L'éducation d'une fée

Troisième livre de Didier van Cauwelaert que je lis et je suis sous le charme a nouveau. Après Les témoins de la mariée, après La Nuit dernière au XVe siècle me voila conquise par l'Éducation d'une fée.

En même j'ai envie de dire qu'on ne peut qu'être touché par cette histoire. Comme dans les Témoins de la Mariée, j'ai retrouvé la même construction, un récit ponctué de plein de situation du quotidien mais tellement accrocheur et puis les dernières pages ou toutes les pièces du puzzle s'emboîtent les unes dans les autres et ou l'on comprends enfin ou l'auteur a voulu nous emmener.

L'écriture est fluide, très belle. Elle se laisse lire et l'on progresse très vite. Elle est aussi pleine de pudeur notamment sur la fin (je n'en dit pas plus pour les futurs lecteurs).

Les personnages sont attachants, tant Nicolas, ce mari dont la femme s'éloignent parce qu'elle l'aime, tant Raoul, ce petit garçon qui a envie de grandir et de devenir un ado mais qui a encore toute sa naïveté d'enfant, tant Ingrid, cette femme que j'ai eu tant de mal a comprendre pendant le roman qui s'est enfin confié aux lecteurs dans les dernières pages du roman tant enfin César, cette jeune irakienne, cette apprentie fée qui comme Ingrid se révèle a la fin.

Je vous recommande donc ce petit bijou qui vaut vraiment le détour.
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Nicolas rencontre Ingrid et son fils Raoul,4 ans, dans un bus Air France, et tombe tout de suite sous leur charme. Il est concepteur de jeux et jouets. Elle est ornithologue. Ils s'installent ensemble et se marient. 4 ans et demi de pur bonheur s'écoulent avant qu'Ingrid annonce à Nicolas qu'elle l'aime mais le quitte. Comment l'annoncer à Raoul qui adore celui qui le berce d'histoires et l'entoure d'amour ?

Déboussolé, Nicolas, ne comprend pas. Il croise au supermarché une jeune caissière, Irakienne, Sézar, férue de littérature Française.

Les narrateurs alternent : tantôt c'est Nicolas, tantôt Ingrid, tantôt Sézar.

C'est un mélange de vie quotidienne et de magie, d'amour, d'écoute et de tendresse.

Les personnages sont tous attachants. Nicolas a beaucoup d'amour à donner. Raoul veut réconcilier ses parents. Sézar va l'aider. L'attitude d'Ingrid ne se comprend qu'à la fin, au moment où toutes les pièces du puzzle s'emboîtent.

L'écriture est fluide, agréable, et c'est émouvant.
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Si on en croit la théorie (peut-être futile) de van Cauwelaert, il suffit d'y croire!! Et pourquoi pas après tout? C'est bien ce que Raoul, ce petit garçon de 8 ans environ, a décidé de faire, et apparemment ça marche!!!
Je me suis vraiment laissée happée par cette histoire, certes très simple (l'auteur n'en fait pas des tonnes pour faire passer les émotions), mais qui rejoint tellement la "vraie vie" qu'on ne peut que trouver les personnages touchants et vrais.
C'est l'histoire d'un amour passionné, d'un coup de foudre double entre Nicolas, inventeur de jouet sur le déclin et Ingrid et son fils Raoul, veuve et mère au bord du rouleau, et qui va être à l'origine d'une question que tout le monde s'est déjà posée: "jusqu'où irions nous par amour pour sa femme/son mari?" Ingrid, elle, a trouvé la réponse: le quitter.
Démarre alors pour Nicolas tout un questionnement sur le pourquoi de la chose, très émouvant d'ailleurs, et sur sa seule aspiration à revenir à l'époque où sa femme l'aimait et se met à rêver que "d'un coup de baguette magique, (sa)femme ne connaissait plus que (lui), aimait de nouveau son corps, (son) petit garçon délaissait sa console vidéo pour ressortir (ses) jeux ringards et la vie reprenait comme avant, pour toujours." Peut-être son envie de croire vraiment aux fées s'est réalisée à partir de ce moment là... Son "petit garçon" va peut être lui prouver qu'il a raison et qui sait, peut être aussi exhausser son voeu...
Sans oublier bien sur, César, cette jeune caissière kurde vers qui Nicolas va se tourner, et qui va rendre ce conte de fée pas si surréaliste que ça!
Mais je n'en dis pas plus pour vous laisser découvrir l'histoire de ces personnages attachants et passer comme moi un très bon moment de lecture! Il m'a en tous les cas donné envie de continuer à lire cet auteur.

