AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,09

sur 788 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Très bon marketing pour ce roman.
L'idée de départ m'a plu et cela ne tient pas tant à Hitler qu'à l'idée de faire revenir un des hommes de l'Histoire dans notre société actuelle.
Le style est fluide et ça donne une lecture aisée et agréable.
Que personne ne réagisse violemment ou s'interroge vraiment m'a surpris mais à bien y réfléchir notre rapport aux média est édifiant et cet ouvrage met bien le doigt où ça fait mal.
Le Hitler de ce roman reste un homme et ça remet ainsi le mythe en place.

En revanche, pas de final, pas de moralisation, rien.
À moins que ce rien ne soit justement la volonté de nous avoir fait réfléchi sur les valeurs et les outils de la société moderne tout au long de ce roman.

Lecture appréciée, à vous de vous faire votre opinion

Commenter  J’apprécie          110
Je suis une fervente adepte d'humour noir et je pense sincèrement que les humoristes ne doivent rien s'interdire alors faire d'Adolf Hitler revenu d'outre-tombe, le héros d'un roman satirique, l'idée me paraissait intéressante et ce d'autant plus que l'auteur est allemand et fait partie d'une génération qui se refuse à occulter un passé dérangeant.
L'histoire est simple . le dictateur se réveille dans un parc après un long, très long sommeil et a un peu de mal à reconnaître le monde dans lequel il se trouve.
Il est ensuite repéré par une équipe de télévision qui monte en épingle ses discours en le présentant comme un humoriste particulièrement acerbe. Et cela marche, puisque ses émissions font un tabac et qu'il devient une célébrité courtisée par les partis politiques.
De là à ce qu'il puisse à nouveau fonder un parti et entraîner derrière lui les foules subjuguées ... C'est la question laissée en suspens.
Il y a, dans le début du livre, des passages particulièrement hilarants, liés à la confrontation des époques et aux réactions du héros lorsqu'il prend conscience de la modernité.
Par contre, j'ai été moins convaincue par les prestations télévisuelles d'Adolf et les réactions de fascination suscitées dans son auditoire et son entourage.
Ne connaissant que très mal la réalité politique allemande contemporaine, je pense ne pas avoir saisi les critiques acerbes de l'auteur qui intègre dans son roman des personnages bien réels et les confronte à son revenant. Je pense que pour un allemand la pertinence de la satire est bien mieux appréciée.
En outre, il me semble que les références circonstanciées au National-Socialisme sont souvent réprimandées pénalement et je m'étonne qu'un discours directement calqué sur les propos d'Hitler puisse être diffusé sur les ondes sans susciter de réaction judiciaire.
J'ai été aussi un peu gênée par la présentation d'Hitler comme un homme déterminé, prêt à se sacrifier pour ses idéaux, au fanatisme compensé par ce qu'il faut bien appeler de la témérité et de l'abnégation. On finirait presque par le trouver sympathique ...ce qui est quand même un comble.
Je retire de cette lecture une impression assez mitigée mais je suis toutefois très admirative devant le courage de Timur Vermes qui a osé choisir un tel thème pour son roman et n'a pas hésité à s'exposer aux critiques qui ont dû déferler à son encontre.
Un livre qui illustre un dangereux questionnement....
Commenter  J’apprécie          102
Que dire???? Ca fait peur....
Hitler se réveille dans un terrain vague en 2011. Fidèle à lui - même: idées, look... Tout le monde pense que c'est acteur, un comique! Il se produit dans une émission de télé, finit par avoir la sienne, il a même un succès considérable: il dit tout haut ce que les autres pensent tout bas...Tout ceci avec une facilité déconcertante.... Personne n'arrive à le coincer, n'arrive à le démystifier, à prouver que ce n'est pas un gag, qu'il a toujours les mêmes idées, la même volonté de pouvoir, de domination. On lui propose, que dis-je, on se l'arrache pour l'avoir dans son parti....
Et c'est ça qui fait peur... Personne n'arrive à le contrecarrer, il a une autoroute devant lui pour acquérir le pouvoir, avec les mêmes idées: la race supérieure, les femmes faites pour faire des enfants, futurs soldats de la nation...
Tout au long du livre, j'ai ressenti un malaise: non pas parce qu'il est mal écrit, loin de là mais parce que ce personnage ne regrette rien, que l'idéologie reste la même, il va même tirer parti de ses erreurs pour améliorer l'efficacité... Et tout ça, on le sent, c'est encore possible...
Commenter  J’apprécie          80
Cet ancrage dans une époque contemporaine est d'autant plus important que cela montre l'impact que pourra(it) avoir un tel orateur dans une société comme la nôtre. Sans trop spoiler, ça se passe ainsi : les allemands apprennent à refaire confiance à Adolf Hitler, malgré le passé, malgré les horreurs commises par le régime nazi. Et cette réalité, certes alternative, glace le sang.

