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Citations sur Quand sort la recluse (276)

Adamsberg marcha jusqu'à la Seine, comme à son habitude. Dans cette ville, l'eau claire du Gave de Pau lui faisait durement défaut. Il descendit jusqu'à la berge et s'assit parmi des promeneurs, étudiants, intermittents de l'errance, tout comme lui.
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Les secousses de la marche, de la déambulation, mettent en mouvement les micro-bulles gazeuses qui se promènent dans le cerveau. Elles bougent, se croisent, se cognent. Et quand on cherche des pensées, c'est une des choses à faire.
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Tout homme détenteur d'une théorie, même depuis si peu, n'aime pas la voir battue en brèche.
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- Qu'est-ce que cela veut dire ? demanda Adamsberg après une bonne minute de silence.
- Cela veut dire : "Qui a vécu par la recluse périra par la recluse." Non ?
- On ne peut pas périr d'une recluse, dit Veyrenc.
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"Cette fois, violeur appréhendé." Adamsberg entendait bien la phrase de son adjoint. Il connaissait les chiffres noirs, une femme violée toutes les sept minutes dans le pays et 1 à 2 % des violeurs condamnés. L'une d'entre elles pouvait-elle redouter les bêtes à venin jusqu'à la névrose ? Jusqu'à les imaginer la cernant de toutes parts de leurs pattes velues ? Ou bien au contraire pactiser avec ce venin, se l'approprier, et violer avec lui la vie de l'agresseur ?
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- As-tu freiné tes pas pour lui laisser sa chance ?
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Veyrenc savait qu'Adamsberg ne partait pas pour penser. Tout simplement parce qu'il ne savait pas le faire : penser seul, assis devant sa cheminée, méditant, triant les données, pesant le pour et le contre. Chez lui, aurait-on pu dire, les pensées se formaient avant même qu'il y songe.
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Son téléphone était tombé dans les excréments d'une brebis et la bête l'y avait enfoncé d'un coup de sabot précis, sans agressivité. Ce qui était une manière inédite de perdre son portable, et Adamsberg l'avait appréciée à sa juste valeur.
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On ne craignait pas de réaction violente de Veyrenc, comme cela pouvait se produire avec Retancourt ou Noël. C'était un calme. Mais son visage et son corps exprimaient une densité quasi granitique contre laquelle on userait dents et griffes en pure perte.
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Les nouvelles, très incomplètes, de la mise en garde à vue de Carvin pour meurtre les avaient précédés à la Brigade. La salle puante était en effervescence, personne n’était à son poste. Tous debout, débattant, s’opposant, réfléchissant. Comment s’était débrouillé Adamsberg, à peine sorti de son nid de brumes ? C’était les ongles, disait l’un, il avait demandé à voir les ongles. Non, c’était quand il avait visionné les interrogatoires, c’était la gueule des gars. Et les pare-brise, il y avait eu le coup des pare-brise, non ? Oui, mais il y avait quoi, sur le pare-brise du 4 x 4 ? Finalement ? Finalement rien. Les agents étaient partagés entre le soulagement du succès et la frustration, comme si on leur avait tiré le tapis sous les pieds beaucoup trop vite et sans explication, sans qu’ils puissent prendre le temps d’anticiper la fin. Adamsberg avait débarqué le matin même, sans avoir pris la peine de lire le rapport – ce manquement, chacun l’avait compris sans le dire -, et à présent, à 19 heures, le rideau tombait brutalement, dans la confusion des actes et des questions.
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