AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,78

sur 118 notes
5
16 avis
4
16 avis
3
6 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Avec « Or, encens et poussière », Valerio Vanessi présente la cinquième enquête du commissaire Soneri. Dès le premier chapitre ,l 'auteur plonge le lecteur dans le brouillard… La ville et ses environs sont envahis d'un brouillard épais où émergent taureaux et vaches dans un décor à la Fellini, métaphore de l'ambiance du roman… L'affaire à élucider est obscure, un cadavre et un mort à identifier, des affaires à relier … L'intuition du commissaire fournit des hypothèses . Les Roms , venus de Roumanie, ne révèlent que peu d'informations et pourtant … Tandis qu'un violeur en série accapare les forces de police, le commissaire noue peu à peu les fils. Tiraillé par les doutes, il doit clarifier sa relation avec Angela qui hésite sur l'avenir de leur liaison. L'enquête s'infiltre dans les milieux bourgeois de la ville, compromise dans le recel, la prostitution , les trafics… Les personnages sont emprunts d'humanité, livrés aux incertitudes et aux difficultés quotidiennes. Les rencontres du commissaire avec un noble ruiné, Sbarazza , élèvent les conversations au niveau philosophique. Sbarazza, nourri de culture classique, devenu pique-assiette et SDF, livre au commissaire ses leçons de vie. « Or, encens et poussière » est un polar à la tonalité classique, l'intérêt du lecteur est maintenu de bout en bout.
Commenter  J’apprécie          40
Une enquête à Parme, dans une Italie riche, cultivée et à la gastronomie raffinée. Mais le goût du lucre est puissant partout et dissout toute fraternité. le commissaire en découvrant peu à peu les vérités sordides de ce meurtre dans le brouillard mettra à nu la noirceur de l'âme humaine. Ce roman policier nous rend plus compréhensible les statistiques dramatiques du suicide dans cette profession. En bon philosophe, il nous montre aussi l'antinomie entre le confort et le désir. Un excellent moment de lecture même s'il nous laisse une amertume en bouche, un goût de poussière.
Commenter  J’apprécie          40
Parme en plein hiver, noyée dans un brouillard éternel est témoin d'un accident de voitures sur l'autoroute. Un carambolage géant qui amène le commissaire Soneri sur les lieux.
Il trouve alors par hasard le cadavre carbonisé d'une femme. L'enquête commence et l'identité de cette femme va troubler Soneri au point de lui rappeler son histoire personnelle. Plus il avance et plus l'enquête s'enfonce dans le brouillard, mêlant la communauté Rom, Roumaine et la société bourgeoise de Parme.
Un commissaire attachant et une ambiance parfois surréaliste et typique de l'Italie (charcuterie et vins compris).
Une belle finesse d'écriture qui fait passer un très bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          30
Les tensions peuvent être vives entre communautés. Pétries de mauvaises représentations stigmatisées par la population locale qui ne voient en eux que vices et mauvaises intentions, des communautés n'ont pas bonne presse et la communauté Roms subit à son corps défendant les foudres quel que soit l'endroit où elle se pose. Et l'Italie ne déroge malheureusement pas à cet usage. Des familles s'installent, se fixent et de suite les histoires sur eux fusent. Valerio Varesi se sert de ces préjugés pour son nouveau livre « Or, encens et poussière » traduit de l'italien par Florence Rigollet et paru aux éditions Agullo.

Tout débute par un accident important sur l'autoroute dans le secteur de Parme. C'est le chaos et certains en profitent. Des Roms ont été repérés, pillent les véhicules. le commissaire Soneri est contacté en urgence et arrivé sur place, c'est un corps carbonisé qui est trouvé sur le bord de la route, dans un épais brouillard que seul Soneri peut pourfendre par sa connaissance du secteur. Après enquête, un nom a été associé au corps. Il s'agit de Nina Iliescu, immigrante roumaine dont la vie va réserver des surprises à Soneri. Et que dire de cet homme âgé roumain, lui aussi retrouvé mort dans le bus.

