AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,04

sur 2608 notes
Grâce à Babelio, j'ai eu la chance de pouvoir lire le nouveau roman d'Aurélie VALOGNES avant sa sortie.
J'ai beaucoup apprécié son traitement de l'échec scolaire à travers le personnage de Gustave, de Noémie sa maman désemparée qui ne sait plus comment l'aider et Mademoiselle Bergamote, enseignante dévouée à ses élèves.
C'est une lecture pleine d'espoir. Rien n'est figé, avec la bonne rencontre, tout peut changer du jour au lendemain.
Je me suis beaucoup identifiée au personnage de Joséphine, la grande soeur qui réussit à l'école sans faire le moindre effort (Oui, j'ai passé tous mes examens pré et post bac au talent. Ça ne s'invente pas.)
C'est un roman qui, je pense, parlera à beaucoup de monde, même sans avoir été dans la situation de Gustave.
Une jolie pépite à découvrir en ce début d'année !
Commenter  J’apprécie          110
Ma première découverte d'Aurélie Valognes n'avait pas été une réussite. J'avais lu En voiture Simone l'hiver dernier et l'avait trouvé lourd, tant au niveau de l'écriture, que de l'humour ou de la construction des personnages. Je l'avais lu très vite, mais en était ressortie profondément agaçée.

Mais je n'aime pas me faire un avis sur un seul roman, j'essaie toujours de laisser une seconde chance à un auteur. J'ai donc choisi un roman dont le résumé me paraissait suffisamment différent du précédent (car j'ai l'impression que ces romans-réunions de famille sont quelque chose d'assez fréquent chez Aurélie Valognes mais je pense que ce n'est pas fait pour moi).

J'hésitais avec Au petit bonheur la chance, mais finalement, de part mon métier, le thème de Né sous la bonne étoile m'attirait d'avantage. Et je suis bien heureuse de ce choix.
Gustave est un enfant rêveur, et il apparaît vite qu'il n'est pas fait pour l'école. Il aimerait réussir, ramener des bonnes notes à sa mère, mais malgré son travail acharné et toute la pression qu'il se met, il n'aboutit jamais qu'à des échecs supplémentaires.

J'ai été agréablement surprise d'apprécier autant ma lecture. Si le style ne m'a pas laissé un souvenir impérissable, j'ai été touchée par les personnages, en particulier Gustave, cet enfant constamment dans la lune, mais aussi Noémie, sa mère qui fait tout son possible mais vit si mal cet échec scolaire, et Joséphine, sa soeur si douée pour les études et si peu pour les relations humaines.

A titre personnel, dans cette histoire, j'ai été franchement révoltée par l'attitude de certains professeurs. Je ne mets pas ma profession sur un piédestal, je suis consciente que certains professeurs ne sont tout simplement pas là pour les bonnes raisons, quand d'autres sont malheureusement broyés par le système et perdent peu à peu la motivation et l'ambition de leurs débuts. Mais je ne peux pas croire qu'un enfant puisse rencontrer uniquement des professeurs de ce type pendant toute sa scolarité primaire. Je sais qu'il s'agit d'un roman, qu'il faut amplifier le négatif pour mieux faire ressortir le positif, ce professeur qui va voir ce que les autres n'ont pas vu, et donner à cet enfant ce qu'il avait perdu : l'espoir et la confiance en soi.

Malgré tout cette superposition de négatif a parfois été un peu difficile à lire pour moi. Certes, l'école française n'est pas faite pour tous, elle fait beaucoup de mal à certains enfants qui n'arrivent pas à entrer « dans le moule », mais je pense à titre personnel qu'il s'agit plus de l'institution que des personnels. Je veux croire qu'une majorité de professeurs sont encore là car ils espèrent pouvoir aider les enfants à se construire.
Commenter  J’apprécie          100
Dans ce livre, on suit Gustave qui entre en CP. Sa grande soeur adore l'école mais lui, ce n'est pas trop son truc. Il fait des efforts mais ce n'est jamais assez bien pour son maître. Il continue ainsi sa scolarité en étant la déception de ses parents et en subissant les humiliations de ses instituteurs jusqu'à ce que…

On vit avec ce petit Gustave, il est très attachant et fait tellement mal au coeur. Il tient bon malgré tout mais que d'injustices. Il en fait une force mais ce n'est pas une raison pour traverser tout ça.

Je dois avouer que je craignais un peu l'histoire, les messages passés. Ce n'est pas un sujet évident et qui peut vite se transformer en polémiques. Mais c'est vraiment juste, sans jugement. L'écriture est parfaite.

Ce livre remue. C'est un sujet sensible chez moi. Mais on est tous forcément concernés que ce soit par son propre parcours scolaire ou par celui de nos enfants. On est tous différents, on a tous eu des instituteurs ou professeurs qui nous ont marqués en bien ou en moins bien.

