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4,04

sur 2547 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Avec l'été qui s'installe j'ai eu envie d'une lecture un petit peu plus facile à lire et j'ai donc sorti de ma Pal le dernier Aurélie Valognes.

Nous suivons ici Gustave et sa famille, sa soeur Joséphine qui est une élève modèle, sa mère Noémie qui fait au mieux pour aider son fils et son père qui après le divorce va complètement disparaître du récit.

Dès le début du récit et de la scolarité de Gustave nous suivons celui-ci qui a dû mal avec l'école et qui a des problèmes de dyslexies ce qui ne facilite pas son apprentissage de la lecture, mais il a également des difficultés pour d'autres matières. Sa mère passe beaucoup de temps pour l'aider et sa soeur ne comprend pas tellement pourquoi son petit frère à autant de mal car pour elle tout semble facile.

Gustave va continuer sa scolarité au collège tant bien que mal et par la suite il va rencontrer une professeur qui va changer sa vie et croire en lui, car Gustave à force d'entendre qu'il est lent et qu'il est mauvais n'a plus du tout confiance en lui. Il souhaiterai cependant tellement rendre sa maman fière de lui, avec l'aide de cette professeur ils vont réussir de grandes choses.

J'ai aimé le côté nostalgique de ce récit on a tous des professeurs que l'on garde en mémoire pour ce qu'ils nous ont apportés, je me souviens pour ma part très bien de ma professeur de CP et CE1 qui m'a appris à lire et donner le goût de la lecture, je me souviens de ma prof de math au collège qui triait les copies par note (les plus mauvaises notes étaient distribuées en premier). Ce côté là parle à chacun d'entre nous.





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Gustave c'est le gamin qui rame à l'école. Lui c'est quatre fois plus de temps passé pour les leçons et les devoirs pour un résultat, malgré tout, inférieur aux autres. Il devient la tête de turc, le cancre des profs des écoles, situation qui perdure au fil des années. A contrario, la soeurette, Joséphine réussit tout ce qu'elle entreprend, surdouée acharnée n'acceptant pas la médiocrité.
Situation difficile pour le gamin jusqu'à la rencontre avec Melle Bergamote et ses idées neuves pour sortir Gustave de sa réputation et lui donner à nouveau confiance en lui.
Il y a la première partie, une centaine de pages où je me suis profondément ennuyé. Si j'ai continué c'est parce que je devais rencontrer l'auteure. Bien m'en a pris car, dès l'apparition de Melle Bergamote, on passe ne mode supérieur et si ce n'est pas le chef d'oeuvre de l'année ce n'est pas non plus un bouquin à jeter aux orties.
Certes c'est convenu et le lecteur, moi, sait ce qui va se passer et comment, normalement, l'ouvrage doit se terminer, mais bon l'écriture est guillerette, fraîche et printanière et, ma foi, ça ne fait de mal à personne.
Merci à Babelio pour cette rencontre et aus éditions Mazarine de m'avoir offert ce livre.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Un petit roman bien sympathique sur l'échec scolaire et les souffrances que cela occasionne chez les enfants et leur famille. Gustave est un enfant intelligent, doux et gentil qui, dès l'entrée en cours préparatoire, est confronté à des difficultés d'apprentissage. Trop lent, trop rêveur, pas dans le moule, il se heurte à des enseignants peu enclins à accompagner les élèves qui ne s'inscrivent pas d'emblée dans la dynamique scolaire.
Malgré sa bonne volonté, son travail acharné et l'aide d'une maman qui croit dans les capacités de son fils, la scolarité de Gustave est une longue suite d'échecs et d'humiliations répétées. Aurélie Valognes, auteur que je ne connaissais pas, décrit très bien (une partie de) ce petit monde enseignant prompt à enfermer et à condamner définitivement les élèves fragiles, à exclure dans la classe même ceux qui ne suivent pas. Heureusement, sur sa route, Gustave va croiser une prof de français dont les méthodes pédagogiques basées sur la valorisation et la créativité vont lui permettre de reprendre confiance et d'investir une scolarité plus épanouissante.
Même si le petit côté feel good du roman est indéniable, j'ai bien aimé aussi comment l'auteur met en perspective la place de l'école dans la dynamique familiale et le personnage de Joséphine, la soeur à qui tout semble réussir, agit comme un révélateur des failles du système.
En tant qu'ancienne élève qui a subi une partie de sa scolarité mais qui a aussi rencontré sa Mademoiselle Bergamote et en tant que maman, j'ai reconnu bien des situations et éprouvé quelque empathie tant pour Gustave que pour sa famille ! Pas inoubliable mais une lecture très agréable.

