Temps glaciaires

Pris dans le récit dès les premières pages, l'intrigue est riche et tortue. Rien d'étonnant pour moi qui ai lu les 7 premières enquêtes d'Adamsberg (dans l'ordre, s'il vous plaît !).
Ici, il s'agit d'une série de meurtres déguisés en suicide. Pourtant, l'assassin laisse derrière lui un symbole indéchiffrable… Sans s'éparpiller, la brigade doit-elle chercher en Islande ou plutôt remonter le temps jusqu'à la période de la Terreur ?
J'ai trouvé Adamsberg plus vif et entreprenant que dans les tomes précédents. Et si je n'étais pas une grande fan de la Révolution Française, j'ai pris goût à l'enquête et adoré ce livre !

Adamsberg perçoit au-delà du sensible. Envers et contre tout. le Pelleteur des nuages dérive, cherche à attraper le têtard pour mieux saisir une vérité au risque de sa vie. Contre la folie criminelle, il lutte guidé par Lucio et son instinct de montagnard conduit le lecteur dans des contrées insoupçonnées.

Mon premier ( et peut-être dernier Fred Vargas), il s'agit d'un livre que l'on m'avait offert donc je ne connaissais pas du tout l'auteur je partais donc sans avis préconçu qu'il soit positif ou négatif.

Alors pourquoi je ne l'ai pas aimé alors qu'après coup je me rend compte que la plupart des critiques que je lis sur ce livre maintenant sont assez élogieuses? Je ne peux pas dire que c'est mal écrit (pas du tout) ni que cela ne se lit pas vite, mais a aucun moment je n'ai été happé par l'histoire. J'ai l'impression que sans passer tout à faut un mauvais moment cette lecture ne m'a rien apporté de plus, que je l'ai lu passivement avec pas plus d'envie que l'on a lorsqu'on regarde une téléfilm moyen a la télévision, on veut quand même savoir qui tue, ce qui se passe mais en ne s'y intéressant qu'a moitié…

Je ne sais pas dire si c'est moi qui suis trop habitué a des policiers/thrillers/romans noirs trop violent et prenant aux tripes par rapport à celui-ci ou si c'est celui-ci qui est vraiment trop mou, mais rien n'y fait ce n'est pas fait pour moi !

Ce policier un peu bourru qui ne veut pas croire à une coïncidence et aux suicides nous mène vers une intrigue faite de mystères islandais et de révolution française. Très bien écrit, ce roman est fluide, l'intrigue dévoilée petit a petit pour conserver ce suspens indispensable et le tout est cohérent et surprenant !

Un Fred Vargas comme on les aime. du mystère, des signes, de la science, de l'histoire. Avec un Adamsberg toujours aussi empoté, hésitant, velléitaire, jusqu'à ce qu'il renifle une piste et la suive inlassablement, sans se laisser distraire par le pragmatisme hautain de son acolyte Danglard. D'un roman à l'autre cette auteure, à l'imagination fertile et à la science redoutable, nous balade d'un siècle à l'autre aux quatre coins d'un monde qui a oublié le sens profond des symboles. Ici on revit, en compagnie du commissaire Adamsberg et de son équipe, l'épopée d'un célèbre coupeur de têtes, et l'on se perd dans les brumes glacées de l'Islande à la poursuite d'un tueur fou mais terriblement intelligent. Et il en faudra, du courage et de l'abnégation, avec l'aide d'un hasard bienveillant, pour en venir à bout…

Une lecture bien agréable, dans un style original qui est la patte de l'auteur. Les personnages, hauts en couleur sont attachants. Une double enquête pour Adamsberg et son équipe. le lecteur se perd dans le récit mais au final toutes les pièces du puzzle s'emboîtent et l'intrigue prend tout son sens.

J'ai dû lire une dizaine de romans de Fred Vargas, et les trouve de qualité inégale, celui-ci étant à mes yeux, parmi les très bons.
Adamsberg est un personnage attachant, voire déroutant, et tous les membres de son équipe bénéficie d'une qualité -je n'ai pas écrit "tare" spécifique.
Cette intrigue est très bien ficelée au niveau de l'histoire, avec de nombreuses surprises.
Petit bémol, la multiplication gratuite des métaphores et des personnages les utilisant, et je ne parle pas des références historiques, citations latines,"en voulez-vous, en voilà!", et en ce qui me concerne, non, je n'en désirais pas autant.
Un agréable moment de lecture quand même.

Vargas est de retour ... Adamsberg, Danglard, Rettancourt, je les aime bien ces personnages. D'autres se sont rajoutés attachants, complexes comme tous les héros de Vargas. Ce roman tourne autour d'un accident arrivé en Islande, d'amateurs de Robespierre et de reconstitutions historiques. Au milieu, un haras, un sanglier, des pommes paillasson, une boule d'algues, une pierre qui donne de la force, un démon islandais féroce, un excès de vitesse d'un commissaire et les connaissances de Danglard. Adamsberg est toujours un peu dans son monde à lui, son fils vit avec lui, Luccio est le vieux sage et les temps sont sombres et froids autour du commissariat, cerné par les suicides étranges et la guillotine ... Parfait comme toujours.

Il faut être clair, ce n'est pas la meilleure enquête de Jean-Baptiste !
Mais encore une fois, l'auteure nous entraîne dans une enquête alambiquée à souhait ....
C'est un vrai plaisir de retrouver toute l'équipe Adamsberg, Danglard, Retancourt, etc.
On se laisse prendre au jeu avec une immense plaisir !

Nous retrouvons le commissaire Adamsberg pour sa neuvième apparition dans l'oeuvre de Fred Vargas. Toujours aussi nonchalant, rêveur, désordonné et intuitif, il mène une double enquête qui le propulse dans le temps et dans l'espace. Aidé de son fidèle adjoint Danglard, doté d'une culture encyclopédique et des membres de toute sa brigade, notamment Retancourt et Veyrenc, il se heurte à un tueur machiavélique qui brouille à l'envie les pistes, en laissant auprès de ses victimes qu'il "suicide" habilement un symbole discret qui entraîne les policiers dans un chassé croisé entre une étrange affaire qui a eu lieu en Islande une dizaine d'années auparavant et les agissements d'une association culturelle et historique qui s'attache à faire revivre, dans une sorte de jeu de rôle en costume d'époque, les événements de la Terreur Révolutionnaire à partir des écrits et des discours de Robespierre. L'occasion pour Fred Vargas, l'intellectuelle érudite, de nous faire mieux connaître le révolutionnaire surnommé l'Incorruptible et les légendes islandaises des afturgangas, tout en distillant des touches poétiques et humoristiques comme avec le sanglier domestique Marc. Entre ces deux univers que tout semble opposer, Adamsberg, dont le caractère et le tempérament sont si peu en accord avec l'image que l'on se fait généralement d'un commissaire de police, va devoir choisir où gratter, au risque de perdre la confiance d'une partie de son équipe qui pourrait friser l'insubordination.