Le tour du monde en 80 jours

Un classique de Jules Verne
Comme beaucoup j'ai été marquée par ce dessin animé nous emmenant dans un périple à travers le monde. Histoire montrée il y a peu à mon fils d'où l'idée de lire ce roman dans le cadre du challenge solidaire. Pas sûre que l'idée soit la bonne, les péripéties de Phileas Fogg étaient un peu trop présentes à l'esprit pour avoir la surprise de ses aventures.
L'histoire, tout le monde la connait, le flegmatique, le pondéré Phileas Fogg prend le pari insensé de faire le tour du monde en 80 jours. So british un pari , une question d'honneur alors, et hop on casse toute une routine, on part quasi dans l'heure en ne prenant qu'un sac et son domestique. La course poursuite contre la montre commence, le périple est permis grâce aux prouesses techniques de l'époque (train, bateau à vapeur, passage par Suez). Un vol à une banque anglaise a eu lieu peu avant son départ, un policier Fix se lance à sa poursuite le prenant pour le voleur, attendant à chaque escale un mandat d'arrêt tant qu'on est dans une colonie britannique.
Du monde, au final, Phileas Fogg n'en verra que peu de chose. Il passe son temps à jouer au whist et à sauter d'un train à l'autre, les escales sont parfois très symboliques, juste le temps de tamponner son visa. Elles n'excèdent jamais 24h en cas d'incident (voie non construite, pont prêt à s'effondrer, bateau raté,...) et à chaque fois, la solution est trouvée en alignant les billets. Pour un pari tout celà compte bien cher... mais comme l'évoque à la fin Jules Verne, Phileas a réussi à trouver ainsi l'amour en Mrs Aouda, une jeune indigène sauvée d'un sacrifice en Inde. Jeune indigène mais élevée dans la pure tradition britannique, l'esprit colonialiste n'est jamais loin dans le récit.
Le héros est brave, honnête, pondéré et bénéficie de l'amour de celle sauvée. La morale est sauve mais on ne s'attache guère à ce stéréotype anglais. Son domestique Passepartout est beaucoup plus intéressant avec ses maladresses provoquant parfois malgré lui le retard dans le périple, un homme prêt à tout pour son maitre (même si embauché le matin même du départ).
Une lecture plus pour les ado, un peu difficile pour les primaires.

Un livre mi-aventure, mi-documentaire.
Certainement une volonté de faire découvrir le monde, ses noms, ses coutumes, à travers ce récit qui est parfois alourdi de descriptions et d'énumérations.

L'aspect épique et le rythme d'une telle aventure en souffrent.

On retrouve cet élan à partir de la traversée des Etats-Unis puis de l'Atlantique.

Ca se lit, mais pas toujours avec passion!

Il y a quelques temps j'ai décidé de lire le tour du monde en 80 jours, dont je connaissais l'histoire seulement grâce à l'excellent dessin animé des A80... J'avais hâte d'y retrouver des personnages qui ont marqué mon enfance, et j'avoue que si la nostalgie a été au rendez-vous durant cette lecture, je n'ai pas été enchanté plus que ça par l'écriture de Verne.

Bien sûr, ce roman est assez agréable à lire : rebondissements, situations amusantes, suspens, voyage haletant... Verne ne laisse à son lecture aucune minute de répit. Cependant, le récit reste tout de même assez mécanique. Ne vous attendez pas à un guide de voyage vantant la beauté des paysages traversées par les héros, il n'en sera (presque) jamais fait cas.

Si Phileas Fogg part faire un tour du monde, c'est seulement dans le but de prouver à ses amis du club qu'il fréquente à Londres qu'il pourra être revenu en 80 jours. Il ne s'embarrasse donc jamais de "faire du tourisme" et Verne nous balade de trains en bateaux, en passant par le dos d'un éléphant. En cela, ce roman illustre magnifiquement bien ce siècle où les avancées technologiques permettaient aux gens de voyager de plus en plus vite - alors même que cela nous semble totalement normal, aujourd'hui.

Finalement, ce qui m'a le plus déplu c'est que j'avais gardé du dessin animé une fascination certaine pour le personnage de Fogg. Dans le roman, il m'a vraiment vraiment déplu. Je n'ai pas réussi à m'identifier à lui - qui reste froid, et quasi muet pendant tous les chapitres - et j'ai largement préféré le personnage de Passepartout, ce Français enchaînant les bêtises tout en restant très attachant. Je pense qu'il est d'ailleurs le seul personnage à donner une réelle profondeur à une histoire qui - si elle est très bien ficelée - reste tout de même vraiment (trop) mécanique.

Maintenant, je crois que je vais aller revisionner le dessin animé.... :p

Phileas Fogg, gentleman bien sous tout rapport, fait le pari fou de pouvoir faire le tour du monde en 80 jours grâce à tous les moyens de transport mis à sa disposition (bateau, train...). Il y engage toute sa fortune.
De nombreux obstacles se mettront en travers de sa longue route....

