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4,11

sur 2749 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un roman pleins d'émotions, une histoire vraiment touchante.

Ce livre traite d'un sujet douloureux et injuste ; l'abandon d'un enfant par sa mère… Par « chance », Lucette est présente pour lui, elle le recueille et lui apporte l'amour. Mais aucun amour ne peut remplacer celui de sa maman, de ses parents.

Jean est un petit garçon maladroit, sensible, et si fort et courageux. Il comprend assez vite que sa maman ne reviendra pas de sitôt… J'ai eu tellement de compassion à son égard, il est si attentionné. Et Lucette est tellement une bonne personne, tout comme sa tante.

Je peux comprendre la volonté de Marie de vouloir changer de vie, surtout dans les années 60, qu'elle quitte le père absent et irrespectueux de Jean pour tenter sa chance à Paris. Mais je ne peux comprendre qu'elle laisse son fils, alors qu'à côté elle fait sa vie à Paris…

Je sais que Marie aime son fils, qu'elle aurait surement aimé faire mieux pour lui. Mais Jean me fait tellement de peine, et c'est l'histoire de beaucoup d'enfants. Espérer toujours un signe de sa maman. Attendre, pendant un temps trop long, qu'elle vienne te chercher pour enfin être avec elle. Souffrir, en silence, et espérer, toujours, même malgré soi.

Ce n'est pas un roman d'action, mais d'émotions, tristes pour la plupart, mais Lucette a été le rayon de soleil de ce roman. C'est un livre qui mérite tellement d'être lu !
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Salut,

Une merveilleuse lecture. Une rencontre d'un magnifique duo auquel l'on ne s'attend pas.

Aurélie Valogne m'a emporté dans la réalité d'une époque à laquelle je ne m'attendais pas.

Ce bouquin mène à réfléchir quels sont les moments de bonheurs les plus simples de la vie.
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Voici un second livre d aurelie valognes. J ai aimé ce livre frais et agréable à lire. Ce roman elle s est inspirée d une histoire vécue par son père puis elle a imaginé un peu le reste autour. l'abandon de son fils pour le laisser à sa grand grand-mère. Les personnages sont touchants moi il m a ému ce petit garçon avec sa même sucette. Il a un bon fond et il est très dégourdi. J ai aimé le décalage de génération. J ai eu des moment de tendresse et de rigolade puis j ai pleurer. Pour ce deuxième roman, j ai autant apprécié que le même dans les orties.
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Le roman s'ouvre en juillet 1968, avec Jean 6 ans, qui est très attachée à sa mère, une serveuse de 28 ans. Son père, marin pêcheur, est rarement présent. Une nuit, Marie le conduit le conduit chez sa grand-mère Lucette à Granville et part s'installer à Paris, à la recherche d'une vie différente.
Jean apprend alors à partager le quotidien de sa grand-mère (visite hebdomadaire au cimetière, la messe...) puis joue à la plage avec ses cousins.
En quelques lignes, avec un style accessible, l’auteur parvient à nous transporter en Normandie en dans les années 1970. Son sens de l’observation des lieux et des relations entre les protagonistes contribue à créer une ambiance authentique et familière pour cette histoire qui fait du bien. L’auteur évoque également dans ce roman la conditions des femmes, les changements qu’ont pu apporter le mouvement de 1968 dans la société et le fossé qui s’est creusé entre les générations mais également le rôle de parent.
Lien : https://www.carnetsdeweekend..
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Jean est confié à sa grand-mère le temps que sa mère trouve un emploi et que sa situation se stabilise à Paris. Mais tout ne va pas se passer comme prévu...

Un roman riche en émotions. L'écriture simple permet une lecture aisée. Les personnages sont attachants et complexes. On a envie de savoir ce qui va se passer pour ce petit garçon.
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Comment ne pas être touchée par ce petit Jean confié à sa mémé du jour au lendemain pour une période supposée être courte et qui va se prolonger bien au-delà de ce qu'il imaginait. Comment ne pas être révolté en même temps que lui par ces adultes qui devraient le faire passer avant tout, à savoir ses parents, qui ne pensent pas à lui, par cette maman qui devient sa "mère".
Comment ne pas être attendrie par sa mémé, qui fait de son mieux, malgré son âge.
Comment ne pas avoir pitié de cette maman dépassée par son époque et par ses rêves.
J'ai fait un grand bon dans le passé scolaire. Une chose me turlupine : en 1968, portait-on vraiment un tablier noir et écrivait-on avec un stylo plume et un encrier ? J'ai débuté l'école primaire en 1971 et point de tablier noir, une école mixte depuis longtemps et un stylo avec des cartouches. du coup, je me sens jeune et moderne. ;-)
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Lorsque le moral me fait un peu défaut, j'aime me réfugier dans des lectures feel good, des lectures un peu doudous qui font voir la vie en rose. Et pour les lectures chamallow, ça fait déjà quelques années que je me tourne vers Aurélie Valognes. Pour moi, elle est une valeur sûre de ce genre littéraire. Elle est d'ailleurs la seule auteure (avec Amélie N) dont j'ai lu la bibliographie complète.

