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3,65

sur 180 notes
Une virée dans le New York des années trente. Tentant non ?
Surtout quand le guide est la ravissante Katey Kontent, jeune femme discrète mais ambitieuse. Avec sa Colocataire et amie Evelyne Ross, elles rencontrent le séduisant Tinker Grey. Leur destin va s'en trouver chambouler. Portrait d'une époque, rythmée aux airs jazzy qui font le bonheur des lieux nocturnes, Katey tente de trouver sa place professionnelle et affective dans ce monde insouciant ou tout est possible. Bien loin des préoccupations européennes à l'aube du terrible chaos de la seconde guerre mondiale.
Il règne sur « Ces règles du jeu », un charme romantique et mélancolique indéniable. Portrait d'une époque, d'un milieu avec de beaux portraits d'hommes et de femmes complexes et attachants, on se laisse facilement embarqué. le plaisir vient aussi des nombreuses références littéraires et musicales qu'égrène Amor Towles tout au long de ces cinq cents pages. Elles se rajoutent au plaisir que l'on prend à suivre le destin de ces personnages.
Un très beau premier roman que l'on quitte à regret.
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Voilà un roman qui nous plonge dans le New York de la fin des années 30, dans un monde perdu. de soirée en soirée nous suivons Kate, Katey, Katherine qu'elle côtoie les plus hautes classes sociales ou un milieu plus modeste. Nous sommes pris dans un tourbillon d'alcool, de garçons, et de jazz. On ne peut penser qu'à Gatsby en lisant ce livre et son incessant flot de désastres et mondanités. Et pourtant notre héroïne roule sa bosse (et ses livres) dans les méandres de cette ville qui est le véritable personnage principal de ce livre.

J'ai bien aimé ce livre qui nous entraîne dans une autre ambiance, même si j'ai un peu le même sentiment de vanité qu'à la fin du roman de Francis Scott Fitzgerald!
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J'ai le souvenir d'une bien agréable lecture avec Un gentleman à Moscou et ce premier livre de l'auteur, exhumé des profondeurs de ma Pal, promettait de la renouveler.

Je dois admettre ne pas avoir trop compris les « règles de ce jeu », et sans être rebutée par cette fiction sociale, je cherche encore à en trouver le point central.
Certes, les destins de ces jeunes femmes se suivent avec plaisir mais que doit-on en penser? Qu'il fallait avoir les dents longues de la séduction et un opportunisme efficace pour se faire une place au soleil entre les deux guerres? Et que les hommes étaient des perdreaux faciles à berner?
Ou l'inverse...

Roman de l'ambition et de la position sociale, qui stigmatise le statut encore bancal des femmes, entre désir d'indépendance par la réussite professionnelle et vision traditionnelle du couple et du mariage.
Il est certain que la crise de 29 avait produit une génération en désir de revanche. Mais le livre n'offre pas la flamboyance d'une Zelda Fitzgerald, quand bien même l'éditeur y fait référence, et laisse un goût d'inachevé.

Si l'histoire m'a laissée indifférente, j'ai aimé l'ambiance de la vie nocturne faite de fêtes et de frivolité, le rythme trépidant de la ville, le melting-pot des quartiers, les images que les descriptions évoquent entre vieux film noir et blanc et glamour.
Cependant, lecture dispensable.

