AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,44

sur 212 notes
Les histoires de poltergeist, de possession, d'activités paranormales, ça m'a toujours fait flipper...
"L'exorciste", c'est juste pas possible pour moi...
J'en ai des souvenirs atroces de ce film, quand j'étais jeune ado...
Alors, allez savoir pourquoi, ce titre, cette couverture, ce synopsis, m'ont attirée, dès que j'ai vu ce roman dans le catalogue de Sonatine.
Une envie de me confronter à mes peurs, sans doute.

J'ai aimé faire connaissance avec la famille Barrett.
Elle vit paisiblement à Boston, jusqu'au moment où la plus âgée des deux filles va commencer à se comporter étrangement.

Une première partie très réussie.
Il y réside du mystère, des questions, une atmosphère angoissante, en plus des nombreuses références et similitudes avec le film L'exorciste.
C'est tripant !
Et puis, il y a ces extraits de blog, "La dernière survivante".
C'est dans l'air du temps.
On y apprend des tas de choses captivantes et intéressantes, sur le véritable déroulement des événements.
Mais l'histoire prend ensuite un tournant qui m'a nettement moins plu...
La téléréalité, qui aurait pu être un sujet attrayant dans ce contexte, a pris le dessus sur ma peur, mon angoisse.
Ces dernières qui avaient été bien titillées auparavant, n'ont absolument plus été sollicitées... C'est dommage.
Mon attention a été mise à mal.
Par contre, la fin m'a beaucoup plu.
Elle est terrible !
Elle vaut le détour, vraiment !

Je n'ai donc pas été complètement conquise par ce roman.
Je m'attendais à y trouver de l'horreur, du frisson et des phénomènes paranormaux, mais les phrases d'accroche présentes sur la couverture m'ont sans doute trompée...
Qu'on se le dise... Si vraiment Stephen King a tremblé de peur, c'est qu'il n'a jamais lu certains de ses livres !

(Merci, toi)
Commenter  J’apprécie          563
Ce que j'ai ressenti:

J'ai en ma Possession, un nouveau thriller terriblement addictif et j'aimerai vous assurer qu'il a le pouvoir terrible de faire resurgir vos plus intenses angoisses, de raviver des souvenirs de l'Exorciste, de créer une telle fébrilité quand vous tournez les pages qu'il vaudrait mieux avoir en votre Possession, un coeur bien accroché…

(…) mais nous sommes ferrés. Ferrés de chez ferrés.

Entre construction d'une bonne frayeur et déconstruction explicite d'une Possession, ce livre tient son lecteur, par une sorte d'hypnose anxiogène sur des lignes troubles entre religion, démons et malheurs. La télé réalité prend une forme encore plus intrusive et, s'immisce dans les revers des soutanes, où chaque caméra nous montre les reliefs d'un exorcisme…Ce double effet entre ce regard torturé de Marjorie et celui de ces voyeurs mal-intentionnés rajoute un sacré malaise à l'ambiance déjà bien pesante…Et au centre de toutes ces messes basses et hauts cris démoniaques, l'innocence de Merry…

« -Ne vous laissez pas tromper par les mensonges, dit le père Wanderly. »

Derrière tous les artifices de compassion et autres fébrilités du gain de ce monde d'adulte, il y a deux soeurs qui s'aiment, qui jouent, et qui, surtout, se font confiance…Dans l'oeil de Merry, sa soeur c'est son apaisement. Dans l'oeil de Marjorie, sa soeur c'est sa rédemption. Leur relation est touchante. Même au creux de cette famille dysfonctionnelle, qui perd peu à peu ses piliers, cet amour est solide. le fait de lire le point de vue de Merry, huit ans, sur cette période de bouleversements, amène un souffle de fraîcheur, mais n'enlève en rien, de l'effet terrifiant de ses pages…

« Des idées. Je suis possédée par des idées. »

