Jules est ma troisième lecture de U4. Je trouve se livre génial de même que les trois autres.
Merci Carol Trebor !
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Ca rapelle un peu le debut d'autre monde... ou de in the after .... une epidemie des morts partout et seuls les ado survivent... c'est court, y'a (encore) une fin ouverte ( grr ) mais moins pire que dans certaines series donc ca va ^^ ... c'est sympas comme tome, meme si ca fait rechauffé je pense qu'il faut voir l'oeuvre gobale, j'adore le principe d'une histoire a 4 mains par 4 points de vue et j''ai hate de me lancer dans le deuxieme personnage !!
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J'ai été littéralement plongée dans ce monde apocalyptique, guidée par Jules, un ado "normal" devenu un héros malgré lui. Un personnage auquel on s'attache au fur et à mesure des pages et des épreuves qu'il traverse. Rythme haletant, écriture nerveuse, sens de la description quasi cinématographique, suspens... Pas une seconde on ne s'ennuie. Un roman pour ados et adultes qu'on dévore d'une traite.
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Jules de Carole Trébor est mon deuxième tome de la quadrilogie U4. Je ne reviens pas sur l'histoire qui est la même, seul le personnage principal et son vécu diffèrent.
Jules vit avec ses parents et son frère dans un appartement dans le quartier du Luxembourg, à Paris. C'est un geek. Depuis qu’il a découvert WOT, il sort moins avec ses amis, passe beaucoup de temps devant son ordinateur. Jules s'attache à ses jeux vidéos parce qu'il n'a pas confiance en lui, il a la conscience que la réalité est bien différente mais le jeu le rassure, lui donne un courage qu'il n'aurait peut être pas eu.
Quand l’épidémie commence, ses parents sont en voyage d'affaires à Hong Kong. Il a juste le temps de voir le message sur le forum de WOT avant de se retrouver tout seul dans l'appartement. Il n'aura plus aucune nouvelle ni de ses parents, ni de ses grands-parents, Pierre, son frère aîné a disparu aussi.
Adolescent rondouillard et timide, passionné de jeux vidéos en ligne, sensible et manquant d'assurance, il est d'abord paralysé par le spectacle effroyable qu'il voit de sa fenêtre. Il tente de survivre en surmontant ses peurs, le traumatisme de la perte des siens et les difficultés du quotidien dans une ville à l'abandon.
Dans son immeuble, à un autre étage, il découvre une petite fille de 7 ans, Alicia, prostrée devant le cadavre de son grand-père, il la prend avec lui et va tout faire pour la protéger. Elle est complètement mutique et enfermée dans l’univers de Dora l’exploratrice. Cette rencontre rajoute une note d'émotion et de douceur dans ce personnage. Ses réflexions sont touchantes. Ses émotions restent à fleur de peau, son angoisse, son désespoir malgré son physique de rugbyman. Jules est déjà sur le lieu de rendez-vous, Alicia devient son but pour survivre et tenir, pour aller au rendez-vous de "Khronos".
Alors qu'il tente de s'organiser, il rencontre une fille de son école, qui l'invite à rejoindre son groupe de survivants. Il y retrouve ses deux meilleurs amis, Jérôme et Vincent. Tous ont changés. Ils se sont organisés et c'est un peu caricatural : le fils de flic devient le Soldat et celui-ci gère l’armement, la fille de pharmacienne, l'Apothicaire administre les médicaments. Alicia devient la Minuscule et Jules devient le plaqueur, grâce à son physique de costaud. Ces surnoms font comprendre le changement induit par l'épidémie. Ils ont murit et n'ont plus rien à voir avec les ados d'avant.
Le groupe n'accepte pas d'aller vivre dans un R-Point pour ne pas être à la merci des militaires. Eux qui ont réussi à survivre, organisent un régime totalitaire, à coup de propagande avec tracts et enrôlement de jeunes contre "protection" et ravitaillement. Ces militaires qui "pucent" les ados comme on le ferait avec les animaux.
Toutefois, la communauté soudée ne peut pas vivre complètement repliée et doit affronter chaque jour de nouveaux défis : la prise de contrôle de l’armée, les blindés et les patrouilles, la formation de gangs d’adolescents, leurs armes et leurs chiens, le ravitaillement, l'intimité, les couples qui se forment…
Jules va aussi retrouver son frère, qui se drogue et dont il ne peut rien attendre
C'est la fragilité et la droiture de Jules qui font l'intérêt de ce personnage auquel je me suis attachée. Il veut le bien de ceux qu'il aime. C'est un sensible, généreux, qui a du mal à se livrer, a parfois besoin d'être secoué pour comprendre et réagir. Il contraste avec le caractère type du super héros. Un costaud au cœur tendre, dont le dévouement sans faille à la petite Alicia, la simplicité et le manque de confiance en lui en font un personnage touchant!
J'ai aimé l'écriture de Carole Trébor, que je ne connaissais pas non plus. Ses descriptions de cadavres sont terribles! Elle s'attache plus aux questionnements intérieurs de son personnage, à sa façon de vivre cette expérience. Rien de mystique ou de magique ici, tout est ancré dans le réel.
La fin est totalement différente de celle du livre de Koridwen. Et je me dis que cela ne peut pas se terminer ainsi...Est-ce que Yannick sera aussi sensible que Jules? Son histoire est également écrite par un auteur féminin...
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