Et puis, il a fait un trou dans la lune, du jour au lendemain.
— Il n’y a que deux choses en ce monde qui ont de la valeur, Eva, l’amour et la liberté. Si tu dois choisir entre les deux, choisis toujours la seconde, car il n’y a pas de vrai amour sans liberté.
On peut être considéré comme un père correct en se contentant de jouer une heure ou deux avec ses enfants le week-end, sans avoir la moindre idée de la date du prochain vaccin ou de la fête de l’école. Les mères, elles, ne bénéficient pas de ce droit-là.
Et, en silence, dans le fond de mon cœur, je lui demande de te protéger.
La deuxième passion d'Océane était la lecture. Les livres, quoique générateurs d'émotions extrêmes, voire de graves traumatismes (elle ne s'était jamais totalement remise de L'Attrape-cœurs de Salinger), lui permettaient de vivre par procuration les voyages et les aventures qu'elle se sentait incapable d'affronter dans la vraie vie.
La vie n'est pas toujours facile pour les gens comme toi et moi, ceux qui perçoivent à chaque instant le monde dans tout ce qu'il contient de noirceur et de beauté, de joie et de souffrance. Mais ta sensibilité est ta richesse, ne fais pas les mêmes erreurs que moi : ne la laisse pas t'effrayer, n'en aie jamais honte. Laisse-la s'exprimer, dans les moments de désespoir comme dans les instants d'euphorie et elle deviendra ton talent.
Pour moi, les monstres étaient verts et couverts de pustules. Je ne savais pas encore que, parfois, ils se déguisent en papa souriant qui lit des histoires le soir et rapporte des souvenirs de voyage. »
"Si un jour tu doutes, si tu as peur, que l'avenir te paraît sombre et que tu ne sais plus vers qui te tourner, fais comme les bulles de savon, dirige-toi toujours vers la lumière."P.352
"Il faut s'écouter attentivement, apprendre à penser en dehors des cadres que d'autres ont construits pour nous et qui ne nous correspondent pas toujours."P.314
"Tu sais, la violence, ce n'est pas que les claques et les coups de poing. Les paroles blessantes, la restriction de ta liberté, le simple fait de penser qu'une personne t'appartient et que tu as le moindre droit sur elle, sur sa vie et sur ses décisions, c'est de la violence."P.275