Ce livre obtient une moyenne de 4.46 sur 5… Si on en croit cette évaluation, on frôle la perfection !
Quand
l'Etranger d'
Albert Camus, culmine à 3,92 et
Stendhal peine à 3.7 avec son minable «
le rouge et le noir », on se dit que là on va quand même passer un bon moment…
C'est vrai que seulement 58 personnes se sont prononcées sur les chaussettes, alors qu'on approche les 5900 pour le poussiéreux
Stendhal…
Donc, découvrant ce livre bien noté dans la rubrique « les livres », je me suis lancée dans cette lecture que je n'aurais sans doute pas repérée sans Babelio, eu égard à son titre, à sa première de couv. et au profil de son auteure-blogueuse qui à priori ne constituent pas habituellement mon univers littéraire.
Je viens de regarder les critiques, aucune n'est mitigée ni mauvaise, ce qui est rare. C'est donc que ce roman a bien convenu à « celles et ceux », qui l'ont choisi. « Celles » plutôt d'ailleurs si j'en crois le profil des critiques…
« Oliver… prend très au sérieux son intégration à
Londres. Depuis notre emménagement, il a décidé de vivre tous les clichés des guides touristiques, il boit de la bière brune,…et prend son thé avec un nuage de lait, tous les jours à 17 heures. Je m'attends à tout moment à le voir débarquer en uniforme de la garde royale pour m'exécuter la relève de Buckingham Palace… » Première page : Chouette, ça va être drôle…
Trêve de bla-bla, si vous aimez les romans feel-good comme on dit, que vous n'êtes pas trop exigeant sur la vraisemblance du scénario et sur la qualité du style, que vous avez envie de lire pour éviter de réfléchir, que vous avez envie de vous extraire momentanément de ce monde trop souvent sombre et désespérant, lisez ce livre « qui a conquis 400 000 lecteurs », c'est écrit sur le bandeau!
Au risque de heurter 58 lectrices, je dois dire que ce n'est pas précisément ce qui me fait vibrer lorsque je plonge dans un roman et que donc dorénavant, je me méfierai des bandeaux…