Je me permets de faire ma critique en étant à la page 160. C'est déjà pas mal, et je ne sais pas si je pourrai aller plus loin.
Mais qu'est-ce qui m'a pris de choisir ce livre "feel good" ? et c'est donc ça un roman "feel good" ? Mon Dieu !!
J'ai rarement vu écriture plus plate, sans intérêt. Les phrases n'apportent rien. Autant vendre un carnet de pages blanches.
Chez
Zola, les descriptions participent au récit. Les meubles font avancer l'intrigue. Ici, c'est juste pour remplir. Et il ne se passe rien.
Le summum : cette page où l'auteur nous décrit les parfums de thé que choisissent les personnages. C'est quoi le message ? L'intrigue avance-t-elle ? Cela dit, comme il n'y a pas d'intrigue...
L'auteur a-t-elle voulu faire du
Françoise Dorin ? C'est raté ! du Musso ou du Lévy ? Raté puisqu'il n'y a aucune histoire à raconter.
Je pense que le film pourrait être valable, mais tout reposerait sur la sympathie qu'on pourrait avoir pour les acteurs :
Balasko, Lavoine, Bruel, ce serait sans doute regardable. Par contre, lecture insupportable. Et pourtant le feel good ne me paraît pas en cause. L'intrigue de Bridget Jones ou 4 mariages et un enterrement fonctionne. Là c'est platitude et compagnie. J'aurais mieux fait d'acheter un
Nadine Monfils, un
San Antonio, voire un polar/SF/trésor-nazi totalement ridicule, au moins ça aurait été inventif.
N'est pas
Pennac qui veut. Courage, fuyez !