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sur 2606 notes
Gustave, c'est un gosse comme on en a tous eu dans notre classe : rêveur, malhabile, en difficulté scolaire parce qu'il ne rentre pas dans le moule rigide de l'école...
Il a sa propre manière de réfléchir et de voir la vie...
Mais voilà, si vous n'êtes pas de ceux qui arrivent à se formater à l'école, alors vous êtes classés dans la catégorie des nuls, des loosers, des cas désespérés, des socialement inadaptés...
Sentiment accru si vous venez d'une cité comme on dit...
Alors là, rien à faire, seules les voies professionnelles sont faites pour vous.
Mais parfois, une main tendue, une rencontre, une rébellion et tout votre avenir s'en trouve transformé.

Même si parfois Aurélie Valogne enfonce des portes ouvertes et dénonce un système scolaire branlant, elle essaye d'y apporter ce petit rien d'optimisme qui font de ces romans des moments de douceur...
On finit par y verser quelques larmes, entre l'espoir et le désespoir...
Parce que des gosses comme Gustave, il y en a dans toutes les classes...


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Aurélie Valognes fait partie de ces "nouveaux" auteurs dont j'ai entendu parler mais dont je n'avais encore lu aucun livre. le titre m'a attirée et voilà un roman feel-good bien agréable à lire et déjà terminé. 

Le résumé reflète très bien le thème principal, l'échec scolaire et la perte de confiance en soi qui en découle :
"À l'école, il y a les bons élèves… et il y a Gustave.
Depuis son radiateur au fond de la classe, ce jeune rêveur observe les oiseaux dans la cour, ou scrute les aiguilles de la pendule qui prennent un malin plaisir à ralentir. le garçon aimerait rapporter des bonnes notes à sa mère, malheureusement ce sont surtout les convocations du directeur qu'il collectionne.
Pourtant, Gustave est travailleur.
Il passe plus de temps sur ses devoirs que la plupart de ses camarades, mais contrairement à eux ou à Joséphine, sa grande soeur pimbêche et première de classe, les leçons ne rentrent pas.
Pire, certains professeurs commencent à le prendre en grippe et à le croire fainéant.
À force d'entendre qu'il est un cancre, Gustave finit par s'en convaincre, sans imaginer qu'une rencontre peut changer le cours des choses.
Parfois, il suffit d'un rien pour qu'une vie bascule du bon côté…"

La thématique de l'échec scolaire y est abordée de manière très juste, mais surtout, le rôle primordial des professeurs et équipes pédagogiques, qui accompagnent les élèves et les aident à forger l'adulte qu'ils deviendront. Lorsqu'on est professeur - je suis quand même encore un peu prof, dans l'âme en tout cas - on a parfois tendance à oublier les élèves, à ne penser qu'au programme, qu'aux heures qui passent, aux notes à attribuer, et à omettre le fait qu'il s'agit d'avenir, de leur avenir. Ce roman, dans lequel Aurélie Valognes décrit toute l'importance, tout l'impact, de la relation entre cette enseignante et son élève, faite d'altruisme et d'équité, permet de se remémorer cela, de voir la scolarité et les élèves d'une autre manière.

Né sous une bonne étoile contient un formidable message d'espoir. Il rappelle qu'on peut toujours aller de l'avant même si c'est difficile, qu'il existe pour tous une étoile à laquelle il faut s'accrocher, qui brille dans l'obscurité pour nous guider et illuminer notre chemin.

L'auteure a su rendre ses personnages attachants. Je me suis beaucoup retrouvée en Gustave, j'ai été très touchée par certaines scènes et par sa relation avec sa soeur Joséphine. Même s'il y a parfois des clichés, on ressent la tendresse de l'écrivaine pour son jeune héros. 

L'écriture d'Aurélie Valognes est très agréable, fluide et efficace. Les chapitres courts donnent beaucoup de rythme à l'histoire. Elle exprime très bien les déceptions et les espoirs de Gustave, le combat qu'il mène pour ne pas décevoir ses proches. J'ai apprécié qu'elle ait choisi d'en faire le personnage principal et de partager avec les lecteurs toutes ses émotions et ses réflexions. 