On commence d'abord par la rencontre de Nicolas, concepteur de jouets, et Ingrid, ornithologue. C'est le début d'un amour fou qui va durer quelques années.
Ingrid a un enfant d'un premier mariage, Raoul, et Nicolas le considère comme son propre fils.
Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'au jour où... Ingrid décide de les abandonner.
Elle aime Nicolas et lui l'adore mais... c'est là que démarre l'intrigue.Et on n'apprendra qu'à la fin pourquoi elle a désiré cette séparation.
Nicolas n'a pas d'autre solution que d'accepter la situation et va noyer son chagrin en allant au supermarché.Sa mélancolie n'échappe pas à César, la caissière. (Originalité, César devient, un chapitre sur deux, la narratrice du roman.) Celle-ci essaye de deviner qui se cache derrière la personnalité un peu loufoque de Nicolas. le roman dévie alors aussi un peu du thème car César est immigrée, musulmane et a fait des études supérieures. Sa vie n'est cependant pas facile en France.
Nicolas finit par l'aborder et une amitié réciproque va naître entre eux. Elle se transforme alors en la petite fée du récit mais saura-t-elle agiter suffisamment sa baguette magique pour déjouer les sorts ?
Je vous laisse le découvrir en lisant ce petit roman bien écrit, avec une intrigue bien menée et des rebondissements à souhait. Une lecture agréable.

L'éducation d'une fée, de Didier van Cauwelaert
Paru chez Livre de poche
Sorti en 2000
222 pages

Nicolas est un inventeur de jeu de société qui vit (très bien) grâce au succès d'un de ces jeux. Un jour, à l'aéroport, il va tomber amoureux de deux personnes à la fois : la femme de sa vie et son fils de 4 ans. Tout à l'air d'aller bien dans le meilleur des monde, jusqu'à ce qu'Ingrid décide de partir, pour que leur histoire reste un de ses plus beaux souvenirs. Nico, accablé, se retrouve seul avec Raoul, qui a maintenant 8 ans et qui croit toujours aux fées.
César est une jeune kurde, doctorante, qui travaille dans un supermarché où elle subit un harcèlement sexuel de la part de son supérieur. Vivant chez son mec, en prison pour trafic de drogue, elle qui rêvait d'une France idéalisée se retrouve perdue dans une cité, surveillée en permanence par deux amis de son homme qui « veille sur sa vertu ».
Alors, quand déprimée, Nico va se mettre à parler à César, quelque chose va changer. Surtout que Raoul va prendre la jeune fille pour une fée amnésique et lui demander d'exaucer ses trois souhaits.

Un roman magnifique et émouvant, qu'on dévore d'une traite. La narration, toujours à la troisième personne, alterne d'une chapitre sur l'autre du point de vue de Nico puis de celui De César. En fin d'histoire, Raoul aura droit a un peu plus de place.
Ce qui fait la beauté de ce livre, c'est que malgré toutes les situations horribles et déprimantes qui nous sont racontées, on garde toujours espoir. On apprend qu'il peut toujours arriver quelque chose de beau. Cela sans tomber dans des clichés réutilisés un million de fois.
Les trois personnages principaux sont véritablement attachants, et il est très dur de refermer ce livre avant d'avoir appris comment tout se finit.

Bref, ce petit livre de poche vous arrachera certainement un sourire ! Un coup de coeur des Muses (qui l'avaient choisi juste à cause du titre ^^).
Lien : http://tinyurl.com/k7sb4cm

Parfait, sublime, enfantin: un joli conte d'adulte (quoi que)....

Suivant les dires d'un adulte à un enfant, comment comprendre et rencontrer une FÉE ? Belle rencontre, émotion, poésie et suspens font de ce livre un des plus beaux romans de Cauwelaert. Quel est le masculin de fée, c'est génie !

Encore un joli conte !

Premier livre que je lis de cet auteur, merveilleuse découverte, un roman rempli d'amour et d'espoir. Une histoire d'amour pour une femme, on connait, mais l'histoire d'amour pour un enfant qui n'est pas le sien c'est touchant. "Je suis tombé amoureux de deux personnes en même temps, un vendredi matin, dans un bus d'Air France."

Alors... au début ça ne me plaisait pas trop et puis au milieu du livre j'ai accroché! C'est vrai que ce livre fait un peu rêver et c'est tant mieux il en faut des auteurs comme ça!