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4,05

sur 8015 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Mon 1er VARGAS et quelle bonne surprise !

A force d'en entendre parler, en bien, cela va de soi, il fallait que je lise un de ses romans pour forger mon propre jugement. Ma méconnaissance est telle que je ne savais même pas que Fred VARGAS était une femme ! C'est peu dire que cette auteure et son univers sont une véritable découverte.

On m'a fortement conseillée "Pars vite et reviens tard". Pourtant le titre ne m'inspire pas et encore moins le résumé, mais fort de sa réputation, j'attaque allègrement ma lecture.

Fred VARGAS nous entraîne dans une enquête rondement menée. Pas une simple enquête avec des meurtres, un pathétique assassin, et les états d'âme des enquêteurs, mais une enquête tortueuse et travaillée avec quelques références à l'histoire, ce qui n'est pas pour me déplaire. Jusqu'au dénouement de l'affaire, nous sommes tenus en haleine, pour aboutir à un final bien surprenant.

"Pars vite et reviens tard" est un bon roman policier qui se lit très bien. J'ai apprécié mon 1er VARGAS et je ne vais pas m'en tenir à ce seul roman.


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Voila un bon exemple de polar français !
Certes ce n'est pas un chef d'oeuvre ,mais il y a un vrai travail sur le style , l'intrigue tient trés bien la route , les personnages sont bien croqués ...
Si tout les romans de genre français pouvaient étre de ce niveau se serait une trés bonne chose !
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Le détail qui tue.

Adamsberg prend le contrôle d'une nouvelle brigade à Paris. C'est l'heure des travaux d'installation, rien à se mettre sous la dent niveau crimes.

Quand une inconnue lui indique que des "4" sont peints dans des immeubles, cela l'intrigue.
Puis quand un ancien tolard lui fait part de ses inquiétudes concernant certains messages prononcés "à la criée", il voit avant tout le monde se préparer un drame.

La peste va réapparaitre... et provoquer une belle petite psychose.

"Excentricité", "complexité" égalent Vargas.
Si les joyeux lurons de "debout les morts " m'avaient filé de l'urticaire (et certains réapparaissent ici ! mon dieu !), cet opus m'a plutôt réconcilié avec l'auteure.

Certes, elle fait toujours dans le "spécial" (conseiller en choses de la vie... je m'interroge encore...), mais c'est bien plus cohérent que ce qu'il m'a été donné de lire.
Certes on a encore une fin à tiroir, une intrigue posée puis triturée à fond. Mais çà passe, même si l'on se doute un peu vers qui tourner ses investigations.

Finalement un roman pas déplaisant, l'auteure en fait encore un peu "trop", mais l'ambiance d'ensemble est appréciable, et les protagonistes attachants.
(plus d'avis sur polars.pourpres.net)
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Enquête assez originale d'Adamsberg à propos de la peste. C'est un crieur qui l'annonce sur la place Edgar Quinet. Un déséquilibré peint des 4 sur les portes des immeubles, symbole qui était censé préserver de la peste. Gare à celui qui n'a pas son 4 : il meurt. Mais pas de la peste, étranglé... Il s'agit d'un tueur en série et la rumeur s'étend sur Paris, effrayant les habitants.
L'histoire est longue à se mettre en place mais j'ai dévoré la fin et adoré les deux dernières phrases !
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L'idée centrale de ce roman policier, soit l'illusion du retour de la peste pour camoufler une série de meurtres, et la façon dont tout cela est exploité, m'ont paru originales et m'ont vraiment intéressé. Ne serais-ce que de ressusciter un personnage de crieur est en soi sympathique. La petite cour d'habitués qui gravite autour de sa place forme aussi une belle bande, typée, qu'on sent vivre sous la plume efficace de Vargas. le duo Adamsberg-Danglard continue d'être parfois désopilant, et les tentatives du premier pour connaître ses nouvelles troupes m'ont bien fait rire. le dénouement de l'enquête est fort crédible, pas trop alambiqué et peu d'indices, s'il y en a, pointent vers cette direction. La vie sentimentale d'Adamsberg m'accroche moins mais c'est secondaire et il reste que je poursuivrai sûrement la lecture de la série l'impliquant. Car au total ce polar ressort de la masse disponible dans ce genre.
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Il est vrai que je restais sur beaucoup de lectures denses, parfois remuantes. Et je me suis souvenu de cette collègue qui m'avait refiler ce livre parce que je lui avais juste dit que j'aimais bien le titre ! "Pars vite et reviens tard". Allons-y donc pour un policier, ma seconde aventure en compagnie du commissaire Adamsberg. Je n'ai pas été déçu. C'est prenant, plutôt bien stylé. C'est plaisant, plutôt bien troussé. Cette histoire de 4 retournés peint sur les portes, de puces et de crieur m'a passionné de bout en bout. Un bon moment de détente !
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Ah mon premier Fred Vargas ! Il était temps ! J'en avais marre des gens qui me demandaient régulièrement : « Tu lis Vargas ? » « Heuuu non » « Quoi, tu n'as jamais lu un seul livre de Vargas ? » « Heu ba non ». « Vargas est une femme ?!!! ». Aux vues de ces terribles lacunes, je me suis dit que j'allais me lancer, j'ai donc acheté un des plus connu : « Pars vite et reviens tard ».