#objectif disparition PAL
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« Les années 30… Quelle décennie éprouvante. Âgée de seize ans au début de la Grande Dépression, j'étais suffisamment grande pour que le glamour nonchalant des années 20 ait encouragé tous mes rêves et mes espoirs. Sans doute l'Amérique avait-elle déclenché la Dépression juste pour donner une bonne leçon à Manhattan. » C'est dans cette ambiance de fête et de nostalgie que Katey Kontent va apprendre les règles du jeu de la haute société. Jeune dactylo dans un cabinet juridique, elle fait montre de beaucoup d'intelligence et d'ambition. Logée dans une pension de filles, elle partage sa chambre avec la sublime Eve. Les deux amies sont les reines de la débrouille pour passer de bonnes soirées arrosées en bonne compagnie malgré leurs maigres économies. Une rencontre le 31 décembre 1937 va leur ouvrir les portes du luxe et de l'argent. Dans une boîte de jazz, elles font la connaissance du très séduisant Tinker Grey, banquier de son état résidant au Beresford, summum du chic et de l'élégance new-yorkaise. Les trois jeunes gens deviennent rapidement inséparables. le trio passe de petits bars miteux en luxueux hôtels avec insouciance et désinvolture. La vie est une fête jusqu'à ce qu'une plaque de glace bouleverse tout.

« Les règles du jeu » est le premier roman d'Amor Towles et ce coup d'essai est un coup de maître puisqu'il a obtenu le prix Fitzgerald. Cette référence à l'auteur de « Gatsby le magnifique » est tout à fait justifiée. Les héros sont plongés dans l'entre-deux-guerres flamboyant où le champagne coule à flot. L'atmosphère est néanmoins teintée de mélancolie pour deux raisons. Tout d'abord à cause de la guerre qui a quand même obscurci les esprits, les gens se saoulent désespérément, pour oublier. La seconde raison est due à la construction du roman. « Les règles du jeu » est en fait un long flash-back. le roman s'ouvre en 1969. Katey est au vernissage d'une exposition de photos avec son mari. Il s'agit de portraits volés dans le métro de 1938 à 1941 par Walker Evans. Deux photos de Tinker Grey arrêtent le regard de Katey et lui font se remémorer ses débuts. Elle nous raconte son apprentissage des codes de cette haute société dont elle aimerait tant faire partie. Petit à petit, le personnage de Katey prend de l'épaisseur, grandit grâce à ses amitiés, à son audace et sa culture. le livre baigne dans les références, dans les clins d'oeil à des auteurs ou des peintres. Et Amor Towles a un goût excellent (et je ne dis pas ça uniquement parce que je m'y reconnais largement !) : Edith Wharton, Henry James, Leon Tolstoï, Dostoïevski, Thoreau, Steinbeck, Shakespeare, Tchekov, Agatha Christie, Chardin, Sargent et surtout Charles Dickens que Katey lit pour se remonter le moral. C'est toujours plaisant et satisfaisant de partager pleinement les références d'un livre. J'en rajouterai d'ailleurs une à laquelle me fait penser « Les règles du jeu », c'est « Breakfast at Tiffany's » de Truman Capote. L'amour de New-York y est le même, le livre d'Amor Towles est également une ode à cette ville hautement romanesque des États-Unis.