C'est la réflexion qui se dégage de ce "Et si Hitler revenait et usait des médias traditionnels pour asseoir à nouveau son pouvoir" qui est tellement intéressante. L'histoire questionne également sur le rôle qu'ont les médias dans la diffusion de l'information et des idées des personnes politiques. À quel point est-on manipulé par la télévision, les journaux, la radio et même internet ?

J'ai souvent été frustrée en lisant ce texte : comment font les personnages qui côtoient Hitler pour ne pas voir la dangerosité de son discours ? J'avais envie de leur mettre de grandes claques à tour de bras tant j'étais effarée par leur passivité. Clairement, ce n'est pas un texte qui pousse à aimer le genre humain. On retrouve de nombreuses catégories de personnes : les hypocrites prêts à tout pour gagner une once de pouvoir, ceux qui adhèrent corps et âme au point de vue d'Hitler par conviction et ceux qui laissent faire pour diverses raisons (cupidité, flemmardise...). Et cette capacité à oublier le passé et ses horreurs... Pas très optimiste tout ça.

La suite de la critique sur le site.
Lien : http://laplume-ou-lavie.blog..
Commenter  J’apprécie          80
2011, Hilter se réveille sur un terrain vague et peine à reconnaitre son Berlin et son Allemagne. Repéré par un gentil kiosquier, il est embauché par une société de production séduite par ses imitations plus vraies que nature et ses discours à contre-courant.
Dans ce roman, Timur Vermes utilise aussi le Fuhrer pour pointer les travers de notre société de consommation et de médias omniprésents. L'exercice est périlleux voire dangereux mais l'auteur le réussit grâce avec beaucoup d'élégance et d'intelligence en soulignant la folie politique et personnelle (notamment le passage très édifiant sur les culottes de cuir).
Un roman d'une drôlerie grinçante pour parler loin des documentaires académiques d'un homme et d'une société que l'on ne veut pas voir revenir. Bravo aussi au graphiste pour cette couverture.
Commenter  J’apprécie          80
J'ai longtemps hésité à lire ce livre, et la raison est pour moi évidente : de nos jours, Hitler en personne se réveille au milieu d'un terrain vague à Berlin, son dernier souvenir étant d'être dans son bunker, en 1945. Étonné que les gens ne fassent plus le salut nazi, que l'Allemagne ait perdu la guerre, etc., il entend bien restaurer son Reich perdu.

Si ce scénario avait été autour de n'importe quelle autre figure historique, je n'aurais pas tergiversé aussi longtemps et aurais tout de suite été attirée par le fait de découvrir les réactions d'un Louis XIV (archétype du monarque absolu) découvrant la République française, ou d'un Émile Zola sur la société de consommation actuelle. Mais là, nous parlons de Hitler. Et le synopsis m'a paru à la limite du politiquement correct. Mais le fait que ce livre soit un bestseller en Allemagne (où le sujet du nazisme reste encore plus tabou qu'en France) et que des critiques parlent d'humour, m'ont fait me décider. Et je ne regrette pas. Toutefois, je n'ai pas su déceler l'humour (ou alors il est tellement grinçant qu'il passe inaperçu)… Au contraire même, il est terrorisant de voir la montée rapide d'Adolf Hitler de nos jours, dans ce roman. Il utilise en effet à son compte le pouvoir des médias actuels et il s'imagine l'impact encore plus immense qu'aurait pu avoir son discours, en son temps, avec internet et la télévision dans chaque foyer. Il commente également les nouveautés du XXIe siècle qui lui paraissent bien étrange.

Aujourd'hui, il est embauché comme « humoriste » à la télévision et devient vite la coqueluche des médias, tant de ceux qui le critique et qui pensent bien deviner son jeu (revenir en 1930-1940), que de ceux qui le soutiennent, pensant avoir affaire à un véritable comédien ironisant sur la politique du Troisième Reich. Mais ce sont bien ces critiques positives qui sont les plus troublantes car elles ne voient pas le danger. Exactement comme le peuple allemand en 1933 [en parlant de cette date, l'éditeur a fixé le prix du livre à 19,33€]. Et nous, lecteur, on est tenté de ne pas voir cette menace non plus, tant le Hitler décrit par Vermes nous parait humain...

Il y a plusieurs malaises instaurés par l'auteur : déjà, le récit est à la première personne, et cette première personne est Hitler. Oui, on est dans sa tête ! Ensuite, plusieurs fois, j'ai été prise de pitié pour lui, ce qui est très dérangeant ; j'ai aussi souri face à certaines de ces réactions (notamment lorsqu'il assiste à l'Oktoberfest). Mais au final, on ne peut évidemment pas se départir de la connaissance de ce qu'il est advenu de sa « politique », de la Shoah, de l'horreur.

