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3,57

sur 1023 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Nicolas aime Ingrid, Ingrid aime Nicolas, et tous les deux aiment Raoul, le jeune fils d'Ingrid dont le père est mort à la guerre.
Le jour où Ingrid annonce à Nicolas qu'elle part parce qu'elle l'aime (voir la chanson de Barbara, Parce que, qui illustre bien le propos), le monde de Nicolas s'effondre, et ne se stabilise qu'en présence de la caissière du supermarché du coin, qui seule semble accepter ce qu'il est tel qu'il l'est.
Cette caissière, c'est Sécar (César, à la française), réfugiée irakienne, qui attend avec impatience de savoir si elle pourra poursuivre ses études.
Quand Raoul apprend qu'Ingrid et Nicolas se séparent, c'est le drame. Il ne reste plus qu'à prier pour l'intervention d'une fée.

Bon, je ne sais pas si je deviens insensible avec le temps ou si ce livre a vieilli, mais mon avis est plutôt mitigé… J'ai apprécié de cette Education d'une fée l'univers fantasque de Nicolas, les personnages sympathiques de Raoul et de Secar, les jolies formulations qui en font une lecture fluide et agréable. Didier van Cauwelaert nous emmène dans un univers qui change un peu de notre quotidien, dans les limites de ce qui pourrait être. J'ai moins aimé les petites cachoteries que l'on fait « pour le bien » de ceux qu'on aime, le rocambolesque de « l'éducation » à proprement parler de la fée, une prévisibilité certaine des évènements de l'histoire.
L'éducation d'une fée, c'est parfois drôle ou émouvant, ça permet de passer un bon moment, et redonne l'envie de croire aux (bonnes) fées. Mais pour ma part, je l'aurais sans doute bien vite oublié !
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Nicolas concepteur de jouets, vit une belle histoire d'amour avec Ingrid et son fils Raoul, né d'un premier mariage, qu'il considère comme son fils et l'amuse en lui faisant croire au monde des fées. Mais tout s'écroule lorsque la jeune femme le quitte sans explications rationnelles, elle veut juste retrouver son indépendance. Nicolas déboussolé, perdu va rencontré par hasard une jeune caissière Kurde prénommé César (caissière le jour, étudiante libre la nuit) qui a quitté son pays en guerre, et si la jeune femme était la fée révée par Raoul ? Et si César était le lien pouvant réunir à nouveau Nicolas, Ingrid et Raoul ?
Sur un thème qui pourrai paraitre mièvre et gentillet, Didier van Cauwelaert nous entraine dans le monde de l'enfance et de l'innocence, mais aussi dans celui d'une jeune réfugiée très touchante. D'ailleurs, Van Cauwelaert mène son récit en alternance entre Nicolas et César.
Le livre reste toujours en lisière du réel et c'est pour celà aussi qu'il nous émeut et nous enchante car le portrait des personnages et le récit se complète agréablement. Un roman plein de charme et de tendresse. Seul petit bémol, une fin un peu trop vite baclée à mon gout.
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Un homme, (Nicolas) une femme (Ingrid), un enfant (Raoul). Ils se rencontrent lors d'un voyage aérien. Coup de foudre, mariage, et quatre ans et demi de bonheur. Inexplicablement, ce beau mécanisme se grippe. Elle l'aime toujours mais veut lui rendre sa liberté. Il se met à faire toutes sortes de suppositions, il commence à s'intéresser à une caissière (César) de son supermarché habituel. Une série de hasards va faire évoluer cette situation. C'est plutôt agréable à lire, un peu gentillet. Ce roman ne m'a pas emballée du tout. Seul le petit garçon Raoul m'a touchée, lui seul semble avoir les pieds sur terre. Non, je suis injuste, le personnage de César (Sezar en réalité) est également attachant, d'une grande sagesse et maturité.
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Un livre touchant sur le thème des rencontres et des liens qui se tissent, avec des personnages attachants que j'ai aimé suivre. Un petit regret sur la quatrième de couverture, et le titre, qui donnent le sentiment que le principal de l'histoire est "l'éducation d'une fée" alors que le moment proprement dit ne prend que quelques pages. La fin est un peu comme un coup de baguette magique... mais c'est aussi pour cela que ces livres doux font du bien.
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Deux narrateurs :

- Nicolas concepteur de jouets à succès, trouve enfin l'amour de sa vie : Ingrid, ornithologue. 3 mois après leur rencontre, il l'épouse, et ils vivent heureux, avec le fils d'Ingrid, Raoul, dont le père est mort au combat. 4 ans de jours heureux jusqu'à l'annonce d'Ingrid : elle a 45 ans, elle vieillit, elle veut garder le souvenir de leur amour parfait, elle l'aime encore mais ils doivent se séparer. Nicolas ne comprend pas, se morfond et traîne dans les allées d'un supermarché où il imagine que l'une des caissières est une fée.

