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sur 3401 notes
J'ai lu plusieurs auteurs de polars et d'habitude, j'arrive toujours à trouver soit des éléments du dénouement soit le coupable et pour tout dire, j'ai horreur de ça. Non moi j'aime bien quand c'est difficile, voire impossible de deviner, j'aime être menée en bâteau par l'auteur. Eh bien là j'ai été servie car il faut être sorcier ou extra-lucide pour deviner qui est l'assassin.

Mieux encore : on va de révélations choc en révélations choc. On se dit c'est pas possible mais Fred, où elle va chercher tout ça ?

On est souvent estomaqué dans cette lecture et on ne connait le dénouement que dans les toutes dernières pages.

Les personnages de "flics" et leurs amis sont attachants et on les retrouve à chaque enquête comme lorsqu'on retrouve une vielle famille.

Je l'ai dit, il y a du gore, mais on finit par s'y faire, surtout que c'est amené avec humour et que du coup, plus c'est atroce plus c'est drôle, jamais sordide.

Et oui on rit beaucoup dans ce livre, du caractère des personnages, des situations, des expressions employées...

Et effectivement, on y parle aussi largement des vampiri avec, d'ailleurs une mythologie intéressante. Un polar, avec une pointe de fantastique, que n'aurait pas renié Théophile Gautier ou Maupassant car c'est un polar qui hésite entre le "terre à terre" rationnel mais laisse toujours une place au doute et à l'extraordinaire.

Une autre chose qui me plait aussi dans les romans de Mme Vargas, c'est que pour chaque enquête, on voyage dans un pays différent, et pas des pays touristiques ou on a l'habitude d'aller. On va à la rencontre de ses habitants, de leurs us et coutumes, on se ballade entre ces pays et Paris où la réalité des enquête reprend ses droits.

Bref, vous l'aurez compris : un vrai coup de coeur pour moi !
Lien : http://www.plaisir-de-lire.c..
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Adamsberg et Danglard, sommés d'assister à un colloque entre pontes, ne ramèneront pas de Londres que des souvenirs évanescents causés par l'absorption massive de Stout, Pale Ale et autre Porter.
La présence de moult chaussures au cuir élimé et rangées en rang d'oignon devant le pittoresque petit cimetière de Highgate ne possède, a priori, que peu d'intérêt historique. N'était cette petite particularité intrigante, la présence systématique de panards semblant avoir été purement arrachés à leurs propriétaires.
Pas le pied. Not the feet in the langue of j'expire.
De retour au pays, un meurtre d'une violence inouïe devrait difficilement oeuvrer à ce que nos deux compères retrouvent un quotidien harmonieux et serein.
Difficile d'imaginer un lien quelconque entre ces deux affaires, et pourtant...

La plume incisive de Vargas fonctionne toujours à plein.
Elle s'y connait comme personne pour faire cohabiter tous ses protagonistes aux personnalités diamétralement opposées.
Rien à redire à ce niveau, Un Lieu Incertain fait le job.
Non, ce qui m'a posé problème, c'est une intrigue que j'ai trouvée à la fois disparate et invraisemblable.
Imaginer un Adamsberg globe-trotter devoir endosser la panoplie d'un Van Helsing chasseur de vampire, j'ai essayé, vainement, de toutes mes petites forces de trouver la chose un brin crédible. Rien n'y a fait, je me suis embourbé de concert avec ce récit sur fond de folklore vampirique.
J'aurais adoré être mordu, j'en suis le premier marri.
Allez, au pieu !
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Encore une belle lecture. J'aime beaucoup la plume de Fred Vergas et je n'ai pas été déçue avec ce livre.
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Cette fois c'est un meurtre particulièrement horrible qui échoit à la brigade du commissaire Adamsberg : un homme âgé a été assassiné et coupé en une multitude de morceaux dans sa villa de Garches. le jardinier, déjà condamné plusieurs fois, est rapidement soupçonné du meurtre, trop rapidement au goût d'Adamsberg qui va faire appel à sa légendaire perspicacité pour découvrir la vérité. Mais la vérité n'est jamais évidente chez Vargas, et ici des pieds coupés et déposés devant un cimetière de Londres, puis un oncle serbe croyant aux vampires vont embrouiller le tout pour faire un polar hors du commun, comme d'habitude chez Vargas !


Je ne suis absolument pas objective puisque je suis une inconditionnelle de Vargas et surtout du commissaire Adamsberg, donc dès les premières lignes je soupire d'aise à l'idée de retrouver la fantaisie, la poésie et l'originalité de Vargas. Chez qui d'autre peut-on lire un polar sans retrouver les ficelles habituelles ? Où les personnages sont-ils à ce point dans la réalité crue et dans une bulle comme ce "pelleteur de nuages" d'Adamsberg ? Et où peut-on voir évoquer à la fois des réalités sociales actuelles et des peurs ancestrales qui donnent naissance à des boucs émissaires sans âge ?