Dans le récit, Hitler joue sur l'ambigüité de son personnage de télévision (comédien dénonçant la politique hitlérienne ou dénonçant la politique actuelle d'une « femme chancelière » pour un retour en arrière ?), comme quand il répond à sa supérieure, qui lui dit qu'il ne peut pas faire de blagues sur les juifs : « Je ne plaisante jamais sur les juifs ». Son entourage et ses "fans" commencent à, sur le ton de la plaisanterie, le saluer en levant le bras et à lui donner des "mon Führer", sans se douter de la menace qu'ils ont en face d'eux.

La fin m'a laissé sur ma faim..., pour certaines explications qui ne viennent pas. Mais cette satire a été assez distrayante et intéressante à la fois, bien que perturbante.

En parallèle, si cette période de l'histoire vous intéresse, si vous voulez connaître les répercussions qu'a encore aujourd'hui Mein Kampf, je ne peux que vous recommander Mein Kampf, l'histoire d'un livre, de Antoine Vitkine. Il se lit vraiment très bien, est bien documenté sans être étouffant. Il m'a beaucoup appris.
Lien : http://lapauselitteraireetcr..
Commenter  J’apprécie          80
L'histoire est assez simple: Hitler se relève d'entre les morts, un matin, en 2010, dans un terrain vague Berlinois. Il parvient au fil des rencontres à devenir une vedette de la television allemande et à avoir sa propre emission. Evidemment c'est drôle; ce type qui se reveille soixante plus tard trouve le monde passablement different. Quelles sont ces machines à écrire sans ruban et pourquoi y a-t-on ajouté une television? Pourquoi Berlin n'a-t-elle pas été rasée? Ce qui fait froid dans le dos c'est que l'oncle Adolf n'aie pas change: si Engelbert a inventé la souris c'est parce que c'est un Germain qui a eu la bonne idée d'aller vivre au soleil (en Californie) parce que c'est bien connu: le germain donne le meilleur de lui-même dans la chaleur et c'est bien pourça que les suédois sont des germains de seconde catégorie... Wikipedia est une invention germanique: c'est clair! On entend à la fois le vieux mot wiking et la terminaison d'encyclopédie! Une idée aussi genial ne peut qu'être "germanique". Non Hitler n'a pas changé; il veut toujours éliminer les juifs, qui comme chacun sait, sont comme des rats qu'il faut éliminer sans pitié du moindre petit rat blotti dans son coin (!). le plus effrayant c'est que tout son entourage rigole, pense qu'il plaisante, que c'est pour mieux lutter contre les idées nazies... Chacun, bien sûr trouve des points de vues senses au milieu des croyances nazies, chacun s'interroge dans cette société qui va mal, face à cette économie qui chancelle... et chacun tente de réccupérer le personage car "tout n'était pas mauvais" et c'est là que se trouve le danger parce qu'il ne faut jamais oublier qu'Adolf Hitler est arrive au pouvoir de la manière la plus démocratique du monde: en étant élu par le people. Alors messieurs-dames électeurs de Marine le Pen et de UKeep , j'espère que vous y avez bien réfléchi en rougissant votre petite case sur votre bulletin de vote car la dernière fois a cause des millions de morts.
Commenter  J’apprécie          80
Desproges a demandé il y a quelques années si on pouvait rire de tout et si on pouvait rire avec tout le monde. Lui avait sa propre réponse, c'est un de ses textes les plus connus, mais ça ne clôt pas le débat. C'est un peu une question à poser en ouvrant ce livre: est ce qu'un livre sur Hitler peut être drôle ?
La question ne trouve pas forcément sa réponse, d'ailleurs: Il est de retour est à la fois drôle et glaçant, un bien étrange mélange.
Timur Vermes imagine Hitler se réveillant dans les années 2010 et bien décidé à reprendre le pouvoir, aidé en cela par le fait que personne ne pense qu'il est lui, bien évidemment, mais plutôt un humoriste usant de ce biais pour dénoncer l'hypocrisie de la société moderne.
C'est parfois drôle, de l'humour bien noir , quand on voit tous les gens interpréter totalement de travers ce qu'il dit, et que nous qui avons accès à ses pensées, c'est écrit à la première personne, comprenons le quiproquo. Quelques scènes sont assez bien tournées... Cependant, reconnaissons que c'est parfois un petit peu répétitif , voire pas mal.
Le côté glaçant, c'est plus la représentation de la bêtise humaine, sans concession, il n'y a pas un seul personnage qui rattrape les autres. A force de vouloir faire de l'audimat, toute la société de production qui fait bosser Hitler lui offre un véritable piédestal pour faire sa pub, choisissant toujours d'interpréter ses discours comme une critique sociétale poussée à l'extrême par la caricature, et cela quelque soit ce qu'il débite...
J'ai aimé lire ce livre, j'étais très curieuse de voir comment l'auteur allait s'en sortir à la fin, mais ce n'est pas non plus un livre que j'ai tant aimé: trop dérangeant pour ça.
Commenter  J’apprécie          70
J'avais déjà croisé cette couverture atypique plusieurs fois, mais ça ne m'avait pas attiré plus que ça, n'étant pas fan de roman sur la seconde guerre mondiale. Et puis, on a continué à en parler, et je me suis dit que ce serait mieux si je savais de quoi ça parlait, de me faire mon propre avis.

