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sur 703 notes
- PERCEVAL OU LE ROMAN DE GRAAL-

Je connaissais que les légende arthurienne à partir du dessin animé fait par Disney, de Shrek 3 ou encore de la série Kaamelott sur W9. C'est alors que je décide de m'aventurer dans ces romans lié aux chevalier, à des codes et à l'honneur. On sent bien que dans ces romans, le monde est assez bien construit avec des personnages eux aussi construit ( le roi Arthur, Gauvain ou encore Perceval).

Parlons de Perceval ou de Beau seigneur, je le trouve personnellement très bête mais après être chevalier, après au début du romans on dit que les Gallois sont sots mais lui s'est même après son évolution qu'il est sots ( il est restée cinq ans à errer dans la forêt en tant que chevalier ! ), de toute façons mon préférée est Gauvain, un personnage très courtois, intelligent, bon qui attire que des ennuie comme quand on lui vole son cheval ou qui se fait prisonnier par des bourgeois et que ce fut le Roi qui a du le sauver.

Les combats sont assez intéressant à lire, tellement qui son bien écrit. Après c'est vrai que de temps en temps, on peut trouver le roman long ou encore assez confus car un moment donner on change de point de vue à Perceval de Gauvain. Ou il y a des moments, ou il y a pas d'enjeux mais en lisant ce livre, c'est un monde qu'on entre, celui des chevalier et de la table ronde et c'est ce que j'ai aimée !

Carlaines
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Chrétien de Troyes meurt avant d'avoir finit son oeuvre, et malheureusement le découpage de celle ci entre l'oeuvre originelle et la fin reprise par de multiples auteurs m'a été trop visible, trop clivante.

J'ai beaucoup aimé lire toute la première partie, le vieux français, les tournures de phrases qui aujourd'hui semblent alambiquées.
Le personnage de Perceval, tout d'abord très naïf, à qui on a caché le monde, est attachant, même lorsqu'il devient protecteur du graal il reste le personnage des premières pages.

Cependant j'ai eu du mal a vraiment me plonger dans le livre, dans la deuxième partie, les raccourci pris qui nous font sauté d'une aventure à l'autre ont haché ma lecture.

Un classique important pour la légende arthurienne malgré tout.
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Un livre merveilleux, au sens médiéval du terme, c'est-à-dire un livre qui étonne et fascine ! Il me semble que c'est une très bonne première lecture pour quiconque aimerait découvrir la littérature arthurienne du Moyen Âge.
Quelques passages absolument magnifiques, notamment la célèbre scène des gouttes de sang sur la neige et de l'oubli de Perceval, ou encore celle de la première apparition du Graal.

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Un retour 1000 ans en arrière avec Perceval de Chrétien de Troyes. dans ce livre, nous suivons les péripéties de Perceval le Gallois qui devient chevalier et jure de défendre ceux dans le besoin. Ses aventures le conduiront à la Table Ronde où il rencontre le roi Arthur et ses compagnons. le récit raconte également les aventures de du chevalier Gauvain. La quête de Perceval l'amène aussi à approcher le Graal et dès lors il ne cesse de le poursuivre ...

Perceval ou le roman du Graal est un classique écrit par Chrétien de Troyes. Dans ce récit, on retrouve les clefs du roman chevaleresque du Moyen-Age. Ayant déjà lu Yvain le chevalier au lion, j'ai eu plaisir à replonger dans les épopées de la Table Ronde. J'ai trouvé cet ouvrage plus décousu : le fait d'alterner entre Perceval et Gauvain casse un peu le rythme, qui d'ailleurs est haletant. Pas de repos pour les chevaliers ! Perceval étant un ouvrage inachevé, le livre se poursuit avec le Manuscrit de Mons qui évoque les continuations de Perceval et imagine la fin de l'histoire. Cet ouvrage contient au final beaucoup d'aventures voir même trop mais difficile de le reprocher à un ouvrage millénaire !

Une belle plongée dans l'esprit chevaleresque du Moyen-Age que je recommande à tous pour savoir si Perceval finira enfin par mettre la main sur le Graal ou non.
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Les chevaliers de la Table ronde, le roi Arthur, le Graal, … tout ça berce mon imaginaire depuis tout petit. Dessins animés, films, romans, fantasy : les références se retrouvent partout. Il était donc temps d'aller à la source même de ces légendes, en commençant par Perceval et ce fameux Graal que certains cherchent encore obstinément aujourd'hui.

