Ouessant terrae

Un genre qui n'est pas sans rappeler les aventures de Lapinot de Trondheim.
Une bande d'amis parisiens part passer le week-end à Ouessant pour assister à un festival de musique et pour s'aérer. Pascal Valty décrit un microcosme un peu bobo, des avocats, des végans, qui viennent sur cette île un peu sauvage, c'est surtout un ramassis de casse-couilles, assez sympathiques malgré tout, à qui il arrive des aventures pas très reluisantes.
Vous pourriez penser que le trait est poussé, les situations exagérées, mais c'est Ouessant, pas l'île de Ré, et la réalité ouessantine paraît comme de la fiction vue du continent (même à Brest). C'est drôle, j'ai ri, autant des bobos parisiens que des autochtones. Évidemment, la situation va déraper à un moment, les relations d'amitié, de complicité, vont être mises à rude épreuve, et on est sur une île, pas d'échappatoire possible.
C'est un récit un peu fou, déjanté, bref comme un week-end à Ouessant. Lisez cette bande dessinée avant de vous y rendre, c'est plus réaliste qu'un guide touristique.

Merci à la dernière masse critique de babelio pour ce voyage là où finit la terre.
Ouessant.. une île au bout de la Bretagne ...
Terra (pluriel terræ) est un mot d'origine latine qui désigne la Terre, le sol.

Qui voit Ouessant voit son sang, Qui voit Molène, voit sa peine, Qui voit Sein, voit sa fin, Qui voit Groix, voit sa croix... un dicton comme un autre pour bien comprendre la difficulté de navigation dans les eaux du Finistère,
Celui qui voit Belle-Isle, voit son île; celui qui voit Groix, voit sa joie; celui qui voit Ouessant, voit son sang... Cette phrase de François René de chateaubriand que l'on trouve dans ses mémoires d'outre tombe,
On a donc le choix pour illustrer ce que représente Ouessant dans l'imaginaire collectif.

Un week-end découverte pour des bobos parisiens ... parisien n'étant pas le terme le plus approprié ... il aurait pu s'agir de nantais ou de bordelais ... seul le terme de bobo est adapté.
Une BD qui nous parle donc de bobos qui se retrouvent confrontés à une vie insulaire.
Le croquis est original, les personnages amusants,
Les paysages sont très représentatifs de la géographie et du charme de l'île,
MAIS ... dommage mais le MAIS est d'importance
Le scénario est insipide et tout le plaisir est gâché.
On s'ennuie ... on s'ennuie ferme ... il ne reste que le plaisir de l'image ... dommage !

Chronique de 5 parisiens venus se ressourcer à Ouessant. Vero et Jean-Baptiste y ont une résidence secondaire. Pascal (le narrateur); Toufik et Richard les accompagnent pour assister à un festival. Toufik a décidé de ne plus boire mais ses bonnes intentions ne vont pas tenir longtemps.
Ovni qui hésite entre l'humour grinçant et l'enquête policière. le dessin caricatural n'aide pas forcément à classer ce drôle d'opus finalement assez plaisant malgré tout. Parfois la critique est à la limite de l'anti parisianisme primaire mais on sent une grande tendresse vis à vis des personnages.

un week-end sur l'ile d'Ouessant, lors du festival de l'ilophone va devenir le terrain de plusieurs intrigues entre un groupe de parisiens « secondaires » et les insulaires. Ce cadre sert de prétexte pour observer ( un peu comme dans un aquarium ) les protagonistes s'enliser dans leurs clichés.
C'est une tranche de vie que nous propose l'auteur au travers d'un discours humoristique, donc forcément caricatural. J'ai beaucoup ri et je me suis retrouvé dans ce récit loufoque ou tout le monde en prend pour son grade. On retrouve l'ambiance « bande de potes » de certains films jubilatoires.
On se reconnait à un moment ou un autre dans cette histoire improbable sur fond de festival. Et finalement après la lecture on à l'impression de mieux comprendre Ouessant, qu'au travers d'un guide touristique, et d'avoir entrevu ce qui fait le charme de cette ile si particulière.
A lire absolument, surtout si vous prévoyez de vous rendre un jour là-bas.

Un roman graphique de plus de 117 pages permettant à son lecteur de découvrir la vadrouille mi rock, mi alcoolisée et surtout un peu critique d'une bande de quelques copains parisiens et aux tempéraments éclectiques sur l'île d'Ouessant à l'occasion d'un festival de musique l'Ilophone bien kitsch.

Jean-Baptiste, Pascal, Richard, Toufik et Véronique nous emmènent dans un périple aux personnalités différentes entre humours, humeurs, philosophie anachronique et psychologie de comptoir au contact d'un population insulaire spécifiquement bretonne... Une petite troupe hébergée sur l'île où le choc entre îliens, festivaliers et eux très bobo parisiens ne va pas tarder à être virulent. 

Un séjour plutôt animé entre un taggueur d'épaves, la disparition présumée d'une touriste allemande.... pour pimenter les discussions, disputes avec un mix de personnalités pour le moins caricatural ...on a le droit à des discours d'études psychologiques de comptoir, des travers éthiliques, un vegan, des délires très alcoolisés de Toufik l'avocat des petits délinquants typés de la région parisienne, une intoxication massive alimentaire entre autres. Les clichés sur le temps pluvieux, l'eau de mer froide, les vieux iliens râleurs et polémistes, les querelles politiciennes locales autour de l'écologie, tout cela fait un récit assez coloré et drôlatique.

En plus de leurs petites querelles amicales, ils vont se croire impliqués dans une disparition d'une touriste, obligés d'exflitrer Toufik, tout cela agrémenté de quelques légendes locales.... Se vouloir plus insulaire que les natifs de l'île n'est pas sans quiproquo, petites pîques et plutôt mal perçus.

Un récit graphique qui ne vous apprend rien sur Ouessant, plutôt un rappel de plus des oppositions entre certains parisiens et les bretons de souche....de plus insulaires. Distrayant, les traits et dessins sont simples, parfois grossiers menés par un scénario assez logique et sympathique
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