Il se pourrait bien que Possession devienne votre nouveau cauchemar préféré , parce que l'ambiance est très réussie, et c'est plutôt intelligent comme proposition dans la forme du récit. Il a un côté « rétro » avec cette idée de Possession et d'exorcisme d'un autre temps, mais il possède aussi un côté très moderne, avec cette idée de telé-réalité de l'Horreur et le Blog d'une passionnée de l'Angoisse…J'ai été conquise par cette lecture horrifique parce que j'ai eu ce moment tant attendu de tremblements, mais en plus, j'ai aimé la manière dont Paul Tremblay laisse le lecteur répondre à ses démons, à ses questions, à ses peurs…

« Tu pourrais presque sentir les choses-qui-poussent se faufiler entre tes doigts de pied. »

Meilleurs moments du livre:
La scène de la cabane. Franchement, elle est excellente…J'ai eu le frisson!




Ma note Plaisir de Lecture 9/10
Lien : https://fairystelphique.word..
Commenter  J’apprécie          429
Possession est un roman d'horreur, mais pas dans le sens habituel où ce qui fait peur est une créature, un monstre ou un démon.
Ici, ce qui nous crée des picotements dans la nuque, c'est de se rendre compte qu'on ne maîtrise rien, que nos yeux peuvent nous tromper, que notre cerveau peut être persuadé d'avoir compris une situation alors que tout est faux.
Il est question dans ce roman de manipulation, la question est de savoir qui est manipulé et par qui, par des hommes ou des femmes, par des caméras et des micros permettant d'astucieux montages ou par une entité surnaturelle ou démoniaque ?
Tout commence quand Marjorie Barrett, une adolescente américaine de 14 ans se met a avoir un comportement inquiétant.
Ses parents l'emmènent donc consulter un psychiatre, mais rapidement la situation empire et c'est alors auprès d'un prêtre qu'ils vont chercher de l'aide.
Des soucis financiers les poussent finalement à accepter d'être les protagonistes d'une télé réalité devant aller jusqu'à filmer l'exorcisme de leur fille.
Mais tout dérape…
Le roman fait de nombreuses références à des films ou des livres d'horreur cultes et les médias en prennent pour leur grade.
L'auteur décortique le fonctionnement des films d'horreur et par le biais d'un blog, un des protagonistes nous explique comment on peut faire croire ce qu'on veut grâce à des images, des sons et des témoignages orientés.
J'ai beaucoup aimé cette approche différente de l'horreur, une approche plus ancrée dans la réalité actuelle.
Mention spéciale a la fin du roman qui est plutôt réussie.
Je remercie Babelio et les éditions Sonatine pour cet envoi qui a été très apprécié.
Commenter  J’apprécie          390
Titre : Possession
Auteur : Paul Tremblay
Année : 2018
Editeur : Sonatine Editions
Résumé : La famille Barrett habite un pavillon dans une banlieue tranquille du Massachusetts. Marjorie, la fille aînée, commence à manifester les symptômes d'une schizophrénie grave et d'étranges phénomènes bouleversent le quotidien de la famille. Ne sachant plus vers qui se tourner, les parents finissent par accepter l'intervention d'un prêtre exorciste. Exsangues financièrement ils acceptent aussi l'offre généreuse d'une équipe de télévision qui filmera chacun de leurs faits et gestes lors de l'exorcisme.
Mon humble avis : le livre qui a fait trembler de peur l'immense Stephen King, quelques excellentes critiques, un éditeur de qualité et un auteur confirmé, que pouvais-je demander de plus au moment d'attaquer la lecture du dernier roman de Paul Tremblay ? Ceux qui ont l'habitude de lire mes petites chroniques savent que le roman horrifique n'est pas du tout mon domaine de prédilection mais j'étais prêt à faire une exception au vu de l'avis dithyrambique de maître King et puis l'idée de trembler de peur en tournant les pages de ce bouquin n'était pas pour me déplaire. Quelques heures après avoir refermer le livre je dois bien l'avouer : non seulement je n'ai ressenti aucun frisson mais en plus je m'y suis ennuyé comme jamais. Trop d'attente ? Un terrain déjà trop balisé par le cinéma ? Des clichés à la pelle ? Vous l'aurez compris je n'ai pas aimé ce roman, je l'ai survolé sans ressentir la moindre émotion si ce n'est une vague empathie pour les deux fillettes. Pour couronner le tout Tremblay adjoint à son texte des extraits d'un blog quasiment illisibles et l'irruption d'une équipe de télé-réalité dont on se demande bien ce qu'elle vient faire là. Non décidément je n'ai pas aimé.
J'achète ? : Toujours embêtant de faire une chronique négative, toujours pénible de critiquer le travail d'un auteur qui a surement suer sang et eau pour écrire son bouquin. Peut-être n'étais-je pas dans l'état d'esprit adéquat pour une telle lecture, peut-être suis-je encore une fois passer à côté d'un texte ? Tout est envisageable. Il n'empêche qu'à la lecture d'autres avis positifs de blogueurs je me demande si nous avons lu le même roman. Si l'on exclut Stephen King (lu il y a bien longtemps) je n'ai pas de souvenirs de lectures effrayantes, d'autres seront surement plus qualifié pour juger d'un tel roman.
Lien : https://francksbooks.wordpre..
Commenter  J’apprécie          322
Le concept de la possession démoniaque est aussi fréquent dans le genre horrifique que les maisons hantées, les zombies, les vampires, etc. Par conséquent, ça n'est pas sans difficulté qu'un auteur se l'approprie pour en faire un roman sans tomber dans le recopiage de précédentes oeuvres.

