu d'occasion chez un de mes libraires. Comme. beaucoup, je connaissais le titre, l'auteur, mais je ne l'avais pas encore lu. A posteriori, je le regrette amèrement car il est des livres qui vous emportent, vous marquent, vous accompagnent - voire vous guident - et celui-ci en fait assurément partie. Voilà 1 semaine que j'ai fermé la dernière page et j'y pense chaque jour alors que depuis lors je suis passé à "L'Anomalie"... Il est certain que je le relirai.

Sur un plan littéraire, quel contraste avec l'illusionniste brésilien encensé ; Quel plaisir de lecture ; Quelle justesse ; Quel bonheur de le reprendre là où je l'avais abandonné la veille au soir pour mieux le dévorer l'après-midi suivante en me délectant d'une qualité d'écriture bien rare, d'une puissance descriptive peu commune et d'une portée philosophique cosmique. Il y a de tant de niveaux de lecture dans ce livre que chacun devrait y trouver son bonheur. À ce titre, il est certain que je le relirai.

Je m'arrête là en conseillant à ceux comme moi qui étaient passé outre de lire ce livre à nul autre pareil, mais de s'abstenir de lire la postface indigeste de Gilles Deleuze dont le verbiage ampoulé et pseudo philosophique n'a aucun intérêt hormis... Non aucun intérêt en en fait.

Pour conclure vite fait en osant un raccourci osé, "Vendredi ou les Limbes du Pacifique" est à "Robinson Crusoe" de Daniel Defoe ce que "Au coeur des Ténèbres" de Joseph Conrad est à "L'Île au Trésor" de R.L. Stevenson...

N.B. Il est important de prendre un peu de recul nécessaire avant de passer à table en considérant que ce livre se déroule au XVIIe siècle et qu'il a été ciselé il y a 50 ans (1972)


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