J'ai, pour ma part, beaucoup pensé à un maître qui a su, enfin, « s'occuper de mon cas » et m'a permis de m'épanouir dans ma scolarité. En tant que maman, il est difficile de voir que certaines paroles dures d'une maîtresse à la sortie de l'école marquent encore ma grande beaucoup d'années après, convaincue d'être nulle en maths malgré des notes quasiment parfaites. Cela nous a amenés à faire d'autres choix pour son frère et sa soeur, qui ne sont pas sans conséquence au quotidien mais que nous ne regrettons absolument pas.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          100
Ce roman raconte l'histoire de Gustave et de sa famille. Gustave, enfant en difficulté scolaire du fait de sa rêverie. Pris en grippe par le système scolaire du fait de son intelligence différente. Qui donne tout mais n'arrive pas à donner ce que l'école veut des élèves. Gustave qui s'accroche pour ne pas décevoir sa mère, mais qui la déçoit quand même. Gustave qui s'accroche pour que les professeurs remarquent ses efforts, mais ils ne les remarquent pas. Gustave qui a la chance de croiser une prof qui voit son potentiel et lui fait voir la vie autrement.
Un roman plein d'espoir pour les personnes différentes, qui s'adaptent aux autres en s'oubliant eux.
Restez vous-même ! Toujours !
Commenter  J’apprécie          100
! Coup de coeur !

Nous allons suivre Gustave alias Gus-Gus un petit garçon de six ans qui vit dans un quartier populaire avec ses parents et sa grande soeur Joséphine.
Pour lui, l'école, ce n'est pas du tout sa tasse de thé contrairement à sa soeur qui excelle dans ce domaine.
Pourtant, il travaille d'arrache-pied pour ramener des bonnes notes à la maison et ainsi rendre fière sa mère qui le surprotège et attirer un soupçon d'intérêt de la part de son père.
Hélas, ses efforts ne paient pas et ses professeurs ne vont rien faire pour l'aider, pire encore ils vont lui faire perdre toute confiance en lui.
Mais ce que Gustave ignore, c'est qu'une rencontre va venir bousculer le cours de sa vie.

Ce n'est pas le premier roman que je lis de l'auteure mais c'est le premier qui m'a fait ressentir autant d'émotions et verser autant de larmes, ce roman m'a touchée en plein coeur.

Je me suis de suite attachée à Gustave, ce petit garçon si discret mais tellement aimant envers ses proches, qui à force d'entendre qu'il est un bon à rien va finir par s'en persuader et décrocher encore plus du système scolaire.

Aurélie dépeint ici des situations et des comportements qui malheureusement existent au cours de la scolarité et peuvent briser un enfant.

J'ai eu un énorme coup de coeur pour cette professeure de français, Madame Bergamotte.
Je pense que nous avons tous et toutes rencontré au cours de notre scolarité une personne aussi douce et dévouée envers ses élèves.

Le message d'espoir que véhicule ce roman est également très beau : tout arrive si on se donne les moyens pour y arriver peu importe notre rang social.
Commenter  J’apprécie          100

"Quel que soit votre rêve,visez encore plus haut!"
*
Une petite pause douceur entre une deux thrillers, avec le dernier roman d'Aurélie Valognes. Autant le dire de suite, celui-ci m'a beaucoup touchée.
*
Gustave ne trouve pas sa place à l'école, et l'apprentissage s'avère compliqué pour le petit garçon dès l'école primaire. Malheureusement, ce ne sont pas ses professeurs qui vont l'aider, et Gustave, malgré tous ses efforts, se retrouve vite catalogué comme cancre.
*
Une situation difficile pour lui mais également pour Noémie, sa maman, qui croit en lui.
*
" L'école n'était pas seulement un lieu où l'on apprenait, mais où, parfois aussi, l'on souffrait."
*
La situation de Gustave semble désespérée lorsqu'enfin une rencontre va tout changer. Et quel beau message délivré pour les enseignants et les élèves.

Quand certaines paroles peuvent blesser durablement, briser des rêves, une main tendue peut faire renaître l'espoir et révéler le potentiel d'un enfant jusque-là persuadé qu'il n'était bon à rien.

Un roman touchant, plein d'espoir pour ces enfants atypiques, qui, s'ils ont du mal à s'adapter à un enseignement formaté, n'en sont pas moins des étoiles, comme tous les élèves, chacun avec leurs différences. Des élèves qu'il ne faut pas délaisser ou critiquer, mais au contraire juste aider à briller, parfois en prenant des chemins de côté, et pas la route toute tracée.