Le récit est un roman d'initiation assez classique, avec Perceval, ne connaissant rien du monde, mais décidé à le parcourir pour prouver sa valeur. Brute, un peu benêt, sans religion, le Gallois n'inspire pas franchement la sympathie dans les premiers instants. Mais avec l'aide des gens qu'il rencontrera, il finira par s'élever, tant dans la société que spirituellement, pour accomplir sa destinée.

Difficile évidemment de juger un roman qui date de mille ans. Je n'ai pas les références culturelles de l'époque et ne peut voir l'histoire qu'avec mes yeux de lecteur moderne.

Une chose qui m'a frappé est le côté très factuel du récit, sans s'embarrasser de considérations psychologiques ou introspectives des personnages – ce qui ne m'a pas toujours facilité la vie : par exemple, lorsque Perceval échoue sa première quête près du Roi pêcheur, sa faute et ce qu'il aurait dû faire à la place n'étaient pas très clairs pour moi.

Certains tics d'écriture m'ont également paru très naïfs. Ainsi, les membres d'une même famille ne se reconnaissent jamais lorsqu'ils se rencontrent. Perceval ne reconnaît même pas sa fiancée quand il la retrouve après un an de voyage ! Perceval n'hésite pas non plus à se qualifier de « plus pur chevalier » alors qu'aujourd'hui, on attendrait plus de modestie d'un héros. Les descriptions des combats sont également extrêmement répétitives.

Le roman donne également la part belle à la Courtoisie : les paroles données sont sacrées, on n'hésite pas à secourir veuves et orphelins, on fonce tête baissée à l'aventure.

Enfin, on voit l'importance de la religion : le signe de croix est une arme redoutable, la progression de Perceval est en grande partie due à ses participations assidues à toutes les messes possibles et son respect du clergé. Il y a même quelques diatribes sorties de nulle part – par exemple contre les relations homosexuelles masculines et la description des tortures qui attendent ses adeptes en Enfer – qui semblent plus des messages destinés aux contemporains qu'une composante essentielle du récit.

