AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Y - Le Dernier Homme (10 volumes... tome 10 sur 10
EAN : 9782809412505
180 pages
Panini France (07/04/2010)
3.93/5   49 notes
Résumé :
Plus de quatre ans après qu'un fléau a éradiqué le chromosome Y de la planète, l'odyssée des deux derniers mâles sur Terre arrive à son terme. Durant leur long trajet tout autour du globe, Yorick Brown, son singe Esperluette et leurs compagnes de route (l'agent 355 et le Dr Allison Mann) ont réussi, tout en frôlant constamment la mort et le désespoir, à découvrir l'origine possible de la catastrophe. Et Yorick est même parvenu à engendrer l'un des premiers enfants d... >Voir plus
Que lire après Y - Le Dernier Homme, tome 10 : Trajets d'YVoir plus
Fables, tome 1 : Légendes en exil par Willingham

Fables

Bill Willingham

4.10★ (3965)

25 tomes

DMZ, tome 1 : Sur le terrain par Wood

DMZ

Brian Wood

4.21★ (592)

13 tomes

Le Poisson-Clown - Intégrale par Chauvel

Le Poisson-clown

David Chauvel

3.35★ (118)

5 tomes

100 Bullets, tome 1 : Première salve (Panini) par Azzarello

100 Bullets

Brian Azzarello

3.94★ (695)

15 tomes

Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
8 ans de comics se terminent ici. C'était bon du début à la fin et même les moments de remplissage obligatoires étaient plutôt expérimentaux et divertissants.

J'avais plutôt peur pour la fin. Je voyais deux conclusions possibles, toute deux décevantes. (C'est le problème des triangles amoureux.) Mais le comic prend son temps pour éviter et subvertir complètement les attentes. Il en résulte un espèce d'épilogue qui s'étire longuement après le climax et, franchement c'est pour le mieux. La BD prend une direction vraiment inattendu.

Ah, et aussi... J'aurais dû m'y attendre après avoir lu Saga, mais Vaughan aime vraiment piétiner mon coeur. 😭💔
Commenter  J’apprécie          231
Ce tome fait suite à Terre mère (épisodes 49 à 54). Il contient les épisodes 55 à 60 (les derniers de la série), initialement parus en 2007/2008, écrits par Brian K. Vaughan dessinés par Pia Guerra, encrés par José Marzan junior, mis en couleurs par Zylonol, avec des couvertures de Massimo Carnevale. Ce tome constitue la fin définitive de l'histoire qui n'appelle pas de suite.

***
*** Épisodes 55 à 59 - Yorick Brown, l'agent 355 et Ampersand poursuivent leur voyage pour rallier leur destination : Paris, en France. Ils sont à bord d'un train qui semble convoyer le corps de Lénine. À Paris, Hero Brown, Ciba Weber et son fils Vladimir, Natalya, Beth II et Beth junior essayent de retrouver Yorick. Elles sont persuadées qu'il doit se trouver, ou se trouvera bientôt dans cette ville. À Paris également, viennent d'arriver Alter Tse'elon et son commando, également à la recherche d'Yorick. Enfin Beth Deville n'est plus très loin de sa destination.

Comme l'intrigue le laissait présager dans le tome précédent, tous les principaux personnages se retrouvent à Paris et se croisent pour une forme ou une autre de résolution. Si le lecteur a déjà lu d'autres séries de Vaughan, il ne sera pas surpris par la tonalité de cette fin, sinon il doit se préparer à un choc.

Brian K. Vaughan choisit de ne pas clore son récit sous forme de fin définitive réglant tous les problèmes. C'est à la fois cohérent avec la nature du récit et sa tonalité, le lecteur s'attend à ce que les personnages aient encore une vie après la dernière page, il est donc normal que tout ne soit pas terminé. Dans la continuité des tomes précédents, Vaughan s'attache donc en premier lieu aux relations entre les personnages. La série "Y, the last man" aura donc eu comme thème principal le développement affectif et psychologique d'Yorick, et dans une moindre mesure de ceux dont il aura croisé la route. En jetant un regard en arrière vers le premier tome, le lecteur pourra donc mesurer le chemin parcouru par les personnages, l'évolution de leur caractère, l'évolution de leurs relations. Dès le départ le choix de Vaughan a été courageux. Dans un monde sans homme, il a mis en scène un jeune homme normal, bien sous tout rapport. Yorick a une morphologie normale (pas de muscles hypertrophiés), un caractère pesé (il ne laisse pas ses hormones lui dicter sa conduite), des valeurs peu affirmées, une culture spécifique (collectionneur de faits dérisoires, et amateur de culture très populaire), et des petites névroses (comme tout à chacun). Vaughan aura donc tourné le dos à tous les stéréotypes du héros d'action pour mettre en scène un individu normal, sans être banal.

