AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,26

sur 3883 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je dois vous révéler un secret. Je dissimule, dans un tiroir, un tas de chaussettes dépareillées, esseulées. Elles sont là, dans l'attente improbable de retrouver leur moitié …

Forcément, le titre de ce roman m'a alors interpellé… Quoi ? Je ne suis pas seul à connaître ce dramatique problème ? Il fallait que je sache …

Alice, l'héroïne, a tout d'une pauvre petite chaussette abandonnée. J'avoue, l'image n'est pas des plus éblouissantes mais pourtant, on s'attache vite à cette jeune femme qui semble porter de lourds secrets.

On oscille entre comédie et dramédie (je ne sais pas si ce mot existe en vérité) et ça fonctionne.

Les chapitres alternent entre la Alice d'aujourd'hui, débarquée à Paris, un peu paumée, et celle de 2011, à travers des extraits du journal qu'elle rédige sur les conseils de son psy. Que s'est-il passé dans l'intervalle ? C'est ce que le roman va nous faire découvrir …

Je ne connaissais pas du tout Marie Vareilles. Et je suis content d'y être allé.
Il est ici question de l'amour, immense, de deux soeurs et évidemment j'ai été touché.

Ce qui m'a séduit, c'est qu'on pense lire un roman de facture plutôt classique, comme on met de bons vieux chaussons douillets et voilà que la Marie nous renverse et nous fait tomber de notre confortable lecture… Au fur et à mesure, on découvre ce qu'Alice n'ose dévoiler, et j'avoue, je me suis fait avoir comme un bleu …

C'est un roman doux et amer à la fois, pas sis innocent. Un joli portrait de femme, comme on aimerait en rencontrer dans la vraie vie. le portrait d'une nana pas comme les autres …

J'ai ouvert mon tiroir secret et j'ai été pris d'une immense tendresse pour ces vieilles chaussettes … Il va falloir les consoler, les réunir à nouveau. Avant qu'il ne soit trop tard …

Lien : https://labibliothequedejuju..
Commenter  J’apprécie          11714

Alice Smith est une jeune femme franco-américaine qui vient tout juste d'arriver à Paris. Désireuse de tourner la page sur son passé, elle tente sa chance à 3623 miles de chez elle. Ayant déniché un petit appartement dans Belleville (même si elle espérait Montmartre ou le Marais), elle s'y installe avec son chat, David. Maintenant, il lui faut absolument trouver un boulot, dans la finance si possible, là où elle travaillait avant de claquer la porte. Mais les refus s'amoncellent dans sa boîte mail. Jusqu'au jour où elle reçoit un message d'un certain Chris Lemoine, fondateur d'une start-up à fort potentiel, comme il le précise dans son mail. Il lui donne même rendez-vous dès le lendemain. Intriguée mais aussi un brin inquiète, ce Christophe Lemoine ayant monté pas moins de 19 star-up. Une fois les présentations faites, ce dernier, en compagnie de son associé, Jeremy Miller, lui expose son projet : réunir les chaussettes orphelines. Si elle trouve l'idée plutôt absurde, elle se lance dans l'aventure lorsque Christophe L informe qu'elle est embauchée...