Et en tant que maman d'un ado au profil dit "atypique", je ne pouvais qu'être touchée par le message de l'auteure...

















Commenter  J’apprécie          100
J'ai particulièrement été touchée par ce roman car Gustave c'était moi petite. Des grosses difficultés scolaires, l'orthophoniste, le « qu'est-ce que l'on va faire de toi », le « votre fille est incapable de faire une quatrième générale se sera de nouveau le redoublement », la perte de confiance en moi.

Gustave est un petit garçon rêveur et non un cancre comme certains adultes mettent une étiquette pour certains élèves. Il rencontre des instituteurs et institutrices ou à l'école il faut écouter et arrêter de poser des questions, ne pas être curieux. Mais ce n'est pas comme ça que les enfants apprennent le mieux ? Certains professeurs ne prennent pas le temps car il y a « un programme à suivre ». La bienveillance pour certains professeurs, instituteurs est aux abonnés absents.
Quel dommage de dénigrer ces enfants « rêveurs » qui ne sont pas comme les autres, qui sortent du rang, qui ne sont pas comme on voudrait. Après tout ce sont des enfants pourquoi le système scolaire ne s'adapterait pas aux enfants et non au programme ! Laissons-les rêver avant que leur insouciance ne les quitte.
Poser des questions est mal vu par les professeurs de Gustave. Quelle horreur, bien au contraire c'est qu'il s'intéresse et voudrait approfondir dans sa façon de compréhension.
Le petit garçon se sent incompris et on le comprend. Les adultes ne se rendent pas compte de l'impact que nous avons sur les enfants, les adultes de demain dans nos paroles et gestes. Les conséquences aussi par rapport aux camarades de classe. Gustave est dénigré par ses professeurs alors ses camarades en font autant.
On met les enfants dans des « cases » alors que l'on construit les adultes de demain.
Je me souviens qu'à l'école on me traitait de « bouseuse » car mes parents sont agriculteurs. Mise de côté et ce qui n'était pas en ma faveur c'était ma timidité, ce manque terrible de confiance en moi qui m'a ruiné mes années scolaires. Car on estimait que n'était pas forte à l'école, mauvaise alors on m'a mise dans la case de « bon à rien ».
Je me suis retrouvé dans une classe avec des « perturbateurs ». Et on m'a incité à faire un métier avec peu d'études et qui recrute sans soucis.
Comme je comprends mes parents, a l'époque on ne savait pas qu'un petit pourcentage d'élèves avec des difficultés scolaires pouvait avoir en fait un trouble de l'apprentissage comme la dyslexie par exemple.
Je me souviendrais longtemps de cette convocation dans le bureau du proviseur avec ma maman. J'étais en cinquième et j'avais redoublé mon CP et ma sixième et on m'a fait comprendre que j'étais incapable de faire une quatrième générale. Je l'ai subi comme une humiliation à l'époque et c'est comme ça que je me suis refermé comme une huître.
J'étais dans une école privée et certaines écoles n'aiment pas garder les « mauvais » élèves. Cela fausse leurs statistiques !
j'étais une élève comme Gustave où je devais travailler plus que les autres pour essayer de m'en sortir.
Mais comme Gustave j'ai été entouré de personnes bienveillantes, de professeurs qui ont cru en moi qui m'ont tendu la main.
Et là de suite je pense à Mr. Boisard qui a cru en moi et qui m'a soutenu pour repasser mon BAC pro d'hôtellerie restauration. Un énorme merci grâce à son aide, son soutien j'ai réussi à avoir mon BAC en candidat libre.
Merci à tous ses professeurs qui m'ont aidé et mon entourage qui m' soutenu comme ils l'ont pu. Merci à ma tante pour ses cours particuliers de mathématiques.
Ce roman m'a beaucoup émue car il a fait écho à ce que j'ai vécu à l'école.
Ce livre est a lire parents et même dans le milieu scolaire. Non les enfants ne sont pas des bons à rien ils ont juste peut être un soucis d'apprentissage.
Lien : https://elleetsonavis.wordpr..
Commenter  J’apprécie          100
Gustave est mauvais élève et se retrouve donc avec l'étiquette de cancre.
Rarement roman parvient à ce degré de caricature facile et énervante. On a ici tous les présupposés insupportables des conversations de comptoir infondées. Ainsi, le pauvre petit nul ne trouve aucune oreille enseignante capable de l'écouter sauf celle, sauveuse, d'une enseignante dévouée qui ne vit que pour sauver les âmes faibles. Les clichés sur les riches et les pauvres, les parisiens et les provinciaux, sont aussi mis à l'honneur avec des affirmations sans nuance totalement injustifiées. Bref, ce roman fera dire aux lecteurs de gare que oui, oui, c'est bien vu, c'est beau, c'est vrai. Et les autres auront envie de jeter bien vite cet ouvrage insupportable.
Lien : https://chezmirabilia.wordpr..
Commenter  J’apprécie          100
Quel plaisir de rtrouver Aurélie Valognes je ne m'en lasse pas.
Un roman actuel , le monde de l'école , la vie des cités bref un roman de société.
Je ne sais si c'est l'athmosphère environnant actuel mais ce livre m'a beaucoup émue.
Nos deux ados sont très attachants.
Un livre que j'étiquetterai volontiers jeunesse
Une excellente leçon de vie de philosophie
Il y a plein de passages que j'ai envie de recopier .
Je le ferai pas ce serait copier le livre donc lisez le
Même la dernière partie où Aurélie se livre donne un bon coup de pied aux fesses.
J'attends vos critiques
Commenter  J’apprécie          100
Né sous une bonne étoile 🌠

