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3,57

sur 1023 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai trouvé ce roman tout en douceur. Les mots sont simples mais je pense que l'auteur a bien fait de ne pas en faire plus. Les personnages sont assez attachant. Ce petit livre m'a vraiment fait passer un bon moment. Un enfant qui croit aux fées, un homme qui ne veut pas perdre l'amour de sa vie, tout cela fait de "L'éducation d'une fée" un roman touchant.
Premier livre de Didier van Cauwelaert que je lis, et ce n'est franchement pas une déception.
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Une belle petite histoire d'une rencontre entre Nicolas qui deviendra fou amoureux d'Ingrid et de son petit bonhomme de fils, Raoul.

Après une rencontre un peu chaotique et charmante, et quelques années plus tard, soit 4 ans et sept mois exactement, tout chavire…

Et que vient faire Madame la Fée là-dedans ? Vous voulez le savoir, alors plongez-vous dans ce petit roman qui est idéal pour ces vacances d'été. Une agréable surprise.
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Coup de foudre de Nicolas, à l'aéroport, pour la jolie veuve Ingrid et son fils Raoul, mariage, mais se voyant ternir à 45 ans, et pour rester sur un bon souvenir Ingrid étonnament se sépare pendant que Raoul, petit ado, se fatigue des histoires de fées de son deuxième papa à qui il ne reste comme consolation que de s'inventer des vies observées et racontées par César, caissière syrienne du super marché.

Il est doué Vancau, il créée de gentils personnages attachants, invente des scènes géniales et l'écrit si bien. Il nous ferait presque croire aux fées ;-)
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D'un côté, le coup de foudre en avion, les joies de la vie de couple, les oiseaux qui chantent, et l'apprivoisement d'un petit bonhomme... Jusqu'à ce que la sérieuse idylle batte de l'aile. de l'autre côté, la solitude d'une déracinée, les étonnements d'une étrangère, le recul qu'offre l'exotisme de l'exil... Et entre eux : des histoires de courses, de caddies et de fées... Les deux protagonistes se frôlent sans vraiment se croiser : réussiront-ils à se rencontrer ?

L'histoire démarre comme un roman d'amour un peu mièvre, et prend de l'ampleur au fil des pages. Une partie du roman est axée sur le temps qui passe, l'amour qui vieillit, l'enfant qui grandit, la vie qui défile malgré la mort... Bourré de clichés, en effet, mais suffisamment bien narrés pour que cela fasse de l'effet... L'autre partie est axée sur une jeune exilée qui nous envoie quelques uppercuts au sujet de nos vies à l'européenne, avantageusement confortables.
Le regard que "l'étrangère" porte sur l'homme occidental aux caddies incompréhensibles leur donne, à lui comme à elle, d'autres dimensions.
Les deux parties avancent en parallèle (un chapitre sur deux) : chacun son tour de se raconter ! Cela donne du rythme à ce court roman et maintien en alerte.

Je me suis laissée attraper par les deux personnages principaux, surtout l'héroïne. Je me suis rapidement attachée au petit garçon aussi. Je m'attendais à un roman d'amour "facile", "feel-good" avant l'heure et "pas prise de tête" : Eh bien j'ai été de surprise en surprise ! J'aime le style simple et accessible de Didier van Cauwelaert, mais j'étais habituée à des romans moins personnels et moins profonds de sa part (dans mon souvenir en tout cas). J'ai donc été agréablement étonnée par ce roman, plus intelligent et interrogateur que prévu !
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Vous allez me dire que 4 étoiles c’est bien payé pour ce roman. En d'autres temps, je lui aurais probablement attribué 3 étoiles ; mais on approche de Noël et j’ai envie de croire aux fées… surtout si elles prennent l’apparence d’une immigrée irakienne désabusée et désenchantée (sans jeu de mot !). Après tous ces livres qui montrent combien les humains sont méchants et malintentionnés, à quel point le présent est morose et l’avenir s’annonce catastrophique, j’avais besoin de légèreté et de tendresse… sans aller jusqu’aux romans Harlequin, tout de même !! Et ‘’L’Education d’une fée’’ a surgi de ma PAL : pile-poil ce qu’il me fallait.
Un homme qui tombe amoureux d’une femme et – surtout - de son petit garçon dans un car d’Air France : c’est pas mignon ? Un homme qui rattrape une enfance ratée en inventant des jeux (il en a fait son métier) et qui fait retrouver le goût du jeu et des histoires à un bambin trop sérieux : c’est pas irrésistible ? Un enfant qui veut croire aux fées pour éviter la séparation de ses parents et, ainsi, redonne confiance en l’avenir à une immigrée qui a connu les pires horreurs : ç’est pas craquant ? Un homme qui, enfant et pour combattre sa solitude, étayait les arbres malades pour les ressusciter et qui – sans le savoir – a passé le flambeau à son fils adoptif : attendrissant, non ? Bien sûr, il y a des clichés (le petit chef harceleur, la gouvernante irascible, etc… etc…) ; mais les bons sentiments, même à la pelle, ça fait du bien… et ce roman ne barguigne pas dans ce domaine.
C’est le 1er livre de Didier Van Cauwelaert que je lis. Ce n’est pas le roman de l’année, ni même celui du mois ou de la semaine et je ne vais pas me précipiter pour dévorer, séance tenante, toute l’œuvre de cet écrivain. Mais j’ai aimé la légèreté et le côté positif de l’Education d’une fée ; et j’ai bien envie, à l’occasion, de lire un ou deux autres de ses romans.

