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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je viens de faire connaissance avec le commissaire Soneri, sur les bons conseils de mon libraire. Un personnage ultra sympathique, grand coeur un peu râleur, éternel rêveur, ayant pour étendard l'espoir, friand de bons petits plats accompagnés de bons vins italiens : déjà de quoi mettre l'eau à la bouche. Mais ce n'est pas tout, notre commissaire est amoureux ! Oui, mais voila sa belle lui cause bien du souci, ce qui lui fait parfois perdre le fil de ses déductions si importantes dans la résolution des enquêtes.
Mâtin, comme la vie est trompeuse, surtout si l'on se fie aux apparences !

Et des apparences, ici, il y a pléthore ! C'est qu'on y donnerait facilement le Bon Dieu sans confession. D'abord pour commencer, ce cadavre trouvé au bord de l'autoroute submergée par le brouillard et par un carambolage monstre, est-il vraiment le fait de ce dernier ? Ensuite ces Roms, voleurs de voitures. Vraiment ? Enfin, ces bons samaritains, fondeurs d'or pour objets liturgiques, ayant pignon sur rue, ont-ils vraiment l'air si catholique ?
Diable, que cette enquête ou ces enquêtes sont compliquées ! Et ce brouillard sur Parme qui ajoute au capharnaüm ! Décidément notre commissaire a bien du pain sur la planche…

Voilà un polar bien mené qui se lit avec grand plaisir. Plaisir dû certainement à la personnalité attachante du commissaire, personnage récurrent semble-t-il de l'auteur. Mais plaisir dû aussi à un grand nombre de réflexions pleines de philosophie sur le sens de la vie. Un appétissant roman, truffé également de bons petits plats italiens.
Que du bonheur !
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Dans un Parme noyé dans le brouillard, un carambolage dantesque provoque un accident monstrueux... le commissaire Soneri qui connait son Parme comme sa pochepeut facilement se retrouver dans les lieux, c'est logique que cela soit lui qui s'y colle .

Dans cette purée de pois et ce chaos permanent, Soneri va faire un peu par hasard une macabre découverte : celle d'un corps d'une jeune femme enceinte dont le corps, visiblement présent depuis plusieurs jours n'a rien à voir avec le carnage pour lequel le commissaire a été appelé .

Soneri va vite découvrir que cette jeune immigrante roumaine avait entretenu des relations avec de grands bourgeois parmesans.

Soneri, assez fasciné par l'image et la beauté de la victime va avoir une enquête d'autant plus difficile que sa vie personnelle interfère dedans : en effet, sa compagne Angela, semble bien déterminée à le quitter...

Après Les mains vides, Or, encens et poussière est la cinquième aventure du commissaire Soneri

Ce dernier livre à sortir en France du grand romancier de polars italiens- et journaliste & agrégé de Philosophie excuzez du peu- Valerio Varesi, qui voit son fameux inspecteur Soneri, enquêter dans un Parme brumeux et crépusculaire.

Ce cinquième livre qui est traduit en France a été écrit en 2007 et ne sort que 13 ans plus tard chez nous.

Comme l'an passé quand on l'avait signalé à l'auteur qu'on avait eu la chance de rencontrer il y a énormément de retard dans les traductions françaises car 15 romans du commissaire Soneri ont déjà été parus en Italie

Varesi , journaliste d'investigation depuis plus de 30 ans, n'a pas son pareil pour décrire formidablement bien ce Parme et la plaine de Pô qu'il connait si bien, et son évolution au fil des décennies.

Avec énormément de talent, Varesi tisse une ambiance ouatée et mystérieuse qui sied parfaitement à son intrigue mélancolique, douce amère et tendre à la fois.

"Tandis que les deux hommes longeaient la clôture de l'autoroute, ils entendirent un halètement profond, comme s'il venait de bronches encombrées de catarrhe, mêlé à de lourds piétinements. Ils tombèrent nez à nez avec une énorme masse tournoyante au sommet de laquelle se dressait une majestueuse paire de cornes. Un taureau et une vache s'accouplaient au milieu de la route puis, après quelques embardées, s'en allèrent cogner contre le garde-fou métallique d'un petit pont."

Plus que jamais, Varesi montre qu'il possède comme peu de ses collègues le sens du portait, le sens d'une intrigue, formidablement bien ficelée, le sens des dialogues, affutés comme une lame, parfois douloureusement ironiques et désabusés et le sens de ses personnages .

Son Soneri, homme de morale, mais pétri de doutes et aux convictions fortement ébranlées est un de ces policiers comme on en voit finalement assez peu dans la littérature policière et qui donne fortement des envies de continuer le voyage avec lui..

Ca tombe bien , visiblement on a encore une bonne dizaine de ses romans à découvrir ...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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C'est avec ce 5ème roman traduit en français que j'ai découvert le personnage récurrent du commissaire Soneri de Valerio Varesi.