Alice Smith-Rivière semble bien cacher des secrets ... Mais, si la jeune femme a l'air d'aller plutôt bien, elle angoisse beaucoup, souffre de TOC, a fait une dépression quelques années auparavant et, surtout, elle veut faire table rase de son passé. Un passé que l'on découvre au fil des pages du journal d'Alice qui commence en 2011. Alors mariée à Oliver, installée à Londres et occupant un poste dans la finance, la jeune femme est radieuse. Seule ombre au tableau : elle a du mal à concevoir un enfant. Elle écrit également sur son enfance, notamment la relation intime qu'elle lie avec sa soeur, Scarlett. Que s'est-il donc passé pour que, en 2018, la jeune femme veuille tout oublier ? En alternant ainsi le journal et la vie d'Alice, Marie Vareille dessine peu à peu les contours de la jeune femme jusqu'ici flous et sait capturer le lecteur dès les premières pages. Outre l'intrigue au final inattendu, ce roman fait la part belle à une galerie de personnages hauts en couleurs, tel que l'antipathique Jeremy, l'optimiste Chris, la fantasque Saranya ou encore la volontaire Scarlett. Des personnages fouillés, parfaitement dépeints et terriblement attachants. À la fois drôle, pimpant, doux-amer, ce roman, sous ses airs légers, aborde aussi bien la maternité, le deuil, la fibre maternelle que la dépression...
Une lecture émouvante et pétillante...
Commenter  J’apprécie          872
Entre rock punk et finance, le choix est cornélien...
*
On m'a souvent vanté les romans de Marie Vareille. J'avoue que je n'en avais jamais lu. Je connais pourtant sa bouille souriante dans ses vidéos sur Youtube "marielitenpyjama" . Allez c'est décidé, je me lance dans sa dernière comédie en date.
(Pioché par @frisouille dans le challenge "pioche dans ma PAL").
*
Une fraîche comédie romantique qui se passe, cerise sur le gateau, à Paris, la plus belle ville des amoureux. (euh non, je ne suis pas chauvine :).
*
Au départ, un scénario assez classique : une jeune fille franco-américaine cherche du boulot dans la capitale. Fauchée mais déterminée, elle va croiser des personnalités fougueuses et bien sympathiques dans son nouveau travail. L'héroine est bien mystérieuse pourtant puisqu'elle cache des secrets. En parallèle, on découvre les écrits antérieurs du journal intime de sa soeur.
*
Voilà pour la trame. Classique mais....le récit m'a surpris d'une manière inattendue. Un retournement de situation inouï aux 2/3 du roman a failli me faire tomber de ma chaise. Alors que je m'imaginais tranquillement une romance pépère au coin du feu.
*
Sous des airs légers et virevoltants, cette comédie a pris un virage dramatique dans les thèmes abordés : la filiation, le rôle si important de la maternité, ce que l'éducation parentale a de primordial dans la vie d'un enfant, la jalousie entre soeurs.
*
Cette histoire a quelque chose d'émouvant, je ne peux pas l'expliquer mais cela m'a touché plus que de raison. Peut-être la façon d'aborder la vie de ces deux soeurs, de ces secrets distillés au fur et à mesure de la narration.
*
Encore une lecture que je peux qualifier de "légere mais pas tarte" !
*
Lu avec l'écoute (en boucle) de Miserere de Gregorio Allegri
Commenter  J’apprécie          802
Alice est une jeune femme dont le quotidien est marqué d'habitudes. Après quelques années passées à New York, elle s'installe à Paris où elle prend un poste dans une start up en charge de créer une application pour rassembler les chaussettes orphelines. Elle y fait quelques rencontres au sein du personnel. On devine assez rapidement un secret dans sa vie bien rangée d'autant qu'elle est sujette à des crises d'angoisse... Sans trop en dévoiler, de nombreux sujets sont abordés dans ce roman très rythmé : les relations entre soeurs, la quête de maternité, la célébrité. Les personnages, comme souvent dans les romans de Marie Vareille, sont vivants et attachants. L'humour est présent. Une lecture très agréable qui exprime bien la philosophie du livre : "il n'y a pas de hasards, il n’y a que des rendez-vous".
Commenter  J’apprécie          566
Premier roman de cette romancière découvert à travers la lecture d'un autre livre ( je ne saurais plus vous dire lequel ).
C'est ainsi, mieux qu'un libraire pour vos choix de lecture(s)... un autre livre...
Un drôle de titre derrière lequel se cache une histoire moins drôle.
Nous sommes en Angleterre en 2011.
Alice, obsédée par un désir obsessionnel de maternité, tient sur les conseils d'une psychiatre, un journal intime... journal dans lequel elle s'adresse à Bruce Willis...
Elle lui raconte sa vie rythmée par son parcours de combattante en procréation "médicale assistée", son quotidien de femme mariée amoureuse de son mari, son quotidien lié à la personne qu'elle aime le plus au monde, sa soeur Scarlett... enfant peu désirée par un père américain qui, un beau matin, s'en est allé avec la chauffeure de bus.
Scarlett quasiment rejetée par une mère française traductrice de livres érotiques.
Scarlett, rebelle surdouée, qui s'est jeté à corps perdu dans la musique... jusqu'à devenir une star du rock ou punk... vous choisirez...
On retrouve Alice, seule à Paris... en 2018.
C'est une jeune femme meurtrie par la vie.
Elle ne peut pas dormir sans somnifères.
Elle ne peut pas vivre sans antidépresseurs.
Elle est sujette aux crises d'angoisse et de panique.
Pour se protéger, elle a "les barbelés" dont elle entoure son espace vital... empêchant et s'empêchant d'y faire entrer quiconque.
Elle a des TOC... essentiellement d'ordre et de symétrie.
Elle a un bracelet, sans grande valeur, mais auquel elle est liée de manière ombilicale, et qu'elle touche compulsivement dès que le monde extérieur devient menaçant.
Alice a peu ou presque plus de ressources financières.
Il lui faut un travail.
À New York où elle vivait avant de venir s'installer à Paris, elle occupait un haut poste de responsabilité dans la finance à Wall Street.
Bilingue, binationale et surdiplômée... elle envoie de multiples CV, se présente à des entretiens qui ne débouchent sur aucune proposition d'embauche.
Ce n'est pas par manque de compétences... c'est sa personnalité qui trouble les recruteurs.
Jusqu'au jour où elle est contactée via son adresse-mail par une start-up dont l'un des managers en est à sa dix-neuvième création d'entreprise... les dix-huit précédentes ont été de retentissants échecs.
L'idée de Chris, le manager en question, c'est d'offrir à un marché potentiel la possibilité que des chaussettes orphelines ( de par le monde ) finissent par redevenir une paire.
Alice est embauchée sur ce radeau entrepreneurial qui prend l'eau.
Les employés d'EVERDREAM... la start-up déjà endettée avant que d'avoir commencé à se faire connaître et à prospecter, emploie quelques paumés passablement à la dérive, lesquels vont petit à petit réussir à franchir les chevaux de frise dressés par Alice et finir par découvrir qui et quoi se cachent derrière cette farouche, inaccessible et énigmatique jeune femme.
Ces individualités vont peu à peu former une équipe... une amille (? )... en tout cas tisser des liens qui vont donner tout son sens à l'allégorie des chaussetes orphelines...
Je m'arrête là... j'en ai déjà trop dit.
C'est un roman qui se lit aisément, parce que bienécrit.
Un bouquin qui n'est pas exempt d'émotions... loin d'être niaises.
C'est un bel hymne à l'amour inconditionnel de deux soeurs.
L'énigme est habile et tient en haleine.
Le personnage des deux soeurs ( formulation obligée ) a du corps.
Les personnages qui les secondent ont également de la consistance.
La structure narrative, sans être d'une originalité excessive, donne du rythme à l'histoire et permet une montée en tension du suspens... jusqu'à la résolution du mystère.
Seul reproche... la fin un peu trop bisounoursisée à mon goût... l'auteure ayant opté pour que certaines chaussettes orphelines puissent avoir la vie dont elles avaient rêvé...
Une lecture tout à fait recommandable.
Commenter  J’apprécie          392
Je continue ma découverte de l'univers de Marie Vareille. Comme pour " le syndrome du spaghetti", un drame va bouleverser à jamais la vie du personnage principal, auquel on s'attache très vite. C'est peut-être cette ressemblance dans la construction de l'histoire qui m'a un peu déçue.

