Je me suis lancée dans «
Né sous une bonne étoile» car le sujet et la 4ème de couverture me tentait beaucoup.
Je n'ai pas été déçue, dès les premières pages je me suis fortement attachée à ce petit Gustave alias «Gus-gus», 6 ans, qui entre au CP et qui dès les premiers jours est catalogué en tant qu'enfant rêveur et pas au niveau. Gustave nous partage ses pensées, ses peurs, et cette souffrance qui fait mal au coeur quand on la lit.
🖌️ Gustave vient d'un milieu social défavorisé, sa grande soeur Joséphine, brillante n'a qu'une hâte, réussir à l'école pour pouvoir changer de vie.
Gustave se met à détester l'école, à détester sa vie et à se détester tout court. Il en a marre d'avoir constamment ce bonnet d'âne sur la tête alors qu'il travaille deux fois plus que les autres.
Malgré les efforts de sa mère, qui l'aide au quotidien, Gustave va, d'années en années, avoir des difficultés à entrer dans le moule, ses professeurs ne prenant pas le temps de l'aider à se développer jusqu'au jour où... il va faire la rencontre d'une prof, Mme Bergamote qui va se démener pour l'aider à reprendre confiance en lui.
✨"Ne laissez jamais personne vous dire que c'est impossible, qu'il ne faut pas rêver, ni espérer, ni viser trop faut, que vous ne valez rien. Vous avez votre place sur les blancs de l'école, et dans la societé".
🎯 Ce roman pointe du doigt la partie du système scolaire défaillant, celle qui ne s'adapte pas à l'enfant différent mais il valorise aussi ces professeurs qui prennent le temps de cerner l'individualité de chaque enfant.
Un message de résilience, d'espoir pour tous ceux qui n'entrent pas dans les cases et aussi un rappel que l'école doit être un ascenseur social qui peut permettre de réduite les inégalités.
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