Ce roman pétillant m'a enthousiasmée, je l'ai dévoré. Étant donné les références dont j'ai parlé, cela n'a rien d'étonnant, j'avais l'impression d'être chez moi ! L'élégante écriture d'Amor Towles n'a fait que renforcer mon avis. Excellent, excellent, excellent !
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Même si ce roman se laisse lire sans déplaisir, on tourne les pages en attendant que l'histoire décolle, c'est très monotone et plat. le style est raffiné et fluide, mais rien ne se passe vraiment, ce n'est pas prenant. Il plane sur cette lecture un goût d'inachevé empreint d'une douce nostalgie un peu insipide, même si l'atmosphère du New-York des années 30 est parfaitement bien rendue. Si l'état d'esprit des jeunes gens de cette époque, prêts à tout pour réussir, est intéressant, les personnages donnent l'impression d'évoluer sans fil conducteur, c'est un peu déstabilisant. Leurs moeurs et leurs façons de s'étourdir apportent un peu de dynamisme à ce roman qui, sans cela, paraitrait bien fade. Je pense que je l'oublierai rapidement.
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Année 1938. Quatre saisons. Une révolution entière de la Terre autour du Soleil, avant qu'elle ne reprenne la même position. Mais la vie des êtres ne suit pas un cycle immuable, et pour Katey Kontent, personnage central de ce roman qui se déroule sur quatre saisons, de nombreux changements interviennent en cette année 1938.
L'auteur questionne les parts respectives du destin et du libre-arbitre, dans ce monde de possibilités qu'offre alors New-York aux audacieux, à condition de comprendre et d'en maîtriser les "Règles du Jeu".
Même si l'on devine assez tôt l'issue de l'intrigue amoureuse, on se laisse porter par la lecture agréable du roman, émaillé de nombreuses références littéraires qui font écho aux dispositions d'esprit des personnages.
Les descriptions des quartiers de Manhattan, buildings, hôtels, clubs, diners, ...où l'on croit entendre improvisations ou standards de jazz, ont aussi un intérêt documentaire sur l'exaltation de l'époque.
En regard de son titre énigmatique, du décor et de la légèreté de l'époque, porteurs de promesses, le roman souffre (peut-être?) d'un manque d'intensité.
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Gros succès aux Etats Unis, bien relayé par les libraires influents en France, "Les règles du jeu" est un roman à la flamboyance nostalgique. Nostalgie d'une époque révolue, où tout semblait possible, où régnait une certaine frivolité décadente, en tout cas dans la bonne société, là où les individus se comportaient comme les héros des romans de Francis Scott Fitzgerald.

Nous sommes à New York, en 1937. La Grande Dépression est loin derrière, la guerre n'est pas encore d'actualité et nous suivons, sur quelques années, l'ascension de Katey Kontent, fille d'immigrés russes, bien décidée à se frayer un chemin vers les sommets. Dactylo dans un grand cabinet juridique, intelligente et dotée d'un sens de l'humour à toute épreuve, Katey met ses rencontres et relations à profit pour apprendre "les règles du jeu de la bonne société", bien nécessaires pour naviguer au sein d'un monde où les apparences font figure de loi. L'une de ses relations lui fera remarquer avec raison qu'elle ne comprend pas pourquoi, à cette époque, les filles choisissent encore comme modèle une de leur consoeur qui a réussi à se faire épouser par un riche patron d'entreprise, plutôt que l'homme lui-même. Leçon retenue et magistralement appliquée par Katey.

Un livre très agréable, au charme un peu désuet, mélancolique (on sent une empathie certaine de l'auteur pour cette époque, ses héros décalés et ses tournées de martinis secs) mais également un bel hommage à la réussite au féminin à travers le joli portrait d'une héroïne volontaire, intelligente et accessible.
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Katey d'origine modeste, exerce le profession de dactylo dans un cabinet d'avocats. Son ambition est d'intégrer le milieu huppé de Manhattan.
J'ai eu le sentiment de ne pas rencontrer véritablement cette héroïne. Elle m'est apparue comme distante, froide ou en décalage... Si je devais la décrire ne serait-ce que physiquement, je serais prise au dépourvu.
C'est un livre que j'ai lu facilement, mais qui ne m'a pas semblé à la hauteur de certaines critiques élogieuses que j'ai pu lire. Même si l'écriture est fluide, elle n'a rien d'extraordinaire. En ce qui concerne l'intrigue, bof bof...là non plus rien de palpitant !
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Un grand plaisir de lecture ! Un vrai roman, intelligent, distrayant, émouvant. New-York dans les années 30, la musique de Cole Porter, des héros issus de livres de Fitzgerald... J'adore. 
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Histoire d'amour ratée dans le New-York des années 30. Faux-semblants, amitiés, séduction, argent, ascension sociale.

C'est plutôt attrayant et on suit les personnages avec un certain plaisir.
On peut facilement imaginer un film avec Carole Lombard dans les années 30 ou Robert Redford dans les années 70.

Mais au final je n'ai pas été transporté, bouleversé, ému.
Brillant parce que lisse, pas parce qu'éclatant.
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