De la même manière, Vaughan aura dépeint l'évolution de la personnalité d'Yorick sans réel coup de théâtre ou illuminations révélatrices (à part peut-être la séance avec l'agent 711 et sa tenue en cuir). le profil psychologique d'Yorick était bien établi au début de la série et il aura lentement évolué de façon ténue au fil des péripéties, comme pour un être humain normal. C'est en côtoyant l'autre personnage principal (l'agent 355) que ses valeurs et ses convictions auront été remises en cause petit bout par petit bout, jusqu'à subir des modifications. Finalement le fil conducteur de la série aura été l'histoire de cette relation, la manière dont les événements vécus ensemble les auront rapprochés en formant un socle commun d'expériences partagées ayant donné naissance à une amitié complexe.

Cependant la première année de parution de "Y, the last man" (les 2 premiers tomes) se focalisait à part égale sur l'existence d'un monde sans homme, sans créature mâle. Par le biais d'un point de départ d'une originalité exceptionnelle constituant un révélateur hors pair, Vaughan s'interrogeait sur la nature de l'humanité (une société de femmes serait-elle soumise aux mêmes travers de la condition humaine ?), sur le comportement induit par l'obligation de séduire (Se maquiller ou se teindre les cheveux a-t-il encore du sens ?), sur les principes de fonctionnement d'une société sans égalité homme/femme, sur le devenir de la sexualité, etc. Dans le précédent tome, il avait même réussi à faire éclater cette originalité en l'opposant à sa contraposée plus stérile et plus convenue, un monde où toute les femmes seraient mortes sauf une. Au fil des épisodes, Vaughan donne l'impression de s'être désintéressé (là encore de manière très progressive) de ces facettes sociétales de son récit. D'un point de départ de science-fiction et de sondage des rouages de la société, il a inversé le rapport en faveur de la comédie dramatique. En fonction de la sensibilité du lecteur et de ses centres d'intérêt, ce déplacement du point d'équilibre aura été plus ou moins bien ressenti.

Ces derniers épisodes sont illustrés par l'équipe originelle de la série : Pia Gerra et José Marzán. le lecteur retrouve les caractéristiques habituelles de cette équipe : lisibilité immédiate de chaque dessin, personnages disposant de morphologies normales, tenues vestimentaires variées et cohérentes avec les conditions climatiques (le lecteur a même droit au retour de la tenue tout cuir de l'agent 711 pendant une séquence), décors et arrières plans substantiels (la série était passée à un rythme bimestriel pour les derniers épisodes, afin que Guerra dispose de plus de temps), mise en scène simple et efficace. Ainsi les séquences se déroulant à Paris présentent assez de particularités pour être crédibles (boulangerie-pâtisserie, catacombes, Arc de Triomphe), sans pour autant constituer une visite touristique aguichante. Il subsiste une légère impression de fadeur qui joue aussi bien en faveur qu'en défaveur de la narration. Cette forme de simplification permet d'éviter le voyeurisme lors de la séquence de relation sexuelle, par contre elle annihile tout effet d'horreur pour la pleine page représentant un cadavre en décomposition.

***
*** Épisode 60 - 60 ans après la fin de l'épisode 59, celui-ci permet de savoir ce que sont devenus les principaux personnages, et comment a évolué cette nouvelle société.

Il s'agit d'un épisode double de 48 pages qui permet de savoir qui ce qui s'est passé ensuite. Ce dispositif narratif est très satisfaisant car il donne une vision du futur, du devenir de ces personnages devenus familiers. le titre du récit "Alas" renvoie au début d'une réplique d'Hamlet s'adressant à Horatio et évoquant la mémoire d'Yorick dans la pièce Hamlet de William Shakespeare, une méditation sur la fragilité de la vie. Cette coda fournit une autre clef d'interprétation sur les intentions de l'auteur Brian K. Vaughan : mettre en scène la vie dans ce qu'elle a d'hasardeuse et de ténue.