PS : l’enfant qui veut croire aux fées pour empêcher la séparation de ses parents m’a fait penser au personnage principal de ‘’ Le froid modifie la trajectoire des poissons’’ de Pierre Szalowski
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Voici une petite lecture très agréable, avec une touche de romantisme, une touche de féerie et surtout un bel humanisme.
Les personnages sont très touchants et on voudrait que tout se termine bien comme dans un conte de fée.

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Ce livre m'a été offert lors d'un SWAP et ce fut une très bonne surprise, puisque je l'ai beaucoup aimé. Moi et ma sale manie de lire les résumés et de les oublier aussitôt je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, surtout avec un titre pareil. Je ne pensais pas à ça. Une histoire d'amour et de rupture, un mari prêt à tout pour récupérer sa femme, un deuxième papa qui aime le fils d'un autre comme si c'était le sien tout en acceptant le fantôme du vrai père, un type un peu loufoque qui a eut un père un peu loufoque (mais une mère pas très drôle), et voilà donc un personnage que j'ai adoré. Il est le narrateur (l'un des deux narrateurs en tout cas) et il est vraiment excellent, sa façon de voir les choses m'a beaucoup plu, au début il m'a beaucoup fait rire avec le coup de la limousine. C'est un homme qui a gardé un peu son âme d'enfant, et sa façon d'être avec Raoul son fils adoptif j'ai juste adoré. Je l'ai aussi trouvé adorable avec sa femme (même si cette dernière m'énervait à mort). le deuxième narrateur est une narratrice, le premier chapitre où elle apparaît je n'ai pas trop compris la coupure dans l'histoire, puis petit à petit cette caissière qui s'appelle César entretient un lien avec avec Nicolas (le narrateur numéro un) et on en apprend plus sur elle, sur sa vie. C'est un personnage hyper touchant que j'ai beaucoup aimé, qui semble un peu endormi tout du long et qui fini par ‘se réveiller' et c'est vraiment super. J'ai aussi adoré l'histoire des fées que Nicolas raconte à Raoul (son fils), c'était vraiment trop mignon et attachant. J'ai aimé comment ce père s'attachait à la magie et aux rêves, et surtout comment il ne voulait pas que son fils vive dans la désilusion. Bref en fait la seule chose que je n'ai finalement pas aimé dans ce livre c'est Ingrid, la femme de Nicolas. le « je te quitte parce que je t'aime » m'a bien saoulé, et même si on comprends mieux sa raison à la fin, je l'ai trouvé quand même assez lâche et énervante, surtout quand on voit comme son mari l'aime (et surtout en fait le « mais je t'aime mais je te quitte » ça m'agace moi). Enfin je n'aime pas non plus le patron De César, un porc ! J'ai détesté ses collègues aussi, des vraies connes ! Les réactions des gens m'ont parfois fait frisonner, pas mal de choses sont remises en question, comme l'indifférence que les gens peuvent avoir face à certaines situations, comme les gens qui ont le pouvoir sont parfois des salops finis, comme il arrive que des hommes traitent des femmes (et vice versa). C'est touchant mais ça bouleverse aussi je trouve. En plus ce livre est vraiment super bien écrit, il se lit vite, et on se retrouve vraiment touché par l'histoire de ces deux personnages. Par celle de Raoul. Par celle du père de Nicolas. Ou du grand-père De César. Voilà, je l'ai dévoré, la fin est très belle, et plutôt mignonne et drôle.
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L'éducation d'une fée c'est d'abord l'histoire d'un amour tendre, lumineux.
Tellement beau, qu'à la page 42, je me suis sentie triste qu'à eux aussi, l'usure puisse jouer des tours…peut-être avais-je pensé trop vite mais je ne vous en dirai pas plus, je vous laisse le plaisir de la découverte.