Bref, ce fut une lecture agréable, un bon moment détente, même si ce roman ne me marquera sans doute pas particulièrement. 
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Né sous une bonne étoile d'Aurélie Valognes est moyen.
Comme ses romans précédents, c'est court, fluide à lire mais sinon pas beaucoup de contenu dans ce roman et c'est plutôt ennuyant.
Beaucoup de caricatures sur le système scolaire et sur la vie familiale.
Un peu d'émotion par moment mais ça ne restera pas un livre dont je me souviendrais longtemps.
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touché en plein coeur ayant un petit zèbre à la maison.
Il met en lumière les difficultés des enfants mais également des parents qui sont confrontés à ces enfants qui n'entrent pas dans le moule, confrontés également au jenfoustime de l'éducation nationale ou/et manque de moyens et de connaissance de ceux qui veulent faire leur travail avec passion et conscience sans laisser d'enfants sur le bord de la route.
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J'ai lu tous les romans d'Aurélie Valognes mais celui-ci m'a particulièrement touché car j'étais enseignant puis directeur, et j'étais un peu comme Mlle Bergamote, à inventer de nouvelles façons de faire pour donner confiance à mes élèves et les motiver. le début m'a laissé un peu indifférent mais la seconde partie m'a amené les larmes aux yeux et rappeler tant de souvenirs. C'est un roman sur l'ascenseur social en panne à cause de l'ignorance de certains adultes qui cassent les envies des enfants et sur l'ascenseur en fonctionnement lorsque les adultes encouragent les enfants à suivre leur voie. Merci Aurélie pour cette reconnaissance des professeurs qui peuvent devenir de bonnes étoiles.
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Gustave, un jeune élève, subit sa scolarité : victime de tous les maux de l'école, tels que le harcèlement, l'humiliation de la part de ses professeurs, les lacunes scolaires, il se dévalorise lentement et sûrement à travers ce système scolaire monstrueux. Jusqu'à ce qu'il tombe sur Madame Bergamote, sa sauveuse.

C'est mon deuxième Valognes et je suis assez mitigée. Ça se lit bien ( je l'ai d'ailleurs largement préféré à minute papillon) et on est vite happés par l'histoire tristounette de ce petit Gustave qui finalement n'est absolument pas né sous une bonne étoile !

Cependant, ce qui m'a le plus gênée, c'est la profusion de cliché, une tare qui m'avait déjà agacée dans son autre roman que j'avais lu. D'accord c'est une fiction et l'auteur précise bien en fin d'ouvrage qu'elle a eu une scolarité correcte. Pourtant, Gustave ne tombe QUE sur des professeurs absolument abominables, irrespectueux envers les élèves, qui refusent de répondre à leurs questions (!), grincheux, fatigués par la médiocrité de leurs élèves. J'ai cherché une date des faits et, sauf erreur de ma part il n'en est pas fait mention mais comme on parle d' internet et de portable j'ai supposé que c'était moderne. Or, le tableau de l'école qui est dressé me fait davantage penser à l'école des années 60/80 où effectivement beaucoup d'enseignants se montraient violents avec les élèves ( psychologiquement et physiquement avec des jets de craie, de chaises etc) puisque ces enseignants étaient considérés comme une élite, ce qui a bien changé à l'époque actuelle, les concours ne faisant même pas le plein. Bref, une méconnaissance du système scolaire actuel : exclu d'un collège pour avoir posé une question ? C'est tout bonnement impossible. D'abord parce qu'avant une exclusion il y a tout un tas d'étapes intermédiaires et ensuite parce que les personnels de direction ont des statistiques d'élèves exclus à respecter ( il en faut le moins possible, sinon on considère que l'établissement a échoué) et enfin parce qu'en général, les adultes aiment beaucoup quand les élèves s'expriment et font part de leurs revendications, cela prouve leur implication dans l'établissement et c'est exactement ce que recherchent les équipes !

Ensuite, la vieille prof de français aigrie, qui fait lire des textes de littérature classique à des 6e, ba pareil, ça doit dater des 60's parce qu'il suffit de passer ne serait-ce qu'une heure avec des 6e en français pour s'apercevoir que le niveau actuel ne le permet absolument pas et encore moins au premier trimestre !!!

Le principal est pas mal aussi dans le genre. Les personnels de direction ne connaissent généralement pas les élèves et il est extrêmement rare que le conseil de classe n'accorde que 2 minutes à un élève en grande difficulté et parle en des termes irrespectueux des élèves. L'auteur a écrit plutôt ce que représentait ce conseil dans sa tête de jeune élève qu'elle était à l'époque.

J'ai beaucoup "aimé" aussi les policiers qui rient quand on leur parle de harcèlement. Alors que dans la réalité, ils prennent ça très au sérieux. D'ailleurs le harcèlement en général c'est un sujet très actuel et tous les professionnels y sont formés.

La mère de Gustave, on l'estime car elle se donne à fond pour son fils et qu'elle se fait pourir par l'école. À quand une situation enfin réaliste où les parents ont 7 gosses pour les alloc et ne s'en occupent jamais, les laissant jouer à l'âge de 5 ans à des jeux vidéo réservés aux 18+ en souciant comme d'une guigne de l'école et de leur progéniture ? Bref du gros pathos pour susciter l'émotion du lecteur à travers de prétendues injustices du système scolaire.

