Ce texte de 1941, datant du premier génocide des Serbes par les Croates, a été réédité par l'Age d'Homme pendant les guerres yougoslaves des années 90 du XX°s, comme pour rappeler que l'acharnement meurtrier de l'Occident contre ce peuple n'a pas désarmé. Nicolas Vélimirovitch donne à ce calvaire le sens spirituel qu'un chrétien authentique y verra.
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Un maître parfait doit se comporter comme un serviteur parfait - c'est l'exemple donné par Sava et c'est le testament qu'il légua au peuple serbe. On n'a gardé aucun souvenir qu'il eit eu un comportement de seigneur. Tant en paroles qu'en actes, il fut un serviteur qui avait l'esprit d'un maître de maison.
Il savait que la vie humaine est courte, et qu'elle est accordée non pas pour le plaisir de régner sur d'autres, mais pour les servir.
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