Quatre personnages, hauts en couleur, vont se télescoper, s'aimer, se déchirer, pleurer et rire.
César ou Sezar, jeune réfugiée irakienne, caissière au supermarché qui va se voir promue au rang de fée.
Ingrid, ornithologue, paraît la moins sympathique au premier coup d'oeil. Murée dans ses sentiments, ses réflexions, la tête dans les plumes, elle paraît parfois distante, je pense avoir éprouvé à son égard la même incompréhension que le personnage de Nicolas.
Nicolas, amoureux, perd pied lorsque leur amour semble battre de l'aile (avec une ornithologue, c'est le comble !) Il déborde d'amour, de tendresse , il est rongé par l'incertitude, l'incompréhension, les questions sans réponses.
Raoul, leur fils, petit gars émouvant qui ne veut pas que ce bonheur lui file entre les mains.
De la poésie, des rêves, de la tendresse et un amour infini de la vie.
Nicolas et Raoul m'ont évoqué Guido et Giosué dans « La vie est belle ».
Un roman frais et pétillant qui m'a permis de m'évader de la lourdeur du quotidien pendant deux-cent cinquante pages.
Vous reprendrez bien une dose de bonheur ?
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Il y a une « patte Van Cauwelaert », c'est certain : on la trouve d'abord dans le style de l'auteur : une écriture simple, dégraissée par exemple des mots rares et des archaïsmes qui font la marque de fabrique de bien des auteurs de sa génération, mais riche d'inventivité : Didier van Cauwelaert produit des images fortes en créant des néologismes réjouissants, en faisant s'entrechoquer les métaphores, proposant une poésie ludique qui fait sourire.
Didier van Cauwelaert, c'est un véritable romancier qui enfante des êtres de papier pourtant vivants. Des personnages attachants, originaux.
Il y a surtout chez cet auteur une habileté à entremêler gravité et légèreté. J'ai presque envie d'écrire que le romancier trompe son monde ! On croit lire une jolie romance, un simple « feel good book » mais en fait on ressort plus humain, plus ouvert de cette lecture. En chemin, nous avons fait la connaissance d'une jeune réfugiée irakienne (c'est elle qui deviendra la fée annoncée dans le titre= et son regard sur la France – un regard juste, sans griefs, sans violence – nous éclaire. Comme il éclaire le protagoniste de l'histoire et comme il sauve l'enfance du petit Raoul…
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C 'est le septième romans de Didier van Cauweleart que je lis avec toujours autant de ferveur et de plaisir .L 'éducation d'une fée est son onzième roman paru en 2000 ...Comme dans la plupart de ses livres Didier van Cauweleart nous offre la magie de son écriture et le don de ses intrigues ...Cette magie s'évapore avec magnificence dans ses mots qui se diluent dans ses personnages si attachants .Bercé par un début assez romanesque ou le côté fleur bleu caresse ce couple pour un roman facilement lisible s'entremêle cette petite immigrée iranienne qui bouscule et étonne ....On découvre la peur de la vérité face à la maladie ...La fuite des sentiments ...la recomposition d'une famille ...les échanges entre un fils et son beau père ...Une jeune femme confrontée au viol d'un collègue de travail hiérarchiquement supérieur ...une étudiante étrangère attentant ses papiers pour poursuivre son diplôme en France...L 'intégration des jeunes filles musulmanes face aux jeunes des cités ....Ce petit roman léger captive par le rythme de cette histoire par sa drôlerie par cette humeur de légèreté ...Didier van Cauweleart nous enchante toujours par sa poésie ...
bonne lecture...
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