Les Chiots

oilà encore une fois un livre (une nouvelle, qui plus est !) que j'ai eu du mal à lire. J'avais envie de découvrir cet écrivain péruvien très réputé dans la littérature hispanophone et les chiots est le seul livre que j'avais sous la main, mais c'est vrai que le sujet ne me tentait pas trop. Dès le début, je me suis bien rendue compte de quel type d'histoire ça allait être : celle de la longue mais sûre "perdition" d'un fils à papa. le résumé laisse entendre que Cuellar (le personnage principal) est victime de la société péruvienne, mais je pense qu'il est à moitié responsable également, bien que je comprenne parfaitement ce que l'auteur veut dénoncer. Par contre, j'ai trouvé le style de l'auteur assez indigeste : les narrateurs sont ses amis d'enfance, qui change de personne plusieurs fois dans la phrase, passant de "ils" à "nous". Il faut donc bien suivre si on ne veut pas être perdu et c'est un peu fatigant. Cette première rencontre avec Mario Vargas Llosa est donc mitigée mais je ne renonce pas ! D'une certaine manière j'ai trouvé intéressante cette nouvelle qui dénonce, mais pas assez pour apprécier quand même. J'ai bon espoir de plus accrocher avec d'autres de ses histoires.
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récit d'une vie amputée dès l'enfance, de l'errance douloureuse d'un garçon puis d'un homme pourtant doué et bien bâti. Ce court roman nous entraîne, à un rythme effréné dans une valse de vie, alternant éclairs de joie, lueurs d'espoirs et ténèbres de désespoir. Une écriture âpre qui défile à tout allure des instantanés et des brins de voix... le lecteur est tiraillé entre la révolte contre la cruauté des amis qui se moquent de leur ami émasculé et une compréhension à contre coeur que c'est ça aussi, l'humanité...

Un récit rapidement lut mais difficile qui vient très certainement du fait du genre litteraire Espagnol que je ne connais pas assez pour le confirmer. Une fois passée cela, nous entrons dans la vie de ce groupe de jeunes garçons grandissants et remplis de jeux de leurs âges. Certains passages m'ont quelques peu dérangés mais cela reste un bon moment.

Même court, ce récit n'est pas facile à lire car même pour les hispanophones son español est très 'péruanisé' et le style choisi par l'auteur requiert une certaine adaptation avant que l'on soit entrainé par l'histoire. On ne sait pas trop ce qu'il s'est passé mais on imagine facilement, l'intéressant étant comment ce garçon va vivre ce handicap en grandissant. Comme en réalité il n'y a pas vraiment de suspens, c'est bien sur le fond que l'auteur nous invite.

Une petite nouvelle qui se lit d'un trait, dans un style très différent de ce que je connaissais des autres romans de Vargas Llosa. On est un peu surpris au début, mais ça se lit sans difficultés et on perçoit le mal de vivre d'un des enfants, frappé d'une infirmité suite à un accident, et qui ne s'en remettra pas. C'est dur, triste et réaliste, mais ce n'est qu'une histoire comme il en existe sans doute des milliers d'autres.

Dans une nouvelle très courte avec un style unique, Vargas Llosa nous dépeint un groupe d'amis depuis leur plus jeune âge jusqu'à ce qu'ils deviennent adultes.

Techniquement, le procédé employé par l'auteur est intéressant et oblige le lecteur à être concentré.

A mon avis, l'histoire est la grande victime de la prouesse technique. Des personnages aux destins prévisibles et parfaitement oubliables.

Une écriture trop décousue. Je n'aime pas ce style

Cette lecture m'a donné du fil à retorde, surtout à cause de la façon assez compliquée dont l'histoire est écrite : les dialogues se mélangent au récit, les répliques sont entrecoupées par des éléments sans trop de rapport. Heureusement le livre est très court.
Quant à l'histoire, on suit le parcours d'une bande d'amis de l'enfance à leur vie adulte. Plutôt banal en somme, mais j'aime bien la façon dont elle tourne autour du personnage principal, Cuellar, et le fait que celui-ci fasse figure d'intrus dans le groupe puisqu'il sera le seul à ne pas suivre le même parcours que ses amis.