Aurélie Valognes signe son roman le plus émouvant.

On y fait la rencontre de Gustave, ce petit bonhomme de 6 ans, habitué au fond de classe, et aux noeuds à l'estomac chaque jour d'école. Gustave fait partie de ses doux rêveurs que l'école n'aime pas. Il a beau y mettre tout son coeur, ses mains n'écrivent jamais comme il le souhaite, sa langue fourche à la lecture et il a beau ressasser ses leçons tous les jours, il n'y a rien à faire ; ça ne rentre tout simplement pas.

Sa mère est désespérée et perdue dans les méandres du système scolaire dont les enseignants lui répètent à l'envi l'ignorance et l'insolence de son fils...
Pour sûr, avec sa première fille, Joséphine, elle n'a jamais eu ce souci là.


Aurélie Valogne aborde un sujet qui me touche ; l'échec et le décrochage scolaire, les milieux socio-culturel défavorisé et tous ces enfants aux capacités extra-ordinaire et à l'imagination hors norme que l'on bride sous prétexte qu'ils ne rentrent pas dans le moule.
En tant qu'orthophoniste, je me rends compte combien ces enfants et leur famille fournissent d'efforts, combien le chemin et douloureux et pénible et combien le personnel scolaire et sa bienveillance sont essentiel pour ne pas décourager ces élèves au bord du décrochage.

Les personnages de ce roman sont terriblement attachants ; Gustave ce petit garçon volontaire et juste, sa maman Noémie, jeune femme marquée par la vie qui tente tant bien que mal de garder la tête hors de l'eau, Joséphine, cette soeur qui paraît égoïste mais qui sera toujours présente pour son frère et dont la persévérance et la hargne lui permettra peut-être de sortir de sa cité pour réaliser ses rêves.
Les professeurs découragés, abdiquant sous les décisions d'un principal aux réflexions puériles, ceux qui force le respect, aux comportements parfois étranges mais qui continuent de transmettre avec passion l'histoire, les maths, le français. Ces professeurs pas toujours formés aux super pouvoirs de ces enfants extraordinaires.
Et il y a les Melle Bergamote, ces personnes qui se cachent dans l'ombre, ses héros humbles qui tendent la main à ceux qui ne sont pas entendus, qui repensent les dictées, et toute la façon de transmettre les informations en rendant l'enfant acteur, en lui prouvant qu'il n'est pas nul, que chacun à ses compétences.

Une rencontre peut tout changer. Parfois il ne suffit que d'une main tendue pour que tout bascule, pour qu'un cancre de fond de classe finisse par briller par son génie.

Plusieurs situations m'ont serré la gorge, m'ont tout simplement émue aux larmes. D'autres m'ont fait sourire, m'ont fascinée (quelle imagination mais quelle imagination !)

Merci Aurélie Valognes de rappeler que l'école est parfois un véritable calvaire pour certains mais que les établissements scolaires regorgent de professionnels bienveillants, qu'habiter en cité n'est pas toujours synonyme d'échec, de rappeler que l'école a des valeurs à transmettre.

J'ai beaucoup aimé retrouver les clins d'oeil aux romans précédents.

Aurélie trouve encore une fois les mots justes pour raconter avec tendresse, humour et bienveillance des sujets actuels.

Merci à babelio, aux éditions mazarine et à Aurélie Valognes de m'avoir permis de lire ce joli roman.
Lien : https://www.instagram.com/if..
Commenter  J’apprécie          100




Lecteurs (6078) Voir plus



Quiz Voir plus

Mémé dans les orties

Quel est le nom du personnage principal?

Fernand Brun
Ferdinand Gris
Ferdinand Brun
Fernand Del

20 questions
46 lecteurs ont répondu
Thème : Mémé dans les orties de Aurélie ValognesCréer un quiz sur ce livre

{* *}