Ainsi gèlent les bulles de savon

Claire, Eva, Eleanor sont des femmes fortes, indépendantes et intelligentes. Pourtant elles ont traversé une épreuve qui a bouleversé leur vie.
Un joli roman qui devrait être entre toutes les mains des femmes modernes. le sujet principal étant bien amené, sans jugement ni remise en question.
Même sans l'avoir vécu, je me suis reconnue dans certains passages: des envies, des peurs, des erreurs... Sans aucun doute l'épreuve la plus difficile mais aussi la plus indispensable.
Je suis ravie de n'avoir lu que peu de critiques sur ce roman, car en dire peu serait en dire trop...
Quelques larmes sont tombées sur ma liseuse et, ça, c'est clairement le signe que les émotions sont bien passées...
Une réussite!
Belle lecture à tous

Chère Marie,

Quand on m'énonce que « lire c'est réfléchir », je rétorque que « lire c'est ressentir », et là, ça n'a pas manqué, j'ai ressenti.

De façon viscérale. Tu sais, ce creux au coeur du ventre, celui qui résonne partout, prend possession de ton corps, se répercute dans chacune de tes fonctions vitales, qui te tourne et te retourne, une réponse quasiment instinctive, encore un peu primaire. Un élan difficile à réprimer….

Parce que ton roman touche au sacré, à cette notion ancestrale, nourrie d'années, de siècle devrais-je dire, de représentations tellement fortes, d'exigences familiales, sociétales si ancrées dans l'inconscient collectif qu'il est délicat de remettre en cause, de concevoir que peut être ce n'est pas tout à fait comme cela, que finalement devenir mère est plus complexe qu'il n'y parait.

Tu places un premier chapitre qui bouscule, un de ceux qui te donne envie d'aller plus loin, parce que derrière l'énonciation des faits, il y a toi qui écris et c'est toutes ces sensations qui s'expriment, on entend qu'il y a plus, beaucoup plus, et que non, on ne doit pas juger, on doit d'abord écouter.

Plus on avance dans ton récit, au fur et mesure que les faits prennent forme, que les intrigues s'alternent jusqu'à ne plus former qu'un tout, plus l'émotion monte. Une valse à plusieurs temps qu'il est impossible d'arrêter, alors on tourne les pages, on vit jusqu'au fond de soi. Chaque portrait de femmes avec dans chacune une part de nous. C'est en cela que tu excelles, cette proximité, cette impression que tu t'adresses à chacun de tes lecteurs directement et que cet imaginaire qui est le tien est tellement proche de la réalité.

Et puis, quand on referme le livre, ces pensées qui apparaissent, ces réflexions qui surgissent, parce qu'après tout ce que l'on vient de vivre, il devient indispensable de s'interroger, ressentir certes et puis finalement réfléchir à tout cela….
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Léger comme une bulle !

J'aime Marie Vareille ! Elle seule a le pouvoir de me faire lire des romans "feel good", me faire rire et réfléchir !

Dans ce roman, se déroulant dans trois pays, elle décrit les destinées de trois femmes. Trois femmes, Eva, Claire et Océane. Trois âges de la vie, trois histoires.

Les problèmes de la maternité sont très bien abordés et décrits : la difficulté d'être mère, d'être une mère merveilleuse et parfaite comme on désirerez l'être !
Le baby-blues (le joli mot du blues du bébé qui cache une dépression sévère) est décrit sans tabou et cela fait du bien. J'aurai dû lire un tel roman, il y a trente ans !

J'ai beaucoup aimé la descriptions des sentiments, des états d'âme, les interrogations, la souffrance de ces jeunes mères. Cela parle à toutes les femmes, je pense.
Le thème de la sensibilité, de l'hypersensibilité est aussi abordé.

Une belle plume, une intrigue et un scénario bien menés, de l'humour et une fin surprenante, à la Marie Vareille ; tous les ingrédients d'un bon roman.

Je n'ai pas adhéré à la fin, trop fleur bleue pour moi, mais j'ai passé d'excellents moments !

C'est un roman féministe, où les hommes sont soit des salauds soit des êtres parfaits : un peu caricatural !

Pour la quatrième fois, je me suis laissée embarquer par la plume enchanteresse de Marie Vareille. Dans ce roman, l'auteure entremêle le destin de quatre femmes autour du thème de la maternité.

Qui n'a pas ressenti un jour le complexe de ne pas être une mère parfaite ? Mais lorsque la situation empire, on ne peut pas dire qu'évoquer sa dépression post-partum soit facilement accepté dans notre société. Et si ce fameux lien mère-enfant inné, censé faire oublier les désagréments de la maternité, ne se met pas en place, celle qui en souffre se sent bien seule. Marie Vareille, en évoquant toutes ces difficultés, a écrit un livre qui est à mettre entre les mains de tous les futurs parents, homme comme femme. Elle y évoque aussi de façon plus générale la condition féminine, que ce soit les femmes dans le milieu professionnel ou celles victimes de violences conjugales.

La construction du roman, avec son alternance de récits, d'extraits de journal intime, de conversations par mail, est plutôt originale. J'ai beaucoup aimé les différentes cachotteries de l'auteure qui se révèlent en cours de lecture, notamment le lien qui unit certaines héroïnes.

Même si je n'ai pas été trop fan de la fin, un peu trop "feel good" à mon goût, j'accorde un 17/20 à cette lecture. Marie Vareille y sait parler de réalités sans négliger la délicatesse et la poésie.