C'est la première fois que je lisais un livre de l'auteur italien Valerio Varesi et je peux le dire haut et fort, ce ne sera pas le dernier. Or, encens et poussière est à la fois truculent et prenant. L'auteur connait tous les atours, contours, circonvolutions de Soneri, son personnage principal, cela se sent dès les premières lignes du roman, quand Soneri est sollicité pour se rendre sur les lieux du carambolage. La truculence s'étend aussi à certains personnages secondaires comme Juvara, son second ou encore Sbarazza, le noble quasi vagabond. Sans compter Angela, la compagne de Soneri, avec sa double facette. En plus de l'intrigue policière, Valerio Varesi nous plonge au sein de la communauté Rom mais aussi nous fait parcourir les mauvaises représentations, voire l'animosité qui s'abat sur la communauté. Mais le récit ne verse jamais dans le pathos ni dans le sanguinolent. le lecteur est captivé jusqu'à la dernière ligne. Or, encens et poussière est un polar qui, tel de l'encens, vous envoûte et qui vaut de l'or

Lien : http://rcv-lille.radio-websi..
Commenter  J’apprécie          30
Parme, la nuit en plein brouillard. Un carambolage monstrueux vient de se produire, vaches et taureaux errent sur la route. Des gitans auraient été aperçus, profitant des circonstances pour piller les véhicules accidentés. Lee commissaire Soneri connaît les lieux comme la fond de sa poche, seul capable de ne pas se perdre dans le brouillard. Il retrouve sur place un corps calciné jeté dans un fossé. A-t-il quelque chose à voir avec l'accident ?
L'enquête révèle rapidement que non. Il s'agit d'une jeune roumaine immigrée. Commence pour le commissaire une longue recherche dans le milieu huppé de la bonne société parmesane pour comprendre la raison de ce meurtre. Soneri n'est pas au bout de ses surprises.
C'est la première fois que je lis Valerio Varesi et les enquêtes de son commissaire Soneri. Que dire si ce n'est que je n'ai pas été séduite par son style ? L'enquête est bien menée, le roman bien construit. Cependant, ce commissaire fatigué de 50 ans qui passe son temps à se demander si sa compagne va le quitter parce qu'elle lui dit avoir rencontré un autre homme ne m'a pas emballée. Soneri est dépassé par les méthodes modernes notamment l'informatique dont se revendique Juvara son lieutenant. L'ambiance italienne de ce polar semble assez fade. Seul personnage intéressant : Sbarazza, un aristocrate ruiné qui s'occupe des personnes en difficulté. Dans le restaurant d'Alceste, Il mange les restes des femmes qui ont quitté la table. Il est philosophe et cultivé et apporte beaucoup au commissaire. J'estime que c'est un bon polar que j'ai découvert grâce à une critique favorable entendue à la radio mais je ne m'y suis pas retrouvée en tant que lectrice.
Commenter  J’apprécie          30
Le commissaire Soneri est un personnage complexe, fragile, vulnérable, hypersensible qui doit résoudre une affaire compliquée.

L'autre personnage de ce roman qui a retenu mon attention est Sbarazza, un aristocrate ruiné, qui jette un oeil critique sur la société moderne faite d'hypocrisie et gouvernée par les apparences et l'argent.

L'auteur, Valerio Varesi, à travers ses enquêtes, raconte sa ville, Parme.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (244) Voir plus



Quiz Voir plus

Grandes oeuvres littéraires italiennes

Ce roman de Dino Buzzati traite de façon suggestive et poignante de la fuite vaine du temps, de l'attente et de l'échec, sur fond d'un vieux fort militaire isolé à la frontière du « Royaume » et de « l'État du Nord ».

Si c'est un homme
Le mépris
Le désert des Tartares
Six personnages en quête d'auteur
La peau
Le prince
Gomorra
La divine comédie
Décaméron
Le Nom de la rose

10 questions
838 lecteurs ont répondu
Thèmes : italie , littérature italienneCréer un quiz sur ce livre

{* *}