Je tire mon chapeau à Paul Tremblay. Son récit démarre quinze années après les événements survenus chez la famille Barrett. La narratrice est Meredith - Merry - la plus jeune des deux soeurs. Marjorie, son aînée, alors âgée de quatorze ans (et Merry huit), a développé des comportements de plus en plus bizarres et inquiétants. Ce qui n'arrange pas le climat familial entre un père licencié et au chômage depuis un an et demi, et une mère qui travaille mais angoisse sur les fins de mois difficiles.
Fervent catholique, le père songe à demander le secours de l'Église pour sa fille, là où les consultations psychiatriques ne donnent rien. Décision est prise également de laisser une équipe de tournage d'une production de télé-réalité - moyennant finances - filmer leur famille et les moments psychotiques de Marjorie. Ce, jusqu'à l'exorcisme.

S'il y a des scènes fortes avec l'adolescente en proie à des crises terribles et terrifiantes aux yeux de sa petite soeur, pour ma part, l'horreur véritable réside dans le voyeurisme bestial et aberrant du reality-show et l'accord donné par les parents pour cette mascarade médiatique quasi pornographique.
L'auteur alterne d'ailleurs les points de vue entre le récit de Merry et les posts d'un blog qui décortique avec rigueur et références honorifiques à l'appui, les épisodes de cette émission.

A travers les souvenirs de Merry, c'est la déliquescence de sa famille qui apparaît. le couple bat déjà de l'aile, le chômage enfonce un clou supplémentaire, les prises de bec sont incessantes et la religiosité croissante du père à mesure de la dégradation de l'état de son aînée amplifie le caractère étouffant et oppressant du roman. La petite Merry m'a beaucoup plu avec ses difficultés, du haut de ses huit ans, à comprendre tout ce qu'il se passe. Son adoration pour sa grande soeur, le modèle à suivre, souffre des crises où Marjorie la menace et l'effraie.

Je ne m'attendais pas du tout au dénouement donné par Paul Tremblay, et c'est tant mieux. La surprise n'en est que meilleure... si j'ose dire. J'ai apprécié le flou constant qu'il maintient quant à l'état véritable de Marjorie. Possession? Folie psychotique? Schizophrénie? Manipulation? Comédie? Dur de déterminer le vrai du faux, d'autant plus avec la présence des caméras et des directions données par le directeur de production pour "pimenter" les discussions et les moments en famille (moi aussi je vomirais tout vert avec ça à la maison!).