- Cette caissière, c'est Cesar, l'autre voix, une étudiante Kurde, qui a quitté son pays en guerre. Son compagnon est en prison, son patron la harcèle un peu, elle lit Gide la nuit, travaille le jour, et déchante pas mal, seul le contenu des caddie insolites de … Nicolas donne un peu de lumière à sa vie


De cette lente alternance un peu pleurnicharde, je retiens deux très jolies formules :

« Elle faisait contre mauvaise fortune la gueule »

« Il me fait chier, ton Ludovic Sarres ! Il ne sait même pas ce que c'est, une fée ! Il croit que c'est une grosse gourdasse à baguette qui transforme les citrouilles en carrosses dans les vieux contes ringards ! Mais elles sont partout, les fées ! Elles sont dans la vie, autour de nous, seulement on ne les voit pas, alors on décide qu'elles sont bidon, et du coup elle se mettent à douter, elles aussi, elles ne croient plus en elles ; à force d'entendre qu'elles n'existent pas, ça déteint, elles ne se rappellent plus qu'elles sont magiques et elles ont peur de vieillir et elles veulent disparaître avant qu'on s'en aperçoive et tout foutre en l'air autour d'elles pour voir moins de regrets, comme ça il n'y aura plus sur terre que des Ludovic Sarres à la con, de père en fils, la race dominante, la pensée unique, la raison du plus fort, le triomphe des clones ! »

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Joli moment passé avec "L'éducation d'une fée". Tout commence par un coup de foudre entre un homme et une femme, mais également entre un enfant et un homme et c'est indéniablement celui-ci qui est le plus réussi, le plus touchant. Même si les deux adultes s'aiment, leur amour ne m'a pas bouleversée et pourtant, il aurait pu... Pourquoi? Peut-être parce que Nicolas est un peu trop vite troublé par une caissière, parce que j'aurais apprécié une réconciliation plus romantique... Aucun enchantement lié à la douce musique des mots que l'on invite à danser, mais une jolie histoire enchantée. En effet, l'auteur flirte avec le merveilleux tout en restant dans le réel et nous tournons la dernière page en nous demandant "Et si elle était fée, et si nous pouvions le devenir aussi " ? Et puis, émotion délicieuse, il reste cet amour filial/paternel qui ne doit rien au sang, mais tout au choix, à l'amour...
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Un petit livre bien sympathique où l'on parle d'amour, de reconquête, de la complexité des relations, de maladie et de fée.
Les personnages sont attachants, surtout le petit Raoul et César.
J'ai néanmoins trouvé le dénouement un peu rapide et facile et peut être bâclé par rapport au début de l'histoire.
Certaines remarques De César et le récit de son histoire sont touchants et percutants.
Lecture agréable pour la plage, mais sans plus.
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Nicolas est un homme en couple avec une femme veuve et son fils. Il est tomé amoureux à la fois de la mère et de l'enfant et est bouleversé quand sa femme le quitte.

Un joli roman, une histoire peu conventionnelle où finalement toute vérité ... est bonne à dire
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À mes yeux, L'Éducation d'une fée est un « petit » Van Cauwelaert. Si les personnages sont sympathiques, l'histoire est trop tarabiscotée à mon goût. On ne quitte pas un homme parce qu'on se prend des rides et on ne peut pas se sortir d'une rupture en s'apitoyant sur son sort.
Ceci dit, j'ai aimé le style mêlant tendresse et humour.
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Un gentil petit livre vite lu, qui m'aurait surement ravie il y a 10 ans, malgré une fin baclée. Là, juste du plaisir, j'aime bien Didier van Cauwelaert mais la magie que j'ai un jour vécu avec Un aller simple n'était pas au rendez vous, la fée était trop occupée à faire grandir Raoul, faut croire .
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