Amateur de polars réalistes, passez votre chemin. Mais amoureux de belle langue et de fantaisie, précipitez-vous sur ce Vargas qui est l'un de ses meilleurs !
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Cette fois le commissaire Adamsberg se retrouve avec 17 chaussures accompagnées de leurs pieds (tranchés) abandonnés dans un cimetière londonien au lourd passé, un corps mutilé et dispersé avec acharnement, un fils en quête de père, de vieilles histoires de vampires qui remontent à la surface, un séjour dans un village serbe qui semble hors du temps, un chaton mal en point et des tas de «Plog ».
Plus que les intrigues policières, ce sont les personnages qui me plaisent chez Vargas je crois.
Des personnages un peu décalés, attachants dans leur genre, comme ce commissaire Adamsberg qui, tout en «effleurant les sentiments avec prudence » mêle rêveries brumeuses et éclairs fulgurants de lucidité, ou l'indispensable Danglard, au savoir encyclopédique et à l'attachement tout particulier au vin blanc. Les personnages plus secondaires sont aussi intéressants : tous les membres du commissariat avec leurs faiblesses et leurs forces, en général peu communes, le voisin Lucio au bras manquant qui le démange, Emile le bastonneur fou d'amour pour son chien,...
Une intrigue originale et bien menée, un peu tarabiscotée parfois, mais ça colle au côté un peu fantaisiste des personnages. Des dialogues savoureux, frôlant le surréalisme.
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J'aime les personnages. Surtout quand ils composent avec leurs faiblesses et qu'ils avancent d'un pas mal assuré. Avec la cohorte des personnages vargasiens et leurs béquilles respectives, je suis servie. C'est pourquoi je savais, après la lecture de L'Armée furieuse que j'aurai plaisir à les retrouver et peu importe que ce soit dans le cadre d'une intrigue policière, en fait.
Commençons par le chef de cette drôle d'équipe qui donne le ton de la loufoquerie comme un chef d'orchestre donnerait le la : le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg qui, malgré un net penchant pour le nuagisme, fait cependant mouche dès qu'il redescend sur le réel.
Adrien Danglard reste, quant à lui, l'adjoint indispensable, malgré son côté empoté et parfois imbibé, par son érudition sans faille et son attachement indéfectible pour le commissaire.
Louis Veyrenc, l'autre Béarnais, l'ami d'enfance d'Adamsberg, joue le rôle d'électron libre mais ses initiatives sont souvent précieuses.
Les femmes dans l'équipe sont représentées par des personnages bien campés avec Froissy et Retancourt, essentielles l'une pour son sens obsessionnel du ravitaillement, l'autre pour sa solidité à toute épreuve.
Je n'ai pas lu assez de livres de Fred Vargas pour connaître tout son univers mais j'ai l'impression que cette auteure n'aime pas s'embarquer avec des histoires ordinaires. Elle nous propose ici une histoire de vendetta entre familles de vampires qui nous mène de Londres à la Serbie en passant par Garches (ce qui explique que l'équipe d'Adamsberg soit saisie de l'affaire). Deux histoires parallèles, au départ, qui paraissent aussi étranges l'une que l'autre, avec leur ancrage dans le fantastique. On se demande par quelle prouesse l'auteur va réussir à les assembler mais elle y parvient, le maillage se constitue lentement et s'y intercalent des fils multicolores, des éléments de la vie personnelle des personnages principaux, sorte de banderilles que les aficionados prendront plaisir à retrouver car si chaque histoire se suffit à elle-même, la vie privée des personnages principaux se dévoile, elle, sur un temps plus long comme une friandise réservée aux initiés.
J'aime beaucoup aussi la manière patiente qu'a Fred Vargas de dénouer l'intrigue, de revenir sur ce qui, pour un lecteur attentif, aura paru incompréhensible voire un peu exagéré comme si elle-même n'était pas dupe d'être allée un peu loin. Je ne sais pas comment elle se débrouille mais des explications plausibles (peut-être uniquement sur le plan littéraire ?) sont bien fournies sans entamer pour autant la part de mystère qui semble inhérente au type d'intrigue qu'elle affectionne.
Quant aux dialogues, je les trouve savoureux. Parfois, ça tourne à la loufoquerie comme si cette bande de doux dingues aimait s'égarer à qui mieux mieux et parfois, c'est d'une concision et d'une efficacité toute policière, comme il se doit, même si on a tendance à l'oublier car le talent de Vargas, c'est notamment de faire en sorte qu'il ne prenne pas toute la place, ce côté policier, histoire de convertir un peu des non-adeptes, comme moi.
Lien : http://leschroniquesdepetite..
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j ai aime mais sans plus ..tout le monde m a dit Fred Vargas Fred Vargas c est super tu verra...bah j ai aime le bouquin mais vraiment sans plus d 'interet ....c'est mon premier donc peut etre que je n ai pas commencé par le bon??? En tout cas je ne vais reprendre un Fred Vargas dans les jours prochains..c'est parfois embrouillée comme situation .pas tres claire..des longueurs ..des répliques un peu lourdingue!!! bon 3 etoiles ca suffit bien
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Encore une fois, Vargas a su créer une atmosphère unique.
Adamsberg, le "pelleteur de nuages", est assez irrésistible dans son genre, et ne ressemble à aucun autre flic littéraire.
L'intrigue est toujours aussi alambiquée, mais on retombe sur nos pattes.
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Mal écrit, un intrigue incohérente, des personnages auxquels on ne s'attache pas, très déçu par ce livre que j'ai fini 'en force'
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Un polar doublé d'un récit fantastique à base de vampires. Tout cela est bien tiré par les cheveux et il n'est pas toujours evident de suivre cette machination bien complexe et fort invraisemblable. Les rebondissements et le suspense sont trop éphémères, et je dois avouer que j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout de ce long roman. Je suis malgré tout content de l'avoir terminé et reconnait à l'auteur un vrai talent d'écriture.
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