Cependant, le traitement est fort différent. le drame ne nous est révélé que tardivement et habilement, l'auteure pose quelques jalons , en introduisant le journal d'Alice datant de quelques années, mais provoque chez le lecteur de nombreuses interrogations. En voici quelques-unes: pourquoi Alice a-t-elle fui son pays, les Etats-Unis pour la France? A quoi sont dues ses crises d'angoisse? Qu'est devenue sa soeur Scarlett, à laquelle elle était très attachée ?

Je n'ai pas vu venir le retournement de situation, un peu rocambolesque quand même. Et cette fois encore, j'ai trouvé l'happy end trop happy😉.

Il faut reconnaître en tout cas que l'auteure sait nous ancrer dans la vie de ses personnages. Elle a un talent fou pour créer , avec humour et beaucoup d'humanité, des êtres de papier qui semblent si proches de nous et que nous aimons. Les chaussettes orphelines peuvent parfois se retrouver, d'une manière ou d'une autre...

Commenter  J’apprécie          360
Alice garde au fond d'elle un secret bien enfoui qui lui provoque crises d'angoisses, troubles compulsifs et insomnie. 
Elle décide de tout quitter et de se reconstruire. Cette américaine débarque en France. Pas facile au début de trouver du travail mais elle finit par décrocher un poste dans une start-up dont le projet semble un peu loufoque qui a de quoi faire sourire et même faire douter sur la véracité du projet. le concept consiste à réunir les chaussettes orphelines du monde entier.
Mais dans cette nouvelle vie, il y a toujours dans un coin de sa tête la peur que le passé remonte à la surface.
 
