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4,08

sur 3472 notes
du grand du tres grand VARGAS son meilleur polar
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l'attente avec cette appréhension quand on ouvre le nouvel ouvrage et de suite on est à nouveau plongé dans cet univers et ces familiers , plus on avance dans la lecture plus on ralentit le mouvement de peur de ne pas pouvoir en profiter encore plus de toutes ces nouveautés, de ces tournures et de ces piqûres - on relit certaines phrases ...de vrais petits instants de bonheur...alors merci et en espérant la suite dans moins de deux ans...
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Fred Vargas, je n'en suis pas une spécialiste et ne connais pas l'ensemble de ses titres, mais j'ai toujours aimé les ouvrages que j'ai eu l'occasion de lire. C'est la raison pour laquelle, je me suis empressée de choisir, dès son arrivée à la bibliothèque dans laquelle j'oeuvre en qualité de bénévole, "Quand sort la recluse", son dernier roman. Et le plaisir fut au rendez-vous.
Ce n'est que subrepticement, alors que l'on s'intéresse déjà à une histoire de mari, d'amant et de femme écrasée sous les roues d'un 4x4, affaire réglée d'un coup de cuillère à pot par le célèbre commissaire Adamsberg, qu'apparaissent les recluses. de quoi je parle ? Mais des recluses ! Comment, vous n'avez jamais entendu parler de la Loxosceles Rufescens ? Il semblerait bien qu'elle soit à l'origine de trois morts dans la région de Nîmes et… évidemment, ça intrigue le commissaire.

Si vous connaissez Fred Vargas, vous imaginez bien que nous sommes partis pour un voyage dans le monde des arachnides, apparemment tueuses et nous saurons tout d'elles. le titre est magnifiquement choisi puisque "recluse" est le maître mot de ce roman qui revient si souvent qu'il eût été intéressant d'en faire le compte. le compte de mots, le conte aussi d'ailleurs, car c'est d'une légende dont il est question et qui nous est narrée au même rythme que les recherches menées par les enquêteurs, Jean-Baptiste Adamsberg en tête. Car il en est certain, les recluses ne peuvent tuer. Il s'agit bien de meurtres.

Et, même si dans la brigade l'entente n'est pas, me semble-t-il, aussi cordiale que d'habitude, Danglard fait la tête et ne veut pas suivre son commissaire, les recherches avancent à coup de garbure (une soupe à tout) dans le restaurant du coin, de cigarettes fumées par un commissaire qui ne fume pas mais qui les achète pour son fils afin de lui en chaparder, de voyages aux quatre coins de la France en voiture ou en train, sans oublier le Madiran. Bref ! le rythme est endiablé qui nous entraîne de Paris à l'île de Ré en passant par Palavas, le Vaucluse, Rochefort ou encore Nîmes. Les mots se suivent, s'enlacent, fusent et l'on assiste à un véritable ballet d'expressions. Car l'écriture de la romancière est magnifique qui joue avec les mots choisis à la perfection, utilisés toujours à bon escient et imagés à souhait :
"D'accord, mais Landrieu le troisième, n'a rien à faire avec la Bande des recluses. On a un étoc, là. Etocs. Ces rochers immergés sur lesquels s'éventrent les bateaux. Voisenet avait été élevé en Bretagne."

Et l'intrigue dans tout ça ? Un Madiran grand cru !

Lien : http://memo-emoi.fr
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les personnages sont attachants c'est bien écrit, il y a des enquétouilles vite réglées par le commissaire adamsberg himselft.
Mais ensuite les recluses attaquent et là on est dans le rêve déjà un commissaire de Paris qui enquête sans meurtre déclaré sur un fait en province qui fait le tour de France avec une partie de son équipe va falloir qui m'explique comment les frais sont remboursés par l'administration.
Mais que voila donc des détails pour le lecteur qui attend cet opus depuis trop longtemps.

Je les laisse donc avec leur dieu Adamsberg !

mais je dirai que je n'accrochasse point
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Encore un superbe Vargas. J'ai toujours du mal à quitter ces personnages en me demandant si ce sera la dernière fois ou pas.
Je voulais aborder quelques petites notions pour ne pas redire ce que mes prédécesseurs ont déjà dit. Vargas me rappelle San-Antonio quelques fois : l'intrigue et l'enquête deviennent secondaires (même si celle-ci est excellente) et on se prend au jeu des pérégrinations de Adamsberg, des jeux de mots, de ses proto-pensées...On sent le même amour des mots que chez Frédéric Dard, une connaissance poussée des fêlures de l'âme humaine.

Adamsberg est l'anti Sherlock, Adamsberg est une critique magnifique de la modernité et du matérialisme.
Je suis un misanthrope revendiqué et assumé mais Vargas fait partie de ces rares auteurs que j'aurais envie de croiser juste pour dire "Merci de nous aider à supporter la vie".
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quel bonheur de retrouver le commissaire Adamsberg! Toujours dans ses brumes, a la recherche d'une araignée et élucidant une sordide histoire.
l'écriture est toujours aussi fluide, les personnages formidables!!
ça me donne envie de relire toute la série!
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[...] Il voyait dans les brumes, tout simplement.