Le Commissaire Soneri se rend sur le lieu d'un accident où il trouve le corps d'une femme assassinée et brulée. Ils vont apprendre que Nina d'origine roumaine était enceinte et avait de très nombreuses relations avec des bourgeois de Parme. D'autres événements vont venir s'ajouter pendant l'enquête comme celui du vieil homme retrouvé mort dans un car en provenance de Bucarest…

Le charme du commissaire Soneri a opéré sur moi. Il prend son temps, s'interroge, il a une vie amoureuse compliquée mais ses réactions sont réalistes. C'est vraiment lui qui apporte tout l'intérêt du roman car l'histoire en soi est plutôt « classique »
Belle plume, bonne intrigue et l'auteur a su créer une atmosphère autour de cette enquête

Roman publié le 28 mai 2020
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Imaginez un jeu de cartes dans lequel on pioche les cartes les unes après les autres pour tenter de les associer par couleur. Mais ici, des couleurs il y en a beaucoup : les flics, les voleurs, les meurtriers, les usurpateurs, les femmes fatales et j'en passe.
Dans ce jeu que tient en main le commissaire Soneri, il y a quelques cartes maîtresses comme Nina, la jeune femme roumaine retrouvée brûlée le long de l'autoroute du soleil, le « marquis » un clochard philosophe qui l'aide à prendre du recul sur ses conclusions souvent hâtives et Angela, son amie, l'avocate qui n'en finit plus d'hésiter sur leur vie amoureuse.
Et puis il y a toutes les autres cartes, les nombreux amants richissimes de la belle Nina, les Roms italiens qui campent près d'une décharge au bord l'autoroute et les tsiganes roumains itinérants qui vivent de trafics en tous genres.
Dans ce polar d'ambiance, noyé dans le brouillard de la ville de Parme, Soneri va tenter plusieurs pioches avant de résoudre l'énigme d'un meurtre aux nombreuses facettes.
Comme tous les jeux de patience, cette partie va demander stratégie et réflexion, et si le rythme assez lent, c'est que l'enquête est moins importante que les personnages, tous plus attachants les uns que les autres, apportant chacun sa petite touche d'humanité et de sagesse.
Le roman est parsemé de situations cocasses que j'ai trouvées épiques et sa lecture dépaysante m'a transportée avec bonheur, dans cette belle ville italienne, entachée par la délinquance et les fractures sociales, mais où l'on sait encore profiter des choses simples de la vie, avec sérénité et philosophie.
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De retour dans les brumes hivernales de la campagne parmesane, le commissaire Soneri débrouille à sa manière unique un écheveau de vice et d'avidité, de hasard et de nécessité, toujours sous le signe d'une implacable nostalgie – et du goût de la bonne chère.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2024/03/08/note-de-lecture-or-encens-et-poussiere-valerio-varesi/

L'hiver à Parme. La campagne environnante, et notamment celle des terres basses qui entourent le Pô aux inondations de plus en plus redoutables, est plongée dans un brouillard presque inimaginable. le temps idéal donc pour un carambolage massif, impliquant des dizaines de véhicules, sur l'autoroute qui traverse l'Émilie-Romagne, à proximité de la ville où exerce le commissaire Soneri – seul officier capable de ne pas se perdre parmi ces chemins et ces brumes. Des gitans auraient été aperçus rôdant sur les lieux, certainement à l'affût de quelque aubaine abandonnée – disent les premiers rapports de police. Lorsque le corps d'une immigrée roumaine, qui sera identifiée comme ayant été la maîtresse plus ou moins officielle de notables parmesans, est découvert près des voitures en détresse, lorsqu'un vieil homme est retrouvé mort à son tour dans un bus venant de Roumanie, arrêté à son terminus italien, et quand un personnage inattendu fait son apparition au coeur du campement des gitans soupçonnés de mauvaises intentions, le commissaire Soneri est à nouveau renvoyé à ses démons personnels et à ses mélancolies secrètes. Et ce d'autant plus, sans doute, que sa relation avec l'avocate Angela semble fragilisée dans tout ce brouillard…

Publiée en 2007 et traduite en français en 2020 par Florence Rigollet chez Agullo, « Or, encens et poussière » est la huitième enquête du commissaire Soneri écrite par Valerio Varesi (et la cinquième chez nous, le cycle commençant de ce côté des Alpes par « le Fleuve des brumes »).