En conclusion, une lecture très prenante, un coup à passer une nuit blanche dessus (pratique avec le passage à l'heure d'hiver : une heure de lecture de gagnée). Moins roman d'horreur que psychologique, moins effrayant que dérangeant. Certaines hypothèses et argumentations apportées par le blog sont en outre très intéressantes. En tout cas, entre autres choses, le livre n'a fait que confirmer ce que je pensais déjà de la télé-réalité. Et ce n'est pas du bien.
Commenter  J’apprécie          290
Je sors vraiment déçu de cette lecture, j'adore regarder des films d'horreur mais peut être en ai-je vu beaucoup et du coup je vois vite arriver les rouages, niveau lecture j'ai l'impression que cela marche encore moins bien sur moi, je n'ai pas le souvenir d'avoir déjà été horrifiée par une lecture.

Une famille de composée de 4 personnes dont 2 jeunes filles va être confronté à des choses étranges que fait leur ainé, au début elle fait certaines actions qui semblent être pour effrayé sa soeur plus jeune, elle se rend dans sa chambre la nuit emprunte ou déplace des objets sans faire de bruit puis elle se met à lui raconter des histoires étranges également.

Et puis petit à petit elle semble comme posséder par quelque chose se mettant à parler plusieurs langues différentes et avec différentes voix. Son père en parle au prêtre pour faire quelque chose pour elle mais la famille ne pouvant pas le rémunérer la décision d'en faire de la télé-réalité est prise afin de pouvoir libérer la jeune fille.

L'idée aurait pu être intéressante mais malheureusement ici elle ne fait pas du tout crédible, de même que les pages qui émane d'un blog, aucun frisson donc à l'horizon.

Une lecture vraiment décevante dont j'attendais beaucoup.

Commenter  J’apprécie          261
Un titre, une couverture, l'auteur joue sur nos peurs les plus profondes…

Sans être un gage de réussite, la petite phrase de Stephen King, fait son effet… Pour peu que l'on commence sa lecture, en pleine nuit…

Nuit, noire et profonde… Et on commence à flipper…

Je recherche désespérément LE livre qui arrivera à me faire peur… Cette peur qui te prend aux tripes, qui te prend dans ses griffes… Il y a bien longtemps que je ne l'ai pas ressenti… du coup avec ce titre, j'espérais…

Marjorie Barrett, une adolescente américaine de 14 ans se met à avoir un comportement bizarre. Ses parents l'emmènent consulter un psy, mais la situation empire et devient incontrôlable…. Ils se tournent vers un prêtre… N'arrivant plus à joindre les deux bouts, entre le chômage du père, les frais médicaux… La famille accepte de faire partie d'une télé réalité allant jusqu'à filmer l'exorcisme de leur fille…

Punaise, rien que ça c'est glauque… Une histoire de possession à notre époque…

La première partie est une plongée dans l'angoisse, la peur. L'auteur, nous rend spectateur de l'histoire de cette famille qui va vivre l'horreur.

Le tout raconté par les yeux d'une gamine de 8 ans…

Les faits sont exposés, pour rendre la lecture très visuelle et ça match bien, puisque de lecteur on devient spectateur, comme dans un bon film d'horreur… D'ailleurs le roman est parsemé de références à des films d'horreur cultes et pour les amateurs du genre c'est un vrai plaisir.

Dans la deuxième partie, même si l'horreur est présente, elle change de camps et là je dois dire que l'auteur a complètement retourné la situation, pour en faire un exposé décortiqué.

La téléréalité en prend pour son grade et le lecteur jubile de découvrir les dessous d'une émission à sensation… Car c'est de ça qu'il est question… Faire de l'audimat sur le dos du malheur des gens… Comment les images, les différents témoignages, peuvent être orientés pour que l'émission fasse sensation..

