Nous sommes sur un roman très court, 86 pages.
Vous savez que c'est très difficile en si peu de pages de poser le décor, l'intrigue, le dénouement et la fin avec des personnages bien travaillés !
Oui c'est difficile, mais c'est un exercice dans lequel l'auteur excelle !! Encore une fois c'est une grande réussite.
Dès les premières pages nous sommes plongés dans son roman. C'est vrai que le titre fait déjà froid dans le dos.
Métastase, ici
META - STASE
Alors oui je vais encore vous parler de jeux vidéos , car nous sommes en pleine immersion avec Suzy, le "guide" virtuel de Tim, un jeune no-life dans un jeu très (trop) addictif.
Dans une société où les humains, selon leurs chiffres, ont le droit ou non de se rendre en ville, d'accéder à des lieux de culte, de voter, la réalité virtuelle prend ici le dessus.
Peut-être qu'elle peut nous offrir une seconde chance ?
C'est un roman douloureux qui vient nous secouer sur ce que pourraient devenir nos vies si le numérique prend le dessus.
Pleins de références, de sujets difficiles et de drames, ce court roman de SF est une réussite !!
Pour accentuer le rythme de lecture, chaque personnage du roman a sa propre typographie, qui lui correspond très bien. Nous n'avons pas de question à nous poser sur qui parle, réel, irréel ?
Entre réalité et virtuel, un va et vient ou l'un prendra le dessus sur l'autre, mais lequel ?
J.B van Dyck est un auteur à suivre que j'apprécie tant par sa plume que par son esprit.