Un mois sous les mers

La soudaineté du naufrage du vaisseau "Van Diémen", qui s'est déchiré sur un récif sorti de nulle part en pleine mer, ne laisse que deux survivants, à moitié morts de froid, de faim et de soif, au fond du seul canot de sauvetage mis à la mer.
Odile Armstrong et Maxence Fourcault sont, bientôt, recueillis par un mystérieux navire qui est, justement, à la recherche de ce récif.
Une des plus extraordinaires sommités de la science moderne, le professeur Théodore Randal, mis au banc de la communauté scientifique, du fait même de la hardiesse de certaines de ses théories et son fidèle associé Mr William Stanton sont à bord et semblent en savoir plus qu'ils ne le devraient sur ce dramatique naufrage.
Le récif meurtrier retrouvé, il se révèle comme un passage qui descend jusqu'aux entrailles de la terre sous l'océan Pacifique.
Et, bientôt, une expédition part pour explorer ce monde souterrain inconnu et surprenant, qui découvre bien des choses saugrenues à la lumière d'une lueur radioactive.
Ils suivent le cours d'une rivière où l'eau semble vivante, où les rochers peuvent être magnétiques et où les plantes et les poissons s'avèrent être des minéraux,
pour parvenir, enfin, devant l'atelier d'un curieux archéologue et d'être faits prisonniers par les gardiens de la lumière orange....
Ce charmant récit, publié en 1945, fait immanquablement songer à "Voyage au centre de la terre" de Jules Verne mais s'en démarque pourtant grâce à un élément supplémentaire qui le transforme en vrai roman de science-fiction et dont on ne peut rien révéler - sous peine de gâcher le plaisir de sa lecture.