J'avais déjà lu un livre de cette auteure et apprécié. Même si ce n'est pas le genre d'ouvrage que je lis. Celui-là il arrivait tout droit de la bibliothèque. Pourquoi pas une lecture un peu légère pour changer un peu. le début est plutôt prometteur. On y découvre Claire, personnage principal. Ensuite s'intercale Océane et des chapitres en italique dont on ne sait qui parle ( ou plutôt écrit ) J'accroche pas à ces chapitres et je continue ma lecture en m'intéressant seulement à l'histoire de Claire. C'est plutôt pas mal et j'adhère.
A la fin j'ai lu 2 ou 3 chapitres Océane, car il me fallait bien croiser les destins. Pas celui de Claire mais d'un autre personnage. Finalement je crois que les chapitres non lus ne m'ont pas vraiment manqués.
Sauf que je ne sais toujours pas pourquoi et comment Ainsi gèlent les bulles de savon.
L'histoire ? Une femme va devenir mère et c'est bien compliqué pour elle ce bébé tant attendu pourtant. Une femme attend un roman pour son éditeur mais la gestation est bien longue. Et l'auteure du roman, dans le roman, semble bien inaccessible et capricieuse.
Des longueurs sans doute, avec les chapitres qui m'ont rebutés mais l'histoire de Claire est plutôt efficace et intéressante.
Mais je crois que je vais arrêter là avec cette auteur, grandement appréciée par de nombreux lecteurs.

Ainsi s'entrelacent trois histoires dans ce joli roman de Marie Vareille. Trois histoires de femmes. 

La première, c'est celle de Claire. Claire vient de découvrir un petit + rose sur un test de grossesse. Et il la comble de joie, malgré la perte de son emploi. Devenir maman, elle en rêve depuis longtemps. Alors elle couve Coquillette jalousement. 

La seconde, c'est Océane, jeune étudiante pas très bien dans ses baskets, tiraillee entre son père et sa mère qui divorcent et entre les études de médecine appelées des voeux de son père et son goût naturel pour la littérature. 

La troisième n'a pas de prénom. En Indonésie, elle écrit à sa petite fille de quelques semaines qu'elle a laissée en France pour fuir l'épuisement, les nuits sans sommeil, la certitude d'être une mauvaise mère doublée d'une incapable. 

Et il y a ce petit carnet en Moleskine noire comme trait d'union entre les trois histoires. 

Qu'ont en commun ces trois femmes ? Comment leurs histoires vont-elles se rejoindre ? Ce petit mystère, Marie Vareille l'entretient presque tout le long du livre, en distillant ici ou là quelques indices ou quelques fausses pistes. Un prénom, une idée de roman, une couleur, des bulles de savon... 

Marie Vareille ose avec bienveillance aborder le sujet encore un peu tabou de la dépression post-partum, de la difficulté à tisser avec son bébé ce lien soi-disant naturel et inné, instinctif diront certains. La culpabilité propre aux femmes mais inconnue des hommes, celle de reprendre son boulot, celle d'accepter de confier son bébé pour se reposer. 

Elle raconte aussi ces hommes toxiques, ceux dont le charme séduit instantanément tout le monde mais qui se révèlent destructeurs, tyranniques, menteurs et manipulateurs dans l'intimité d'une maison. 

L'alternance des trois histoires, sous forme de chapitres courts, l'intrigue autour du lien entre ces trois femmes, le style léger, comme des bulles de savon qui se dirigent vers la lumière et les personnages attachants font de Ainsi gèlent les bulles de savon un joli roman, bienveillant et réconfortant, dont on tourne les pages très facilement. 

À lire un dimanche sous la couette avec un chocolat chaud camouflé sous une montagne de chantilly parsemée de mini-marshmallows. 

Marie Vareille avec ce roman comme dans tous les autres est arrivée à me captiver. J'ai été totalement envouté par cette histoire touchante et bouleversante ainsi que par ces personnages et leur récit. Dans ce roman l'auteure nous parle de maternité, d'abandon, de baby blues. J'ai trouvé la façon d'amener l'intrigue très bien construite et le suspens prenant.
Marie Vareille avec sa plume délicate et juste nous raconte de magnifiques histoires émouvantes. Les pages se tournent vite et il m'a été impossible de le lâcher.

Les destins croisés de trois femmes autour du thème de la maternité, cette étape complexe et intime, que chaque mère traverse à sa façon.
Une lecture que j'ai trouvée un peu lente au démarrage mais qui prend peu à peu de l'ampleur au fil des pages et dont la dernière partie est d'une belle intensité, avec quelques passages d'une extrême justesse sur le chamboulement que représente l'arrivée du premier enfant...

Un livre tendre et d'une grande sensibilité que toute future maman devrait lire (et pourquoi pas les futurs papas), qui casse le mythe de la maternité. Roman choral à trois voix, à Paris, Claire qui va être maman, Océane, une jeune américaine de 19 ans et une troisième femme mystère. Nous découvrirons le lien qui les unit.
Une écriture à la fois légère et profonde. Un très bon moment de lecture.
Deuxième livre de Marie Vareille pour moi mais je fais suivre cette auteure

J'ai mis pas mal de temps à rentrer dans l'histoire de ces trois destins croisés. Ce qui est perturbant c'est que nous essaions en vain de trouver le lien entre ces trois personnes. Les émotions ressenties au cours de la lecture vont crescendo. La maternité est un sujet qui me parle et me touche. J'ai retrouvé avec bonheur la plume de Marie Vareille que j'avais découverte et tant aimée dans le Syndrome du spaghetti.