Je me suis rapidement attachée à l'héroïne d'Alice car on comprend très vite que ses troubles (TOC,…) fait qu'elle cache un lourd secret qui c'est déroulé dans le passé. On découvre petit à petit les choses et je n'ai absolument rien vu venir. Au vue du titre et du projet de la start-up je pensais que le livre allait être totalement loufoque, partir dans tous les sens, être une lecture de plage très très  légère et finalement derrière toutes cette histoire beaucoup de thèmes importants, émouvants sont abordés. Pour résumer, j'ai été totalement surprise par ce livre
 
Commenter  J’apprécie          350
J'ai découvert ce livre sur la page d'accueil de Babelio, et le titre m'a tapé dans l'oeil, d'autant plus que j'avais envie d'un feel good book pour les vacances.
Bonne pioche!
J'ai passé un excellent moment en compagnie d'Alice Smith-Riviere, et d'une ribambelle de personnages secondaires très attachants.
L'histoire est bien construite et réserve quelques surprises même si on comprend vite le but d'Everdream par exemple.
Commenter  J’apprécie          301
Alice débarque à Paris, peine à trouver un emploi.
Elle semble pleine de névroses, a des crises d'angoisses, s'est construit des barrières.
Franco-américaine, elle a passé son enfance aux États-Unis avec sa mère et sa soeur Scarlett.
Autant Alice est sage, studieuse, s'apprête à une vie rangée, autant Scarlett est fantasque, rebelle, rêve d'une vie de star du rock.
Entre elles, un amour fusionnel.
Mais un drame est survenu qu'on ne découvrira qu'à petites doses tout au long du roman.
Deux appréhensions en prenant ce livre :
le titre, mais ça peut-être tout ou rien
l'annonce sur la couverture : 400 000 lecteurs conquis, ça sent la littérature facile
Mais bon, allons-y, on verra bien.
Et voilà, je viens de le terminer et j'ai plutôt bien aimé.
L'histoire est bien menée, l'écriture agréable, les personnages sympathiques, l'intrigue intéressante.
Sous un aspect grand public, des sujets comme le deuil, la culpabilité, la dépression.... sont bien exploités.
J'avais hâte de connaître le fin mot de l'histoire.
Ça ressemble à pas mal de romans contemporains courants, mais avec un petit quelque chose en plus
Commenter  J’apprécie          280
Au début, je pensais qu'il s'agissait d'un livre de “chick-lit” (« chick-lit » ou encore « chick-litterature », littéralement « l'écriture de poulette » qui désigne un roman humoristique à l'intrigue sentimentale écrit par une femme pour un public féminin) puis l'intrigue s'est révélée bien plus profonde.

On suit le parcours d'Alice, une jeune femme un peu perdue dont on comprend que sa vie lui échappe. Elle arrive à Paris après avoir vécu à Londres et cherche désespérément un travail. Elle trouve un emploi dans une start-up dont le patron a un talent particulier pour faire faillite. La narration alterne le présent d'Alice avec son journal intime tenu quelques années avant. Jadis mariée, tentant de tomber enceinte, Alice est à présent une célibataire rongée par la crainte de s'engager sentimentalement.

Peu à peu, on apprend à connaître ce personnage si renfermé et on en comprend les raisons.

Le roman nous présente peu de personnages mais ils sont tous attachants : les collègues d'Alice, ses nouvelles connaissances sur Paris et les anciens amis dont nous pouvons lire la correspondance.

Plus qu'une histoire de femme, c'est une histoire de famille. Aux premiers abords, on l'ignore. Il faut bien attendre 200 pages pour le comprendre, mais ce long début fixe un cadre très agréable à découvrir.

L'intrigue est très bien bouclée et Marie Vareille distille indice sur indice sans qu'on s'en aperçoive. A la fin, on se rend compte que “Mais oui ! Tout colle !”.



Entre comédie, chemin de vie, bout de tragédie et suspense, le roman de Marie Vareille est une lecture très divertissante.

Plus de chroniques littéraires sur :
Lien : http://raisonlectureetsentim..
Commenter  J’apprécie          210




Lecteurs (8409) Voir plus



Quiz Voir plus

Elia, la passeuse d'âmes tome 1

Quel âge a Elia au début de l'histoire ?

16
14
17
18

9 questions
29 lecteurs ont répondu
Thème : Elia, la passeuse d'âmes, tome 1 de Marie VareilleCréer un quiz sur ce livre

{* *}