Challenge MULTI-DEFIS 2021
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Après quelques lectures intenses dont le formidable "Et toujours les forêts" de Sandrine Collette, j'avais envie d'une lecture plus légère.
Peut-être aurait-il fallu un sas de décompression car ce roman est assez insignifiant.
Il raconte l'histoire d'un petit garçon qui dès le CP est catalogué dans la case cancre et cela le poursuivra jusqu'au collège où, là, il fera une rencontre qui va changer sa vie.
Ce roman est certes sans prétention, bourré de bons sentiment et l'écriture n'a pas à rougir.
Par contre, il y a des clichés à rallonge, pas de nuance, une histoire cousue de fil blanc et un dénouement sans surprise.
Et que l'on ne me dise pas que je ne connais pas la vie dans une cité compliquée car justement...
Bref, un roman sans intérêt. Une déception en ce qui me concerne.

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C'est le premier livre d'Aurélie Valognes que je découvre. La lecture est fluide car les dialogues sont nombreux, les chapitres assez courts. le thème de l'échec scolaire est touchant. Je trouve cependant qu'Aurélie Valognes veut trop en faire en abordant de nombreuses problématiques ce qui entraîne parfois une sensation de catalogue des problèmes liés à la scolarité, la précarité, les cités, la famille. D'ailleurs, les réflexions profondes du personnage principal, Gaspard, sonnent assez faux, du haut de ses six ans au début du livre ! Enfin les divers enseignants de Gaspard ne s'éloignent pas du portrait type. Une volonté louable de dénoncer mais un cruel manque de profondeur pour ce livre.
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Gustave, un jeune élève, subit sa scolarité : victime de tous les maux de l'école, tels que le harcèlement, l'humiliation de la part de ses professeurs, les lacunes scolaires, il se dévalorise lentement et sûrement à travers ce système scolaire monstrueux. Jusqu'à ce qu'il tombe sur Madame Bergamote, sa sauveuse.

C'est mon deuxième Valognes et je suis assez mitigée. Ça se lit bien ( je l'ai d'ailleurs largement préféré à minute papillon) et on est vite happés par l'histoire tristounette de ce petit Gustave qui finalement n'est absolument pas né sous une bonne étoile !

Cependant, ce qui m'a le plus gênée, c'est la profusion de cliché, une tare qui m'avait déjà agacée dans son autre roman que j'avais lu. D'accord c'est une fiction et l'auteur précise bien en fin d'ouvrage qu'elle a eu une scolarité correcte. Pourtant, Gustave ne tombe QUE sur des professeurs absolument abominables, irrespectueux envers les élèves, qui refusent de répondre à leurs questions (!), grincheux, fatigués par la médiocrité de leurs élèves. J'ai cherché une date des faits et, sauf erreur de ma part il n'en est pas fait mention mais comme on parle d' internet et de portable j'ai supposé que c'était moderne. Or, le tableau de l'école qui est dressé me fait davantage penser à l'école des années 60/80 où effectivement beaucoup d'enseignants se montraient violents avec les élèves ( psychologiquement et physiquement avec des jets de craie, de chaises etc) puisque ces enseignants étaient considérés comme une élite, ce qui a bien changé à l'époque actuelle, les concours ne faisant même pas le plein. Bref, une méconnaissance du système scolaire actuel : exclu d'un collège pour avoir posé une question ? C'est tout bonnement impossible. D'abord parce qu'avant une exclusion il y a tout un tas d'étapes intermédiaires et ensuite parce que les personnels de direction ont des statistiques d'élèves exclus à respecter ( il en faut le moins possible, sinon on considère que l'établissement a échoué) et enfin parce qu'en général, les adultes aiment beaucoup quand les élèves s'expriment et font part de leurs revendications, cela prouve leur implication dans l'établissement et c'est exactement ce que recherchent les équipes !