Verdict : j'ai vraiment bien aimé.

J'ai tout de même eu un peu de mal à rentrer dedans, disons que les 60 premières pages ont été un peu longues. Il faut dire que le premier meurtre arrive assez « tard » dans l'histoire et que toute la mise en place de l'histoire du pourquoi du comment Joss le Guern est devenu Crieur est légèrement longuette. Vous vous demandez ce qu'est cette histoire de Crieur hein ?!

Entre nous, on aurait pu nous expliquer ce qu'est un Crieur en quelques pages, pas besoin de chapitres entiers ! du coup, je vais vous le dire en deux mots, ce qui m'évitera en plus de vous gâcher l'histoire du pourquoi du comment Joss le Guern est devenu Crieur. Un crieur est une personne qui vient crier les nouvelles qu'on lui demande de faire passer sur la place publique, en l'occurrence ici, sur la place Edgar Quinet à Paris. Ce sont donc toutes sortes de nouvelles et qui n'ont plutôt rien à voir avec les actualités, pour ça il y a les journaux ! le métier de Crieur avait disparu depuis bien longtemps mais Joss le Guern, un de nos héros, a remis ça au gout du jour et cela plait beaucoup dans le quartier.

Le principe : vous écrivez votre nouvelle sur un bout de papier que vous glissez avec une pièce de 5 francs dans la petite urne mise à disposition et hop le tour est joué ! C'est vrai que c'est plutôt sympa : à heure fixe, Joss monte sur sa petite estrade et crie les nouvelles que vous lui avait données.

La chose que notre héros ne se doutait pas, c'est que son métier allait le rendre célèbre. En effet, l'histoire débute réellement avec d'étranges nouvelles que Joss doit faire passer : des espèces de bouts de texte sans queue ni tête qui semblent être tirées d'un livre. Ces nouvelles sont spéciales, régulières et bien payées. Même si personne n'y comprend rien, c'est toujours bon pour les affaires de Joss le Guern. Un jour, Decambrais, un conseiller en choses de la vie, qui vit également sur cette place, trouve l'origine des bouts de textes criés par Joss : un recueil sur la peste. Plus le temps passe, plus Decambrais se rend compte que ces nouvelles annoncent rien de mois que la peste, la mort noire... Flippant quand même non ?! Decambrais embarque alors Joss le Guern pour aller trouver Adamsberg, un flic tout à fait particulier qui vient d'être promu commissaire de la brigade criminelle. Certes, il n'y a pas de crimes mais mieux vaut prévenir que guérir selon Decambrais !

Adamsberg, plutôt du genre tête dans les nuages et son assistant Danglard se divertissent quant à eux avec des histoires de quatre tagués dans différents immeubles de la ville. Pas grand-chose à se mettre sous la dent. Jusqu'au premier meurtre. le cadavre est retrouvé nu, couvert de charbon noir et de puces de rats dans un immeuble tagué. Coïncidence ou pas ?!! Ni une, ni deux, la presse s'empare de l'affaire et sème un vent de panique dans la capitale en annonçant la prochaine épidémie de Peste. Les cadavres s'enchainent et le Joss le Guern continue de crier des nouvelles qui parlent de Peste, l'enquête est lancée !