On se fiche pas mal de cette gamine possédée, d'ailleurs l'auteur brouille les pistes et c'est carrément flippant. Car le plus flippant, n'est pas le démon qui se tapi dans l'ombre…

Et là, chapeau à l'auteur, qui en partant d'une histoire d'horreur arrive à changer son fusil d'épaule et nous propose un excellent thriller. Mais pas du thriller dont on l'habitude !

Avec une plume très visuelle, l'auteur arrive à nous faire peur en construisant une narration bien flippante par la voix de la petite soeur… A travers son regard, le lecteur découvre l'horreur dans ce qu'elle a de plus tangible et de plus glacial…

L'auteur aurait pu se contenter, d'une pâle imitation de l'exorciste… Pourtant, il construit pour ensuite déconstruire en épluchant chaque scène et permettre au lecteur de s'approprier complètement cette histoire qui devient bien glauque.

Un thriller-horrifique jubilatoire, tellement bon et digne d'intérêt, même si le lecteur s'attend à tout autre chose, c'est tellement surprenant qu'il est scotché.

La construction est machiavélique, à l'ère de la télé-réalité et des médias, l'horreur change de camp. le lecteur aura le choix entre plusieurs interprétations, ce qui lui permet de s'approprier encore plus l'intrigue, permettant une réflexion, même plusieurs jours après avoir refermé le livre.

Je ne dévoile rien de l'intrigue, de la trame construite par l'auteur, il faut le lire pour s'en imprégner, et vivre les rebondissements qui en valent vraiment la peine.

Je remercie les éditions Sonatine pour leur confiance et NetGalley, grâce à qui j'ai pu découvrir cette plume vers laquelle je retournerai avec plaisir.
Lien : https://julitlesmots.wordpre..
Commenter  J’apprécie          240
Voilà un roman bien surprenant !
Après avoir lu L'Exorciste de William Peter Blatty et vu l'adaptation, et vu presque tous les films plus ou moins similaires, on se dit qu'on a fait le tour de la possession démoniaque et que ce n'est plus la peine de s'y pencher. D'ailleurs, j'étais loin d'imaginer qu'il existait d'autres romans sur le sujet, pensant qu'avec L'Exorciste, on ne pouvait pas faire mieux.
Et voilà ti pas que ma bibliothécaire, qui voulait faire une p'tite table Halloween, place ce livre entre bit-lit et Stephen King, faisant ainsi appel à ma curiosité.
Intriguée, je prends Hex de Thomas Olde Heuvelt et Possession de Tremblay, persuadée à tort que personne n'arrive à la cheville de Stephen King lorsqu'il s'agit de faire peur... Et oh surprise, Hex déjà bien singulier avec son thème de sorcière, voilà que Possession me saisit également!!
Et pourquoi donc? Est-ce parce que la transformation démoniaque d'une adolescente est décrite à travers les yeux d'une petite fille de 8 ans? Est-ce parce que cette petite fille de 8 ans déborde d'amours pour cette soeur emprisonnée par un démon? Est-ce parce que contrairement à L'Exorciste, ce roman nous place toujours dans le doute entre la maladie et la possession? Est-elle malade ou vraiment posséder? Est-ce une métaphore de la transformation de l'enfance à l'adulte? Y 'a t-il un message métaphorique derrière ou est-ce brut de décoffrage? Est-ce une critique du patriarcat? Est-ce parce que l'évènement est également porté à l'écran à travers une émission de télé-réalité? Tant de sujets qui me laisse avec un sentiment de perplexités.
Stephen King dit avoir eu peur en lisant ce roman. Personnellement je n'ai pas eu peur, mais j'ai été tellement happé par tous ses mystères, que je l'ai lu d'une traite. J'ai su après ma lecture que ce roman avait eu le pris Bram Stoker 2015. Il le mérite bien.
Commenter  J’apprécie          230
Massachusetts, la famille Barrett est une famille au premier abord plutôt normale, avec des soucis normaux. Malgré des problèmes financiers dus au chômage prolongé du père, les parents tentent tant bien que mal d'offrir une vie saine à leurs deux filles. Cette petite routine va être chamboulée, lorsque la fille aînée, Marjorie, va commencer à avoir des réactions étranges, limite psychotiques. Ses réactions devenant de plus en plus angoissantes, la famille décident de faire appel à un prêtre qui va rapidement conseiller de procéder à un exorcisme, car la jeune fille paraît posséder par un démon plutôt coriace. En vue du gain proposé, la famille accepte que son quotidien soit filmé.