Ensuite, la vieille prof de français aigrie, qui fait lire des textes de littérature classique à des 6e, ba pareil, ça doit dater des 60's parce qu'il suffit de passer ne serait-ce qu'une heure avec des 6e en français pour s'apercevoir que le niveau actuel ne le permet absolument pas et encore moins au premier trimestre !!!

Le principal est pas mal aussi dans le genre. Les personnels de direction ne connaissent généralement pas les élèves et il est extrêmement rare que le conseil de classe n'accorde que 2 minutes à un élève en grande difficulté et parle en des termes irrespectueux des élèves. L'auteur a écrit plutôt ce que représentait ce conseil dans sa tête de jeune élève qu'elle était à l'époque.

J'ai beaucoup "aimé" aussi les policiers qui rient quand on leur parle de harcèlement. Alors que dans la réalité, ils prennent ça très au sérieux. D'ailleurs le harcèlement en général c'est un sujet très actuel et tous les professionnels y sont formés.

La mère de Gustave, on l'estime car elle se donne à fond pour son fils et qu'elle se fait pourir par l'école. À quand une situation enfin réaliste où les parents ont 7 gosses pour les alloc et ne s'en occupent jamais, les laissant jouer à l'âge de 5 ans à des jeux vidéo réservés aux 18+ en souciant comme d'une guigne de l'école et de leur progéniture ? Bref du gros pathos pour susciter l'émotion du lecteur à travers de prétendues injustices du système scolaire.

À la limite, le personnage le plus réaliste, c'est Madame Bergamote, qui se rapproche le plus d'une enseignante moderne : elle fait son métier par conviction, avec des méthodes positives et croit en ses élèves.

J'ai bien aimé aussi le fait que l'école soit à 25min à pied des quartiers quand on sait que dans les banlieues parisiennes, les établissements sont souvent DANS les cités et il faut rarement faire plus de 5 min à pied pour y aller.

On crache sur les stats qui disent qu'un enfant d'ouvrier a moins de chance de réussir qu'un enfant de cadre et pourtant, c'est vrai. Moins de chance ne veut pas dire aucune chance, c'est juste qu'il faudra fournir plus d'efforts. Exactement comme l homogamie ( se marier avec des gens issus de la même classe sociale), c'est également un fait statistique. C'est un livre grand public et très lu donc je trouve qu'introduire de tels propos vont rendre la vie dure aux clichés du prof et du flics méchants et du fait qu'on peut aisément faire mentir les stats.

Joséphine relève un peu le niveau malgré le fait qu'elle ait un caractère ignoble ( et qui, en fin de compte ne lui réussit pas) alors que je reste persuadée que dans la " vraie vie" elle s'en serait largement mieux sortie que son frère. Elle pose des réflexions très intéressantes mais l'auteur la discrédite complètement, dommage, dommage.

Aurélie Valognes fait visiblement une fixation et une denigration de la réussite en général et surtout de ses symboles : l'école, la classe sociale, et son plus grand emblème, Paris bien sûr !
Finalement c'est une vision très manichéenne de la société que dépeint Valognes : soit t'es riche et tu vis en MAISON à Paris et t'as aucun mérite, soit t'es pauvre, tu vis en banlieue et si tu te donnes du mal ta réussite aura une vraie valeur.

Une fois de plus, je suis bien consciente qu'il s'agit d'une fiction et je sais bien que les clichés sont destinés à faire s'identifier beaucoup de lecteurs pour plaire au grand public mais quand même, je trouve ça dommage.

Bref, une lecture facile pour ceux qui ne voudront pas se prendre la tête ni réfléchir, idéale pour donner de l'espoir à ceux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.
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Celles et ceux qui ont déjà lu et apprécié un livre d'Aurelie Vallognes et qui veulent retrouver son style ne seront pas déçus. Écriture simple, fluide et sans prise de tête. Un bon roman de vacances, même si ça parle - beaucoup - d'école.