On l'a déjà dit et redit, c'est toujours un grand moment de plaisir annoncé et attendu que d'ouvrir un nouveau Fred Vargas. Que de retrouver le mystérieux et fantasque Jean-Baptiste Adamsberg et toute sa clique du commissariat du XIII°. Que d'avoir l'assurance d'apprendre tout un tas de choses sur on ne sait pas quoi encore mais on verra bien, ce sera forcément passionnant.

[...] — Je ne sais pas par où commencer. C'est très enchevêtré, les pensées primaires.
— Alors commencez par « Il était une fois ». Veyrenc dit qu'il y a une touche légendaire, avec ces recluses.
— Ah très bien, cela me va.

Quand sort la recluse est un épisode qui semble démarrer plutôt poussivement avec une sorte de pré-générique comme dans un film de James Bond pendant lequel Fred Vargas repositionne ses personnages et Jean-Baptiste au retour d'Islande. On comprendra plus tard l'intérêt de replacer tout ce petit monde au commissariat du XIII°.
Et puis ça décolle en douceur, sans qu'on s'en aperçoive vraiment. Il faut alors s'accrocher fermement aux élucubrations du pelleteux de nuages.
Amateurs d'intrigues policières cartésiennes passez votre chemin.
Adamsberg va carrément nous inventer des meurtres et des criminels là où il n'y a rien, juste un vague article de presse sur le retour d'araignées venimeuses (les fameuses recluses).

[...] — Trois morts, c'est exact. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n'est pas de notre compétence.
— Ce qu'il serait bon de vérifier, dit Adamsberg.
Comment donc a-t-il pu voir là quelque matière à enquête ?

C'est d'ailleurs la question que se posent tous les collègues de la brigade : faut-il suivre le fou clairvoyant sur cette piste qui ne rime à rien ?

[...] Cette confusion, Danglard et Retancourt la déploraient toujours. Chefs de file de la ligne pragmatique de la Brigade, tenants de la logique linéaire et de la rationalité, ils réprouvaient la manière dont Adamsberg avait conduit la journée et mené son enquête disparate et avare de mots.

Le roman prend alors toute son ampleur : tandis qu'Adamsberg flotte quelque part dans les brumes d'une improbable intrigue, floutée et incertaine, son équipe est déchirée entre ceux qui le suivent aveuglément et ceux qui ont peur que l'esprit de leur patron ne s'égare définitivement dans les limbes.
Fred Vargas et Jean-Baptiste Adamsberg touchent tous deux ici à une puissance évidente et une maturité indiscutable. Au fil des ans, l'amusante et pétillante magie Vargas des premiers ouvrages est peu à peu devenue un véritable paradigme poétique, capable de décrypter les brumes sous-jacentes à notre univers.

[...] - Proto-pensées ?
- Des pensées avant les pensées, vos " bulles gazeuses ". Des embryons qui se promènent et prennent leur temps, apparaissent et disparaissent, qui vivront ou mourront. J'aime bien ceux qui leur laissent leurs chances.
[...] D'aucuns disaient que l'on ne pouvait pas toujours savoir si le commissaire était en veille ou en sommeil, parfois même en marchant, et qu'il errait aux limites des ces deux mondes.

C'est bien là la substantifique moelle des romans de Dame Vargas, une fois qu'on a été piqué, on y revient, accro.
Mais n'oublions pas non plus le passé scientifique de l'auteure : archéozoologue ...
Comme dans tous ses bouquins, on va donc croiser tout un bestiaire : araignée recluse évidemment, mais aussi murène, merle, et que sais-je encore.
Et puis archéo-machin ? Oui, alors là aussi comme d'hab, on apprendra plein de trucs sur il était une fois ... mais chut, chez Vargas évidemment une recluse peu en cacher une autre, n'en disons pas plus.
En prime, une très belle fin ...
On souhaite à Dame Vargas de continuer à surfer sur un succès largement mérité.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.com/
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Probablement le meilleur des romans policiers écrits par Fred Vargas, dans la série "Adamsberg". 478 pages, mais on n'arrive pas à refermer le livre. Pour ceux qui ont lu toute la série, le conflit intime entre Danglard et Adamsberg ajoute un ressort dramatique supplémentaire à l'histoire.
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Ou comment un auteur tue sa "poule aux oeufs d'or". Personnages originaux, ambiance décalée, thème intriguant de l'histoire, tout ce qui faisait qu'un nouveau Fred Vargas était un plaisir a disparu, balayé et noyé dans un "délire" épuisant et une logorrhée effrayante (ah! les bulles d'Adamsberg). Peinée!
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Trois hommes âgés décèdent suite à la piqûre de l'araignée Loxosceles rufescens, ou « Recluse », un spécimen peu répandu, peureux et dont la piqûre n'est, à petite dose, pas du tout létale… Voilà de quoi « gratter » l'esprit du commissaire Adamsberg qui se retrouve bientôt prisonnier d'une toile savamment tissée dont les fils remonteraient jusqu'au Moyen-âge…

Avis :
Neuvième enquête de l'intuitif commissaire au flair hors du commun. Peut-être la meilleure ?
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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