J'ai déjà dit dans les quatre notes de lecture précédentes tout le bien que je pense de cette série à la fois profondément inscrite dans son environnement de giallo italien contemporain (avec ses filiations et correspondances du côté de Carlo Lucarelli ou d'Andrea Camilleri, pour ne citer qu'eux) et relativement hors normes sous bien d'autres aspects : son intime puissance géographique lui permettant de se glisser dans l'essence de ce qui fait la ville, la campagne et la montagne dans cette Émilie-Romagne d'aujourd'hui, aux frontières si poreuses, ses ramifications historiques, qui lui permettent de faire porter en permanence les grandes ombres du passé (deuxième guerre mondiale, guerre civile larvée ou ouverte, années de plomb ou recompositions politiques encore presque fraîches), ramenées bien entendu à leur échelle humaine, et sa capacité rare, enfin, à intriquer la vie personnelle de son protagoniste principal, vie évolutive soumise à constantes et à surprises – ce qui est un art particulièrement délicat dans les séries policières au long cours, comme en témoignent les facilités et les gommages dont usent souvent nombre de ses confrères.

Avec « Or, encens et poussière », une forme étrange et poétique de cycle des temps et des lieux semble s'esquisser dans la série, puisqu'après la ville humble de « La pension de la via Saffi », la montagne des « Ombres de Montelupo » et la ville cossue des « Mains vides », on semble d'abord revenir à la plaine inondable du « Fleuve des brumes », avant que, une fois de plus, les liens souterrains qui relient le disjoint n'apparaissent, le plus souvent sous l'effet de l'extrême attention portée aux lieux et aux gens par le commissaire Soneri, policier nostalgique du passé sans doute, mais n'éprouvant pourtant nul besoin d'en devenir réactionnaire. Et c'est peut-être bien là l'une des raisons de l'intense attachement que l'on éprouve désormais à son égard.
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Un vrai polar avec un un commissaire comme on les aime , pas trop jeune, pas façon Tom Cruise, malin, roublard parfois, un poil vieux jeu, bon vivant quand même et avec des zones d'ombre , des faiblesses.... Celui-là est italien ( pas sicilien, mes préférés) . Histoire bien construite et menée comme il faut, ...un bon moment quoi,...... inoubliable? non pas vraiment!
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LIRE PARME

Le désir est l'une des composantes de la lecture. Celui qui se laisse deviner ou qui happe d'emblée. Or, encens et poussière de Valério Varesi vous cueille dès les premières lignes. Les premières pages qui voient arriver le commissaire Soneri, héros récurrent et personnage attachant de Varesi, sur le lieu d'un carambolage noyé dans le brouillard, sont remarquables. Les taureaux surgissant de la brume, sur cet asphalte maudit, acquièrent, par la grâce de la plume, la beauté de minotaures égarés. La suite du roman déroule une enquête sur le cadavre d'une jeune roumaine brûlée vive, retrouvée sur les lieux de l'accident routier.

Or, encens et poussière appartient à ces polars d'ambiance où l'atmosphère compte finalement plus qu'une intrigue qui ne répond pas aux canons de l'investigation nerveuse à l'anglo-saxonne. Soneri prend son temps tout en étant pressé par lui, ce qui donne à ce livre un charme fou, un faux rythme mélancolique, bercé par les affres du commissaire qui sent sa compagne lui échapper.

Valério Varesi est adepte de ces instructions poétiques, quasi holistiques, où tout fait sens, où les coïncidences sont des biais tout autant valables qu'une perquisition et relevé d'empreintes. Il a un petit côté Adamsberg (le héros de Fred Vargas) ce Soneri, à moins que ce ne soit l'inverse.
Un polar au climat latin, italien, terriblement italien. Ces polars atmosphériques sont presque toujours profondément ancrés géographiquement. Or, encens et poussière ne déroge pas, au contraire. Parme est, avec Soneri, l'autre grand personnage du livre. Une Parme goûtue (les agapes de Soneri sont une torture si on les lit face à un jambon beurre famélique), bourrue et élégiaque, d'une poésie languissante.

Soneri ira au bout de son enquête et de ses tourments. le dénouement est grinçant et inattendu, comme quoi l'intrigue n'est pas complètement sacrifiée sur l'autel d'une splendeur parmesane fatiguée, arpentée par un policier quinquagénaire qui ne se résigne pas à la résignation.

Un très beau livre, magnifiquement traduit par Florence Rigollet.