Hitler se réveille en 2011 dans un terrain vague. La veille encore, il était dans son bunker et de part un étrange voyage dans le temps, il se retrouve dans une ville totalement changé. Engoncé dans ses idées et ses idéologies, il arrive malgré tout à se faire embauché comme… lui, en fait. le livre est donc basé sur une multitude de quiproquo, les gens de la télé pense qu'il n'est qu'un acteur très impliqué, tandis qu'Hitler ne fait aucune différence et profite des médias pour faire passer ces messages politiques. le roman est donc parfois amusant de par ces quiproquo, mais il fait surtout réfléchir sur une question qui revient souvent : peut-on rire de tout ? Peut-on parler librement de tout ? Doit-on croire ce qu'on voit dans les médias ?

L'auteur a une écriture plutôt aisée qui permet d'entrer dans les pensées d'Hitler tout en restant en décalage, on ne peut y adhérer. D'autant plus que même si je n'ai pas trouvé ça logique pour l'histoire, cela reste très borné puisque Hitler refuse toute prise de conscience et de distanciation (il s'est passé près de 70 ans, mais pour lui c'était hier) et du coup, il refuse de comprendre qu'il a perdu la guerre, que le monde a changé, ni ne se questionne jamais sur ses actions passées et l'opinion public. Il ne nuance donc jamais ses propos pour viser « plus haut », mais reste bassement dans sa même ligne de pensée.

Bref, si vous avez réussi à suivre mon raisonnement, on ne peut s'identifier au personnage (ce qui est souhaité et souhaitable), mais du coup il est plus difficile de rentrer dans le roman. Personnellement, j'ai eu du mal à accrocher, je pense que ce livre s'adresse plus aux personnes passionnées de politique, de société. En tout cas, ce n'est pas un roman de divertissement, et je continue ma recherche du roman de l'été qu'on pourra lire avec plaisir sur la plage !
Lien : http://girlkissedbyfire.word..
Commenter  J’apprécie          70
Hitler se réveille le 30 août 2011 dans un terrain vague de Berlin et se demande comment il a pu se retrouver à dormir à la belle étoile. Très vite, il fait connaissance avec le monde d'aujourd'hui et est consterné par ce qu'il découvre. Il trouve refuge dans un kiosque à journaux où il découvre la date du jour dans les journaux… un grand choc pour lui. Très vite, avec l'aide du kiosquier qui le prend pour un très bon imitateur, il se fait repérer par une chaîne de télévision qui lui propose un passage dans son émission… une aubaine pour le Führer, car même si le genre d'émission ne lui convient pas, il espère à travers ses apparitions, reconquérir et montrer la bonne voie au peuple allemand…

Ce qui fait l'originalité de ce roman, c'est déjà de retrouver Hitler à notre époque avec les situations qui en découlent. Hitler qui découvre la télévision, Hitler qui découvre les ordinateurs et internet, Hitler qui découvre le téléphone portable, et Hitler qui découvre plein d'autres choses. Sa vision sur notre époque est assez comique, et je dois avouer que j'ai rit à de nombreuses reprises pendant ma lecture.
En plus de découvrir sa vision des choses sur notre époque, on apprend ce qu'il peut penser des hommes politiques allemands actuels, mais aussi des personnes qui ont été à son service par le passé, comme Goering ou Bormann. On découvre aussi très vite que Hitler n'a pas changé, il a toujours les mêmes opinions qu'avant, qu'il exprime clairement, mais tout le monde croit que c'est un jeu, une imitation pour amuser la galerie.
Mais peut-on vraiment rire de tout ? Peut-on rire avec Adolf Hitler ? Ce livre m'a fait rire, je ne peux pas le nier, mais on ne prenant pas au sérieux une personne comme Hitler, ne prend-t-on pas le risque de voir tout recommencer ? Timur Vermes derrière cette farce, réussi à pointer du doigt cet état de fait… aujourd'hui on rigole, demain quelqu'un comme lui arrive au pouvoir, et après-demain que se passera-t-il ?



Je tiens à ajouter que la couverture de se livre est superbe, simple mais efficace. On reconnait tout de suite le personnage, en plus du prix très symbolique de 19,33€ pour l'achat de ce livre.
Lien : http://leslecturesdecristy.b..
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (1634) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20324 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}