Jean 6 ans , se retrouve confié à sa grand-mère, lors de la séparation de ses parents, en 1968. Sa mère part à Paris pour trouver un emploi et reviendra le chercher. Il se retrouve chez mémé Lucette, et une formidable histoire d'amour va se dérouler entre ces deux êtres qui vont apprendre à se connaître, à cohabiter et à s'aimer.

Encore une fois, je me suis laissée aller dans un roman douillet et qui semble tellement réaliste (d'autant qu'à la fin du livre, Aurélie nous explique un peu comment l'idée de ce livre lui est venue). Jean n'a que six ans lorsque sa mère le dépose chez sa grand-mère pour aller tenter de leur construire une vie meilleure dans la capitale. Jean est un petit garçon que j'ai trouvé adorable ! La vie ne lui fait pas de cadeaux et pourtant, on a l'impression qu'il prend tout avec philosophie malgré son jeune âge.

J'ai trouvé ce nouveau bonbon sans doute un peu moins drôle et délirant que le précédent mais qu'est ce que ça va bien à la plume de l'auteure ! Alors attention, on est loin d'un bouquin dramatique, certains passages sont amusants mais j'ai trouvé cette fois une petite touche de sérieux qui rend le livre encore plus "complet". On suit les péripéties de Jean et de sa grand-mère à Granville, on se promène avec eux et on partage leurs difficultés. On découvre le monde à travers les yeux du petit garçon.

La complicité de Jean et Lucette est très chouette. Quelque part, elle m'a rappelé celle que j'entretenais avec ma propre grand-mère et j'ai été gagné par moment par un peu de nostalgie. J'ai parfois été très émue et j'en redemande encore ! C'est un récit qui fait du bien mais qui nous fait aussi réfléchir et comprendre qu'il faut dire aux gens qu'on aime qu'on les aime lorsque c'est encore possible.