"Hélas ! pauvre Yorick !... Je l'ai connu, Horatio ! C'était un garçon d'une verve infinie, d'une fantaisie exquise ; il m'a porté sur son dos mille fois. Et maintenant quelle horreur il cause à mon imagination !"
Commenter  J’apprécie          30
Je viens d'achever le lecture de l'intégrale de cette série qui s'est imposée comme l'un des plus grands succès de ces dernières années. Un cataclysme inexpliqué a annihilé en quelques secondes le chromosome Y sur toute la syrface de la terre. Pourtant, un homme a survécu: Yorick Brown, ainsi que son singe, un capucin mâle répondant au nom d'Esperluette. Il devient le centre de bien des convoitises; alors que lui nepense qu'à rejoindre sa fiancée qui se trouvait en Australie lors de "l'événement".
"Y, le dernier homme" se présente comme un récit post-apocalyptique classique, qui repose sur des schémas narratifs éprouvés. L'originalité tient au fait que tous les personnages sont féminins, et ne sont donc pas de simples potiches au service de la gente masculine. Ce renversement est assez intéressant, mais il faut reconnaître que les auteurs restent finalement plus intéressé par le développement d'un récit qui repose plus sur des personnages que sur l'exploitation du concept d'un "monde sans hommes". La série reste une grosse machine de divertissement, bien huilée et qui repose sur un twist suffisamment original pour la rendre très sympathique à défaut d'inoubliable. Cela dit, il y a là une opportunité pour une bonne série TV, dans la lignée de Walking Dead.
Commenter  J’apprécie          10
Eh bien voilà, c'était le dernier tome... Que d'émotions !
Un final explosif, mais beaucoup moins "grosse guerre contre les méchants" que ce que je pensais. Et c'est tant mieux ! L'histoire est plus subtile que ça, les personnages sont au bout de leur voyage, et ils sont fatigués.
Pour ma part, cette série n'a pas connu de longueurs artificielles, l'histoire se déroule bien et il n'y a pas de véritable faux-pas. J'ai passé de très bons moments avec les personnages, et, j'avoue, j'ai pleuré à la fin. La transformation de 355 m'a chamboulé, mais c'est surtout le grain de raisin et Esperluette qui m'a fait fondre en larmes. Et Yorick... Toujours pur et bon.
Drôle de final, tout de même. Presque un peu amer. Tout ça pour finalement chercher à repeupler le monde ? Je ne sais pas quoi en penser... Ca me laisse de quoi réfléchir quelque temps !
Commenter  J’apprécie          10
Ce dixième et dernier tome regroupe les épisodes #55 à #60 de cette série phare de la collection Vertigo de DC. C'est dans une ambiance post-apocalyptique que le lecteur aura donc passé soixante épisodes à suivre les périples de Yorick, dernier rempart du chromosome Y humain sur la planète terre.

Après un avant-dernier volet qui ne lésinait pas sur les révélations, Brian K. Vaughan consacre ce dernier tome à ses personnages. Au passage, il va évidemment en profiter pour ajouter un peu d'ambigüité concernant les causes de l'anéantissement de la gent masculine, causes que nos héros auront mis près de quatre ans à découvrir. Mais, avec les retrouvailles parisiennes tant attendues entre Beth et Yorick, ce sont bel et bien les personnages et leurs relations qui sont au centre de cet opus. Des véritables motivations de la militaire israélienne Alter à la fin de cette conversation entamée juste avant le fléau entre Beth et Yorick, en passant par le triangle relationnel Beth-Yorick-l'agent 355, l'auteur referme savamment toutes les portes de son récit avec, au passage, un rebondissement qui fait honneur au titre de cet album Trajets d'y (lisez Tragédie Grecque).

Et puis arrive cet ultime épisode, qui rend un dernier hommage aux personnages et conclut cette saga avec élégance et légèreté. Situé soixante ans dans le futur, ce chapitre permet de découvrir ce que sont devenus les différents protagonistes, avec un superbe passage consacré au singe de Yorick.

Une série à lire au plus vite …en attendant l'éventuelle parution d'une version intégrale en format Deluxe.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
Commenter  J’apprécie          10


Videos de Brian K. Vaughan (37) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Brian K. Vaughan
Paper Girls - Bande-annonce officielle I Prime Video
autres livres classés : dystopieVoir plus


Lecteurs (117) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz

Comment les émotions des personnages sont-elles retranscrites ?

Grace aux expressions du visage
Grace aux bulles
Grace aux cartouches
Grace aux mouvements

5 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : The Private Eye de Brian K. VaughanCréer un quiz sur ce livre

{* *}