À la limite, le personnage le plus réaliste, c'est Madame Bergamote, qui se rapproche le plus d'une enseignante moderne : elle fait son métier par conviction, avec des méthodes positives et croit en ses élèves.

J'ai bien aimé aussi le fait que l'école soit à 25min à pied des quartiers quand on sait que dans les banlieues parisiennes, les établissements sont souvent DANS les cités et il faut rarement faire plus de 5 min à pied pour y aller.

On crache sur les stats qui disent qu'un enfant d'ouvrier a moins de chance de réussir qu'un enfant de cadre et pourtant, c'est vrai. Moins de chance ne veut pas dire aucune chance, c'est juste qu'il faudra fournir plus d'efforts. Exactement comme l homogamie ( se marier avec des gens issus de la même classe sociale), c'est également un fait statistique. C'est un livre grand public et très lu donc je trouve qu'introduire de tels propos vont rendre la vie dure aux clichés du prof et du flics méchants et du fait qu'on peut aisément faire mentir les stats.

Joséphine relève un peu le niveau malgré le fait qu'elle ait un caractère ignoble ( et qui, en fin de compte ne lui réussit pas) alors que je reste persuadée que dans la " vraie vie" elle s'en serait largement mieux sortie que son frère. Elle pose des réflexions très intéressantes mais l'auteur la discrédite complètement, dommage, dommage.

Aurélie Valognes fait visiblement une fixation et une denigration de la réussite en général et surtout de ses symboles : l'école, la classe sociale, et son plus grand emblème, Paris bien sûr !
Finalement c'est une vision très manichéenne de la société que dépeint Valognes : soit t'es riche et tu vis en MAISON à Paris et t'as aucun mérite, soit t'es pauvre, tu vis en banlieue et si tu te donnes du mal ta réussite aura une vraie valeur.

Une fois de plus, je suis bien consciente qu'il s'agit d'une fiction et je sais bien que les clichés sont destinés à faire s'identifier beaucoup de lecteurs pour plaire au grand public mais quand même, je trouve ça dommage.

Bref, une lecture facile pour ceux qui ne voudront pas se prendre la tête ni réfléchir, idéale pour donner de l'espoir à ceux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.
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Celles et ceux qui ont déjà lu et apprécié un livre d'Aurelie Vallognes et qui veulent retrouver son style ne seront pas déçus. Écriture simple, fluide et sans prise de tête. Un bon roman de vacances, même si ça parle - beaucoup - d'école.

On s'attache très facilement à tous les personnages principaux. Un peu moins au père.
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Un livre sur l'école et le décrochage scolaire.
Comment en France, de nos jours, les enseignants peuvent -ils manquer autant d'empathie et de connaissance sur les émotions et l'apprentissage?
Le tout saupoudré d'un enfant venant d'un quartier déshérité avec des parents qui se séparent.
Quand nos politiques prendront en mains le sujet des apprentissages de l'enfant?
Quand l'école de la République retrouvera son ascenseur social?

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J'ai adoré cette lecture.

L'auteure nous régale habituellement avec des histoires intergénérationnelles mais cette fois-ci on change un peu de thème, même si on garde la notion d'aide et de partage.

Dans Né sous une bonne étoile on partage l'histoire de Gaspard, petit bonhomme dislexique qui se retrouve « broyé» dans cette impitoyable machine qu'est devenue le milieu scolaire. Cette structure qui n'a plus le temps, la foi ou le courage de s'attarder sur des élèves en décrochage :(

C'était sans compter sur le destin qui va mettre sur son chemin Mademoiselle Bergamote, une prof qui va croire en lui et l'aider à reprendre confiance en lui.

L'histoire est belle. Et puis surtout je l'ai trouvé crédible.
Il existe tant de Gaspard, qui ne sont pas aidés par leur milieu familial, leur environnement et qui se retrouvent perdus, lâchés par tous et en particulier par ce système...

Coup de coeur pour le personnage de Joséphine, la soeur de Gaspard. On pourrait facilement la détester pour ses attitudes et ses réflexions mais il est tellement évident que sous cette dureté et cette exigeance se trouvent un très grand coeur.

Merci à l'auteure pour ce sujet pas commun qui m'a vraiment bien plu !

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Né sous une bonne étoile, l'histoire de Gugus, le dernier de la classe qui ne demande qu'à se révéler (réveiller) ou un regard sur l'étroitesse de certains membres du corps enseignant. Et que brille la bonne étoile !
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