Un très joli moment de lecture, j'ai maintenant hâte de découvrir le prochain bouquin d'Aurélie !
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En 1968, Jean, 6 ans, est brutalement réveillé en plein milieu de la nuit par sa mère, qui a fait ses valises et quitte le domicile conjugal. Elle part pour Paris refaire sa vie, laissant Jean chez sa grand-mère, "le temps de s'organiser".
Une très jolie histoire entre un petit garçon et sa grand-mère : une "mémé" un peu autoritaire au premier abord, mais qui fait tout pour rendre son petit-fils heureux malgré tout, même si elle est parfois maladroite.
Un roman plus profond qu'il n'y paraît sur la condition des femmes en 1968, leur vie professionnelle, familiale, l'avortement ... même si j'avoue que le fait que l'histoire se passe en 1968 m'a un peu gênée, je ne sais pas pourquoi.
Bref, une jolie lecture que je conseille, parfaite pour ce début de printemps ensoleillé !
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Premier livre d'Aurélie Valognes que je lis et j'avoue avoir été mitigé. Je m'attendais peut-être à un peu plus d'humour, surtout avec Jean, le petit garçon de 6 ans. Je m'attendais à plus de touche d'humour mais j'ai bien aimé l'histoire qui a comme toile de fond, l'abandon d'une mère et qui laisse son fils avec sa mamie.
Le petit est tout de même attachant et la relation avec sa mamie est plein de tendresse.
Certains passages avec Jean sont très drôle, le plus drôle est pour moi le moment où il chante la Marseillaise.
Rien que pour ces petits moments de bonheur, ça vaut le coup de lire ce livre qui est léger et agréable à lire...
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Au petit bonheur la chance est mon premier Aurélie Valognes. Je remercie d'ailleurs les éditions Mazarine, qui m'ont permis de découvrir ce roman avant sa sortie officielle, grâce au concours organisé sur leur page. Auré avait aussi eu cette chance et vous a partagé son avis il y a quelques semaines.
Pour avoir rencontré l'auteure à la foire du livre, et passé un très bon moment en sa compagnie, j'ai trouvé que son livre lui correspondait tout à fait ! Tout en douceur et en simplicité. de plus, Aurélie s'adresse à nous à la fin du roman, et cela ajoute beaucoup, je trouve à la teneur de son écrit.
J'ai trouvé au petit bonheur la chance (APBLC) très original car il est tourné du point de vue du petit garçon de 6 ans à l'origine du récit. C'est un point de vue très rafraichissant et tellement émouvant. de plus, ayant moi-même un fils de 6 ans, je n'ai pas pu m'empêcher de trouver des similitudes dans son comportement, malgré les 50 années d'écart ; car APBLC se déroule dans les années 70.
Le sujet de départ est un sujet très dérangeant de mon point de vue, puisqu'il s'agit de « l'abandon temporaire » d'un enfant par sa mère. Vous comprendrez donc à quel point ce livre peut être touchant puisque vécu par l'enfant abandonné. Pour moi, c'est quelque chose d'inimaginable, une mère qui abandonne son enfant (et dont on a l'impression qu'elle empêche son bonheur avec quelqu'un d'autre qu'elle); pour cela, il est très intéressant d'avoir quelques chapitres tournés du point de vue de Marie, la maman; qui deviendra la mère au bout d'un certain temps. de plus, Aurélie Valognes, dans son petit aparté aux lecteurs en fin de roman, nous explique sa démarche et on en arrive à "comprendre" un petit peu cette mère.
APBLC c'est tout de même une belle histoire d'amour, entre un petit garçon et sa grand mère, mais aussi sa tante et toutes les personnes qui prendront une place importante, tentant de combler l'abandon dont il a été victime. On suit les premiers pas de Jean à l'école, ses déconvenues, sa découverte de la vie et de l'injustice qui la caractérise. Immergés dans les années 70, on ne peut s'empêcher s'esquisser un sourire à l'évocation de tel évènement ou tel objet qui nous parle. Aurélie Valognes est beaucoup dans les échanges entre personnages et les sentiments, APBLC émeut mais j'ai également trouvé quelques longueurs: sur certaines descriptions, qui font un peu énumération, comme si elle avait voulu caser le plus de références possible. Ceci n'est pas dérangeant car le récit retrouve vite du souffle et nous entraine à nouveau dans le tourbillon de la vie de Jean, qui est, à n'en pas douter, un petit garçon modèle. J'ai beaucoup aimé voir le monde à travers ce regard innocent, qui, peu à peu, prend conscience des choses, jusqu'à comprendre et accepter ce qu'on lui offre.
J'ai également eu mon lot de surprises dans cette lecture, notamment Serge, que je n'ai pas vu venir. J'ai été très touchée par sa relation avec Jean, qui prend des responsabilité, malgré ses 11 ans, tout en ayant conscience que cela n'est pas son rôle. Jean est définitivement un enfant touchant et adorable.
Lucette, la grand-mère de Jean, est une femme tout à fait remarquable. Elle incarne la stabilité et la dévotion. Femme éprouvée par la vie et les êtres qu'elle a perdu, elle donne tout pour son petit fils, en restant réservée car les sentiments ne se montre pas. Elle préservera Jean à sa manière.
Enfin, j'ai été quelque peu révoltée par les comportement du premier maître et de la maîtresse parisienne de Jean. Si je ne suis pas contre l'autorité, je ne comprends pas l'injustice; et il est aberrant de constater la différence radicale entre les deux instituteurs, qui semblent quelque peu bornés. J'étais, bien sûre, au courant de certaines pratiques (ma tante est une gauchère contrariée), mais de là à orienter un enfant utilisant les deux mains vers le professionnel...
APBLC ne m'a absolument pas dépaysé puisque le facteur, qui est un personnage adorable, porte le prénom de mon fils et que les cousins s'installent à Baden-Baden, ancien lieu de résidence de ma belle-soeur. Pour la petite anecdote, la flute sur la photo vient de la forêt noire.
Un très joli livre donc, avec une vision de la vie résolument optimiste malgré les déboires des personnage, qui nous touche d'un vent de nostalgie et nous émeut forcément un petit peu.

Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
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