On s'attache très facilement à tous les personnages principaux. Un peu moins au père.
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Une lecture moins légère que les précédentes auxquelles nous avait habitué Aurélie Valognes.

Soit, une belle découverte, une chouette histoire et des personnages assez... distincts. La tête à claque de grande soeur, la Maman effacée et le père trompeur et absent... comment dire... c'est vraiment cliché.

Mais l'histoire se concentre sur Gustave le gamin qui est en dessous de tout à l'école.
En dessous de tout ou tout simplement non encadré? Là est la question. La prof géniale de l'école va tenter de répondre à la question.

Impossible de s'identifier ... si on n'est pas cliché.
A-t-on besoin de s'identifier pour apprécier une lecture? Bien sûr que non.

On en retire tout de même quelque chose de positif.
Dans la vie il faut viser la lune, parce que si on n'y arrive pas on tombe dans les étoiles.
Faire rêver les enfants les motive et les aimer sans jugement...les valorise.

À lire? Je ne sais pas.
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L'histoire est assez sympathique et mignonne !

Durant toute ma lecture, j'ai été confrontée à de nombreux sentiments. Je n'étais attachée à aucun personnage. Ou du moins, le croyais-je. Me plaignant que les chapitres étaient trop plats, qu'il n'y avait pas assez d'actions. Mais je n'arrivais pas à stopper ma lecture...
Le livre est très bien écrit, la lecture est fluide, c'est indéniable. Mais surtout, on ressent, en même temps que les personnages, toutes leurs émotions ! La tristesse, la colère, on partage leurs joies... J'ai même éprouvé de la fierté envers Gustave. Oui ! Et là, j'ai compris. J'étais bel et bien dans l'histoire ; ce n'était pas Gustave qui me gênait mais comment il était traîté ! Ce livre, cette histoire, est une belle leçon de vie ! Impossible n'est pas !
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Il y a de cela quelques temps le classement des best-sellers français 2019 a été publié.

Parmi les 10 lauréats, Aurélie Valognes faisait parti des 3 que je n'avais jamais lu personnellement.

Peu de temps après Babelio organise une rencontre auteur de son prochain roman à sortir le 4 mars.

Découverte donc d'un auteur populaire auquel je le dis tout de suite je donnerai une seconde chance.

"Né sous une bonne étoile" nous raconte l'histoire de Gustave Aubert, plus précisément la scolarité de ce jeune garçon, qui du CP à la sixième va se retrouver en position d'échec scolaire.

"Gus Gus" n'est pas idiot mais le système éducatif français ne lui réussit pas vraiment; non plus les instituteurs, professeurs et équipes pédagogiques de cette banlieue parisienne.

J'avoue que je me suis profondément ennuyé toute la première partie du roman (les 2/3 du livres). certes il y a de l'humour, mais l'ensemble du récit reste pour le reste très convenu.

Il n'y a pas de véritables rebondissements, tout est extrêmement prévisible, relève du déjà vu.

Aurélie Valognes a un style que je qualifierai, pour le coup, de "scolaire". Parfois l'émotion passe, mais je l'ai trouvé bien souvent artificielle.

Et puis vient LA rencontre, celle qui va tout changer, "transformer la chenille en papillon" et je le reconnais, très sincèrement un regain d'intérêt, pour l'histoire... Malheureusement, celle-ci est déjà bien avancée.

La relation que Gustave qui va se développer avec Joséphine, sa grande-soeur (à l'inverse douée) est sans doute une des choses les plus réussies du roman.

Cécile Bergamote est aussi un très joli personnage.

Sans conteste, un projet sincère (on le comprend à la lecture de la postface) mais qui ne m'a pas vraiment emballé.

Sur un thème proche, j'ai très largement préféré "Les loyautés" de Delphine de Vigan et son Hélène prof de SVT.

Je vous conseillerai plus d'emprunter ce livre, que de l'acheter sauf si vous êtes fan de l'autrice.
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