Content d'avoir découvert Chrétien de Troyes, mais le récit est un peu trop daté à mon goût pour que je puisse y prendre un plaisir entier.
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Dans une forêt éloigné de tous, un jeune garçon est élévé par sa mère veuve. Perceval grandit heureux mais méconnaissant tout de la civilisation. Un jour en promenade, il croise des chevaliers qu'il croit d'être d'abord des démons puis des anges. Il finit par apprendre ses origines et quitte pour la première fois sa demeure pour l'extérieur où il arrive à la cour du roi Arthur. Celui-ci lui demande alors de partir en quête du Graal. Perceval se met alors à l'aventure, qui sera riches de péripéties aussi bienheureuses que malheureuses...
Le Conte du Graal est avec le Chevalier de la Charrette et le Chevalier au Lion, le plus connu des romans de Chrétien de Troyes un des bâtisseurs du mythe arthurien. Il instaure en effet pas seulement un personnage (Perceval) mais aussi un élément central associé au Roi Arthur, le Graal l'artefact magique que tous recherchent pour ses valeurs spirituelles puisqu'elle recueillit le sang du Christ : désormais toutes les fictions arthuriennes incorperont à leur manière ce Graal devenu indissociable par la suite au roi breton et son ordre chevaleresque (qui aurait pu très bien être aussi un bocal d'anchois... :) ). . Malgré son statut inachevé car jamais son auteur ne le terminera, il inspire par la suite d'autres grandes oeuvres du Moyen-Age comme Parsifal de l'allemand Wolfram von Eschenbach qui donnera bien des opéra à Wargner.
Le Conte du Graal est avant tout le récit d'une initiation d'un héros, mais un héros bien atypique qui donne la saveur à ce roman. Car Perceval est bien un nice, un naif et pas du tout (au début du moins) un valeureux guerrier sûr de lui. Il accumule des gaffes au cours de son apprentissage, entre embrassage non autorisé d'une damoiselle ou ne pas tenter d'interroger les porteurs du Graal sur l'objet en question (et qui ont souvent des conséquences bien... désagréable pour lui, c'est pas faux). Mais Perceval a une candeur, une modestie et une sincérité certes enfantine mais qui le distingue et l'élève parmi les chevaliers opportunistes et brutaux dont il s'entoure. Car en effet, ici la chevalerie n'est vraiment reluisante, les hommes ne partant que pour la gloire et leurs propres intêrets et non pour défendre la veuve et l'orphelin. Il faudra la pureté de coeur et d'esprit à ce jeune nice pour restaurer l'ordre et la bonté perdue de la Table Ronde. Toutefois, et c'est bien dommage, le roman ne révèle pas si Perceval découvre le Graal car il passe tout de suite à Gauvain, le séducteur intempéré que je trouve bien ennuyant dedans tout comme ses aventures qui me sont bien plates. Mais qu'on n'y prend pas garde, avant l'intervention tardive de Galaad fils de Lancelot, c'est bien notre nice gallois qui est dévolu de dénicher le Graal et bien des adaptations ultérieures de la légende vont la comprendre (notamment celle du magnifique film de Boorman).
C'est aussi un bel roman sur l'époque de Chrétien de Troyes qui abonde en détail (pourtant simple et jamais profondément décrits) sur la vie des chevaliers et des nobles au XIIeme siècle avec un regard acéré et critique sur les distorisions entre l'idéal chevaleresque et la réalité avec toujours cette pointe d'humour qui se niche dans les vers.
Absolument un roman arthurien toujours chouette à lire, que même les plus jeunes peuvent lire dans sa traduction et que petits et grands peuvent parcourir avec Perceval le monde arthurien et la quête fascinante du Graal ainsi qu'un héros attachant et valeureux. Ce qui compte, c'est les valeurs comme il le dirait.
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Littérature médiévale des années collège, roman de chevalerie, quête du Graal, un roman d'aventure intemporel.
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tout à fait affreux. 0,5/20
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Sans doute en cours d'écriture à la mort de Chrétien de Troyes (aucune oeuvre contemporaine ne mentionne le récit complet), ce roman semble à peine ébaucher la quête du Graal promise… Serait-on en face d'un début d'épopée ? La popularité de l'auteur, mais tout simplement les thèmes et la quête promises ont motivé de nombreux auteurs qui ont tenté d'en écrire la suite. En cela, le Conte du Graal représente à merveille la littérature du Moyen-Âge et sa composition très souvent collective (divers auteurs, puis conteurs, trouvères et jongleurs, qui écrivent, modifient, complètent, adaptent, traduisent ou transcrivent… et réalisent une légende ou constellation d'ouvrages – complétés d'illustrations, de peintures, de broderies, sculptures… chaque poète se permet d'ajouter un épisode inédit). C'est sans doute le roman, la légende, qui a marqué et imposé la vision des chevaliers jusqu'à aujourd'hui. L'imaginaire du temps des chevaliers est vendu aux enfants comme partie de l'histoire du Moyen-Âge. Films, Playmobil, déguisements, jeux de société… La féerie qui habite le récit a inspiré la naissance du genre de l'heroic-fantasy, les plus célèbres représentants étant le Seigneur des anneaux de Tolkien et le Trône de fer de George R. R. Martin. Pourtant, on sait très bien, que d'un point de vue historique, le monde des chevaliers ainsi présenté n'a jamais existé (« ça ne s'est pas passé comme ça », comme le dit Therry Jones des Monty Mython dans le documentaire Sacré Moyen-Âge, 2004). Pourquoi donc cette affabulation ?