Possession de Paul Tremblay est un roman qui m'a finalement laissé un peu sur ma faim. Toute l'intrigue est suivie à travers le regard de Merry, la plus jeune des soeurs. Son regard de jeune fille innocente qui voit sa grande sœur se transformer et jouer avec elle ainsi que celui d'une femme qui a du mal à se reconstruire offre des points de vue intéressants à suivre.

Possession est un roman qui sait faire monter en pression. le roman se lit fluidement malgré des passages assez lents. Les passages effrayants (il y en a quelque uns qui ont réussi à me mettre plutôt mal à l'aise) se font parfois attendre.

Je ne suis pas particulièrement une adepte du genre horrifique que ce soit au niveau littéraire (cela m'arrive quelquefois d'en lire mais cela reste rare) ou cinématographique (je ne peux pas, je ne peux pas!). Paul Tremblay, on le sent dans ce livre, est un grand fan de ces différents genres. Possession est un roman très bien documenté à ce niveau-là, on le ressent notamment dans les passages « blog » du roman. Ces moments sauront fortement ravir notamment les fans du cinéma de genre.

Bien que l'intrigue soit plutôt bien conçue et que le point de vue offert par Merry soit intéressant à suivre, le roman m'a laissé un peu de marbre. Les passages malaisant se font attendre et sont peu nombreux. le final est un peu brouillon et m'a laissé pleine de déception en fermant la dernière page alors que finalement la lecture du roman entier avait été particulièrement fluide et prenante. Paul Tremblay reste cependant un auteur à suivre !
Commenter  J’apprécie          230
Possession !
Un titre qui appelle à la frayeur, la première de couverture renforce ce sentiment car il est vrai que la fille sur la photo est assez flippante.
Il est écrit également que l'histoire a effrayé Stephen King, c'est le genre de phrase d'appel dont on se méfie, mais ici ça fonctionne, le roman est vraiment flippant pour peu qu'on le lise dans la pénombre, donc promesse tenue, la peur est là.

Vous me direz on a déjà "L'Exorciste", oui c'est vrai mais ça commence à dater, ici avec "Possession" on est complètement dans cet esprit mais avec l'inclusion de la télé réalité !!
Méfiance vous me direz, la télé réalité c'est pas terrible, oui, mais ici on en découvre surtout les dessous, ce que l'on ne nous montre pas d'habitude. (Bon si mais dans la série us "American Horror Story" saison 6 "Roanoke" qui mélange possessions, maison hantée et télé réalité, avec Kathy Bathes, Lady Gaga, Angela Bassett et Sarah Paulson entre autres). le mélange est plaisant, il fonctionne bien.

Les personnages sont assez inquiétants, nous suivons l'histoire du point de vue d'une petite fille de 8 ans dont la grande soeur est l'objet de la possession et dont les parents sont complètement dépassés.
Une maison américaine assez classique sert de décor, rien de plus mais ça le fait.

La première partie du roman est flippante et angoissante à souhait, pour ensuite basculer entre peur et thriller, même si le choix de l'auteur est osé de passer de l'horreur au thriller en plein milieu, c'est cohérent et nous sommes tenus en haleine jusqu'au bout, avec un final très surprenant et qui à lui tout seul porte tout le roman. Bluffant.

J'ai apprécié ma lecture même si je m'attendais à quelque chose de différent, c'est un peu la force du livre, il surprend, c'est original et l'auteur peut se targuer de faire un "Exorciste" moderne.

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
Commenter  J’apprécie          200




Lecteurs (491) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}