Fred Vargas nous propose là une intrigue tout à fait particulière, il fallait y penser. On est vite pris dans l'histoire, les pages s'enchainent, le lecteur est mu par une terrible curiosité qui ne vous lâchera pas jusqu'à la fin. Comment Adamsberg et Danglard vont-ils se dépatouiller avec tout ça ?

Les personnages sont hyper attachants. J'ai presque eu envie de déménager pour aller m'installer Place Edgar Quinet et entendre les nouvelles de Joss le Guern, de même que j'ai eu fortement envie d'aller boire un café avec Decambrais pour qu'il m'explique un peu la vie. Idem pour notre commissaire et son assistant, un duo de choc insolite non dénué d'humour. On fini par avoir l'impression de faire partie de la vie quartier et je trouve que c'est très représentatif d'un bon bouquin, bien écrit : on y est, on est dedans !

En plus et c'est gratuit, vous apprendrez des choses sur la Peste, vous sortirez de votre lecture moins bête !

Petit hic : notre bon commissaire inculpe quand même « le présumé coupable » sur la base d'une intuition, c'est un peu tiré par les cheveux ! le reste se tient. Tu m'étonnes, le plus dur c'est quand même de trouver un gus à mettre en garde à vue pour le faire parler ! Tiens on va faire ça sur une intuition !

Pour conclure : style sympa, rythmé et ponctué par l'humour qu'il faut, histoire originale, personnages attachants : un petit polar qui va bien ! Merci Fred Vargas pour ce 1er roman découvert, je ne manquerai pas d'en lire d'autres !

Lien : http://www.nola-tagada.fr/ca..
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J'aime beaucoup ce titre intrigant du polar de Fred Vargas "Pars vite et reviens tard", troisième livre de la série du commissaire Adamsberg dont j'ai lu les deux premiers avec plaisir.
Ce qui fait la qualité de ce roman policier qui nous entraîne dans un Paris menacé par la peste, ce n'est pas vraiment l'intrigue, c'est surtout la personnalité des protagonistes qui donne une ambiance particulière que je trouve appréciable.

Il y a en premier lieu le flegmatique et intuitif commissaire Jean-Baptiste Adamsberg de la brigade criminelle et son adjoint, Adrien Danglard, aux méthodes très différentes. Ils vont croiser des personnages qui exercent des métiers particulièrement originaux comme le Conseiller en choses de la vie, L'homme de ménage médiéviste et surtout le Crieur public, ex marin breton à la voix puissante.
C'est autour de ce dernier qui exerce place Quinet à Paris que se retrouve quotidiennement un monde hétéroclite et vivant, près du bistrot le Viking. le crieur distille de mystérieux messages en lien avec la peste qui a sévit au moyen-âge et semble de nouveau menacer.
Le commissaire Adamsberg est bien décidé à découvrir le semeur de puces infestées par des rats dans des appartements, ceux sur lesquels aucun chiffre 4 inversé censé protéger de la peste, n'a été peint sur les portes. Il se demande quel est le rapport entre les marques et les étranges messages ?
Mais quand le premier mort est retrouvé les enquêteurs se rendent compte qu'il n'est pas mort de la peste mais de strangulation après avoir été noircis pour donner l'illusion qu'il s'agit bien du fléau. La psychose s'empare des parisiens mais l'enquête ne fait que commencer.

Voilà un polar qu'il fallait éviter de lire durant le confinement mais je vous rassure cela ne fait pas peur.


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mon 1er Vargas ! Belle intrigue rondement menée sur fond historique intéressant.
J'ai néanmoins mis longtemps à renter dans l'intrigue et à comprendre où l'histoire voulait aller.
Un reproche : tellement peu crédible que cela m'a un peu fait penser au Club des 5 de mon enfance !
Mais je vais sans aucun doute lire d'autres livres de cette auteure.
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Enfin j'ai pris le temps de lire le polar le plus connu de Fred Vargas. Bonne intrigue, personnages atypiques et attachants, humour. Tous les ingrédients pour une bonne lecture. Joss, ancien marin breton, est devenu crieur comme son ancêtre. Des gens qui veulent faire une annonce la pose dans sa boîte avec paiement et Joss, trois fois par jour, la lit sur la place Edgar Quinet. Jusqu'au jour où se trouve des messages annonçant une épidémie de peste sur Paris. En parallèle, le chiffre 4 est peint sur des portes d'immeuble, chaque fois sauf une.
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