Lien : https://micmacbibliotheque.b..
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C'est mon premier Varesi, alors je sais bien que je prends le train en marche mais ça en valait le voyage. Soneri est un personnage récurent que je découvre et pour lequel j'ai éprouvé de l'empathie. J'ai beaucoup aimé tout ce que l'auteur nous en dit. Il est à un stade de sa vie que nous pouvons tout à chacun être amené à vivre et c'était délectable ce côté vie privé dévoilée. Il faut dire que sa compagne Angela a l'art et la manière de le rendre fou. Fou d'amour, fou de jalousie pour un peu on se croirait dans un Vaudeville. Mais revenons-en à l'intrigue qui il faut bien le dire brille par son originalité. Qui aurait pu penser qu'un accident sur l'autoroute en plein brouillard nous amènerait à une telle enquête ? En rase campagne, non loin d'un camp de gitans, taureaux, vaches et cochons s'échappent des camions renversés. Pourtant c'est le cadavre carbonisé d'une jeune femme qui attend l'inspecteur sur le bas côté de l'autoroute. Une jeune roumaine immigrée va être le point de départ de l'enquête où faute de preuve matérielle, c'est l'intuition et les coïncidences qui n'en sont finalement pas, qui vont mener le jeu. Il y a une certaine poésie à l'italienne qui donne au texte tout son charme. Il faut voir la part importante réservée à la nourriture et aux bons vins de quoi nous mettre en appétit. Et puis il y a le personnage du « Marquis » grand sage s'il en est, qui est extrêmement attachant et apporte à Soneri une oreille attentive. Plus sérieusement le thème abordé tourne autour de l'immigration et de la défiance que génèrent les étrangers, c'est chaud et toujours actuel. Une intrigue palpitante sous la houlette de Soneri c'est une promesse de belles heures passées à tenter de démêler et trouver le fils de la vérité. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Conquis dès les premières pages, Valerio Varesi a une plume bien a lui. Un ton qui ressemble à celui de son commissaire, le commissaire Soneri. Un mélange de nonchalance et d'humour pince-sans-rire. Mais aussi un mélange de souvenirs qui reviennent hanter Soneri au gré des rencontres.

C'est une enquête qui s'annonce réjouissante et originale dès le début, on ressent tout de suite une atmosphère singulière dans la banlieue de Parme, non loin de l'autoroute dans une première scène étonnante. Les personnages se retrouvent dans une brume épaisse et sur les lieux d'un énorme carambolage.

« Or, encens et poussière » m'a donné envie de découvrir d'autres romans noirs de Valerio Varesi. J'en avais entendu parlé en bien à plusieurs reprises sur les blogs polar de la toile. Les éditions Agullo visent juste, une nouvelle fois !
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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Je tiens à remercier le service presse d'Agullo et plus particulièrement l'ensemble de cette maison d'édition pour l'envoi de ce roman et surtout pour leurs publications toujours de très grande qualité. Jusqu'à présent, je n'ai jamais été déçue ! Et c'est avec un certain plaisir que j'ai retrouvé le commissaire Soneri.

Couverture du livre « Or, encens et poussière » de Valerio Varesi aux éditions Agullo
Lire un roman de Valerio Varesi, c'est partir à Parme et retrouver ma chère et douce Italie (j'ai beau avoir des origines espagnoles, mon coeur tend toujours vers l'Italie et mon estomac aussi!) mais cette fois, je suis tombée dans la brume qui a envahi Parme et qui dit brume dit ambiance sombre et enquête policière. Alors que le brouillard tombe sur les environs de Parme et qu'un accident se produit sur l'autoroute, on fait appel au commissaire Soneri qui connait les environs comme sa poche et pourrait y aller les yeux fermés ou presque. Alors qu'il venait pour aider la gestion de ce carambolage, ils découvrent un corps calciné sans lien avec l'accident routier…quelques heures plus tard, un vieux Roumain est retrouvé mort dans un car… deux morts, des circonstances différentes, un meurtre et une mort naturelle et pourtant l'instinct de Soneri voit un lien entre ces deux affaires. Dans le brouillard, rien n'est simple surtout quand le brouillard des sentiments s'ajoute à cette enquête mais Soneri sait trouver la lueur pour sortir de la brume.

J'ai été ravie de retrouver ce commissaire qui avec son passé, ses angoisses, ses craintes et son expérience est un personnage de roman attachant et c'est lui qui donne le rythme au roman. Loin de courir dans tous les sens, il prend son temps, suit son instinct, marche à rebours de ses collègues férus de technologies ou remplis d'a priori. Il laisse les événements se décanter, le brouillard retomber pour dévoiler les liens entre les faits. Tout le succès des romans de Valerio Varesi vient pour moi en partie du commissaire mais aussi de l'attachement de l'auteur à la ville de Parme. Et cette fois, je découvre sous un autre angle cette ville, une ville où les inquiétudes du monde moderne sont également présentes, une ville où les êtres différents n'ont pas plus leur place ici qu'ailleurs. Ce sont les tsiganes, les roms, les déchus, ceux qui ne rentrent pas dans le moule social qu'on attend d'eux et Soneri est un peu de ceux là. Sans préjugés, il va à leur rencontre, il les côtoie et les comprend. Derrière le roman policier, il y a aussi un roman social, le roman de l'Italie d'aujourd'hui, une Italie où le racisme est bien présent, où les apparences sont malheureusement omniprésentes et tellement trompeuses.

En résumé : un personnage humain, une Italie profondément trouble, un bon roman noir comme je les aime
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