Un roman dont on a tous entendu parler mais que l'on n'a pas toujours lu. Il fait parti en général de ces livres que l'on lit durant notre cursus scolaire comme 20 000 lieues sous les mers ou Robinson Crusoé. Et bien pas pour moi, à l'âge de 33 ans, je me suis dis que c'était peut être enfin temps de le lire. Bon ce serai mentir que de dire que ce livre n'a pas pris une ride mais malgré tout Jules Verne avait le sens de l'aventure. Rappelons que pour l'époque, c'était un visionnaire.

Jules Verne est incontestablement l'un des auteurs les plus visionnaires de son temps.
Je n'avais jamais lu ce roman, et j'avoue que j'ai été un peu déçue. J'ai trouvé l'écriture assez enfantine et ennuyeuse, je m'attendais à une course autour du monde plus rythmée et effrénée. Je resterai sur d'autres oeuvres plus magistrales.

Oeuvre lue il y a déjà longtemps, mais qu'on n'oublie pas. Un des plus grands romans d'Aventure et de vrais voyages. Que de bons souvenirs éternellement.

Bon roman d'aventure
Quand je l'ai fermé j'ai pensé qu'on voyageait beaucoup plus vite maintenant
Dans le livre C'est plus par jour que par heure qu'on calcule un trajet

Phileas Fogg est un gentleman tout ce qu'il y a de plus prévisible. Il mange, joue au whist, se rend à son club suivant un programme immuable. Quelle n'est pas la surprise de ses compagnons du Reform Club quand il les met au défi de faire le tour du monde en quatre-vingts jour! Personne ou presque n'y croit. Accompagné de Passepartout, son serviteur dévoué et poursuivi par Fix, un enquêteur persuadé de tenir un voleur, Phileas se lance dans l'aventure de sa vie!

C'est mon premier Jules Verne (il était temps!) et le bilan est assez positif malgré quelques bémols. J'ai vraiment eu l'impression de voyager. de Londres à l'Inde en passant par Hong-Kong et New York, on ne s'ennuie pas une seule seconde! Trains, bateaux, dos d'éléphant, traîneau, ... quasi tout y passe! Sans oublier quelques imprévus comme le sauvetage de Mrs Aouda ou l'attaque des Indiens. Là où l'auteur m'a un peu perdue, c'est avec la profusion des détails sur la navigation ou sur le chemin de fer. Les termes techniques ne me disaient strictement rien!

Le point fort de l'auteur est d'être didactique en même temps que divertissant. Les enfants découvraient une autre façon d'apprendre.

Les personnages sont peu importants en fait. C'est le voyage, l'aventure qui séduisent dans ce roman. Phileas Fogg est un être à sang froid: ponctuel, méticuleux, asocial, froid. Pas le genre à m'émouvoir sauf quand il fait preuve de compassion et de générosité (ce qui lui arrive, si si :p). Passepartout est plus sanguin. Dévoué à son maître il est aussi maladroit par moments. Mrs Aouda ne sert pas à grand-chose. Elle ne dit que quelques phrases. Dommage qu'elle ne soit pas plus développée. Fix, l'enquêteur est un homme tenace qui fera tout ce qui est en son pouvoir pour boucler son "voleur".

Un roman qui a le mérite de nous transporter autour du globe sans bouger de notre canapé :)!

(critique de la version de biblio collège, version abrégée)

Phileas Fogg, au cours d'une partie de carte, relève un défi incroyable : faire le tour du monde en 80 jours ! Ni une ni deux, il part dans l'heure, sans que la moindre émotion ne transparaissent sur son visage stoïque.

Accompagné de Passepartout, et suivi à la trace par l'agent Fix, ils vont passer par l'Inde, la Chine, les Etats-Unis ; voyageant par mer, par terre, à dos d'éléphant, etc. Les trois hommes, rejoints rapidement par la belle Aouda, vont faire un tour du monde rocambolesque et haletant, que le lecteur suivra pas à pas, comptant les jours, les kilomètres restants.

Cette version est facile à aborder pour des élèves de langue étrangères, le vocabulaire étant bien expliqué, le texte étant considérablement raccourci et le livre proposant des questions de compréhension fréquentes. Néanmoins, les coupes faites rendent l'histoire parfois un peu brusque et les personnages moins attachants, le lecteur n'ayant pas forcément le temps de s'y attacher.

Une bonne lecture pour découvrir le style de Jules Verne et pour aborder le thème de la révolution industrielle, mais qui perd un peu en souplesse, ayant été réduit à ses principales scènes.

Je suis très déçu !
J'ai récupéré ce livre chez ma grand-mère qui m'a beaucoup conseiller de le lire je me suis vite ennuyé ! Pourtant je trouve que Jules Verne à un bon talent narratif et ainsi avec les dialogues mais je me suis pas ressenti les personnages à travers ce tour du monde ma foi c'est un classique à lire !