Les figures héroïques de la chevalerie sont effectivement fausses mais ont pour objectif essentiel d'influencer les comportements, de diffuser un nouveau modèle positif du seigneur noble, de manière à changer la société de Cour. Les chevaliers de la cour d'Arthur se battent contre d'autres chevaliers sans valeur (mauvais) – il y a une allégorie du combat culturel que mènent les troubadours pour l'éducation de leurs pairs (C'est pourquoi Don Quichotte de Cervantès, tout en se moquant de la fausseté des romans de chevalerie, souligne la noblesse et la richesse du rêve naïf et utopique de Quichotte). Comme l'explique bien Tzvétan Todorov dans Critique de la critique (1984), le discours littéraire a davantage à voir avec le discours de croyance, mythologie, fable…, qu'avec le discours de vérité, histoire et sciences. Il a donc pour fonction de représenter, d'exprimer les aspirations, les rêves, les ressentiments, des hommes, davantage que leur réalité.
Les chevaliers, bien que de familles importantes, recevaient alors peu d'éducation, ils ne connaissaient pas le latin ou très peu, ne savaient donc ni lire ni écrire. Ils étaient plutôt des militaires, préoccupés d'expéditions visant à l'enrichissement, à l'accroissement du domaine de seigneurie… Et quand ils revenaient de guerre, ils festoyaient dans des banquets dignes de nos ancêtres les Gaulois. Ils n'allaient à l'Église que pour suivre les traditions et non pas foi. Les valeurs chrétiennes avaient peu cours sur le champ de batailles : l'on épargnait les ennemis seulement dans le but de réclamer rançon. Les chevaliers s'occupaient peu d'aller délivrer des princesses enfermées dans des tours ou de faire une cour avancée à des femmes mariées, les mariages étant souvent arrangés pour raisons politiques, empêcher une guerre étendre un domaine et donc concurrencer celui d'un autre seigneur, les autres femmes étaient du butin de guerre ou se prenaient si l'occasion se présentait… En cela, malgré les exagérations, le monde de la chevalerie était mieux représenté par les chansons de geste, les milliers de morts, le patriotisme et les alliances, les vengeances et les trahisons, les croisades pour raison politique ou d'enrichissement… Comment réformer cette culture de la virilité, de la possession par la violence, du machisme du plus grand territoire et de la plus grande lance ?
La courtoisie qui s'exprime dans les romans de chevalerie est un mouvement culturel visant à passer de l'aristocratie militaire (légitimation des privilèges par la force) à une aristocratie de l'éducation (légitimation par l'éducation) : la parole sûre et prudente, la politesse, la galanterie, la pitié, la charité chrétienne, la défense du bien et des faibles…
Perceval ou le Conte du Graal est à sa manière un roman d'apprentissage. Apprentissage des codes de la chevalerie et de la Courtoisie chrétienne. le personnage de Perceval est un jeune homme, grandi dans la naïveté, loin du monde militaire. Il a ainsi le coeur naïf, pur. Il représenterait volontiers le lecteur ou le jeune noble auditeur du roman mais sa totale naïveté le place également dans une position d'objet de moquerie. le comique du roman, tel que serait celui de Candide, ou celui d'un Pierre Richard, est basé sur le rire provoqué par l'inadaptation du personnage à cet environnement. Son comportement fait rire même les jeunes qui ont tout de même une idée du monde de la chevalerie. Il va recevoir les apprentissages de la vie et de son rôle social, par les conseils de sa mère et du maître chevalier Gornemont, par la leçon de ses propres erreurs et par le modèle d'un chevalier comme Gauvain. Ce sont ainsi différentes méthodes pédagogiques qui opèrent : l'amour maternel (instruction traditionnelle par l'amour et l'autorité familiale) marque la sensibilité du jeune Perceval, l'autorité de l'expérience du vieux chevalier, l'apprentissage par l'action et par la leçon de l'erreur, le modèle de Gauvain le parfait chevalier. Une dernière technique d'apprentissage pourrait être la révélation : que ce soit l'apparition du roi pêcheur qui pourrait être simplement vécue comme un rêve, ou le signe de l'hirondelle blessée dans la neige qu'on pourrait ne pas voir, l'extraordinaire bouleverse le jeune et doit l'amener à un autre niveau de sensibilité, d'amour et d'ambition, un esprit supérieur doté des valeurs chrétiennes. le Graal, qui deviendra concrètement un symbole chrétien (le saint calice) dans l'oeuvre de Robert de Boron, n'est-il pas logiquement le symbole de l'accession à un autre niveau de l'humanité ? Au début du roman, Perceval est moqué alors même qu'il possède les valeurs guerrières tant reconnues de son époque, mais celles-ci le mènent à l'échec et au malheur. Il ne triomphera et ne deviendra légende qu'en portant à travers sa quête du Graal les valeurs de la courtoisie et de la chevalerie.
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Perceval est un jeune homme simple qui va s'engager dans la chevalerie et connaître des aventures dans ce nouveau monde qu'il va apprendre à connaître, celui de la chevalerie et de ses codes. Tout cela sans oublier le roi Arthur et sa cour, le cadre du Moyen Âge.

Ce récit, assez simple, de Chrétien de Troyes est intéressant pour son divertissement : il n'est pas difficile à lire, est plutôt court et a un schéma narratif simple. En bref, on comprend à sa lecture que, malgré la langue quelque peu vieillie de la traduction, il est parfaitement accessible à des collégiens.

Cependant, je pense que, même plus tard, il est intéressant de lire les oeuvres de Chrétien de Troyes, ne serait-ce que pour s'amuser ou pour se renseigner sur les coutumes de la période obscure qu'est le Moyen Âge.

Et il y en a des éléments à observer tout de même. Déjà, on remarque très vite que la femme peut avoir un peu de pouvoir, mais elle est surtout un personnage secondaire, la dame à sauver des contes pour enfants. de plus, l'enjeu principal de Perceval reflète celui, très simple, des chevaliers : gagner des combats pour gagner de l'honneur.

Donc en soit, Perceval ou le conte du Graal est un récit qui peut être amusant, néanmoins, ce n'est que distrayant et, très vite, le récit devient redondant, abordant toujours les mêmes thèmes, des aventures similaires...

Un seul petit élément à préciser : Chrétien de Troyes est mort avant de finir Perceval ou le conte du Graal, donc le récit se termine sans que l'on n'ait de véritable fin.
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