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3,99

sur 6284 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il n'est pas inutile à l'âge adulte de se replonger dans ce roman écrit par Jules Verne à la fin du XIXème siècle, et que l'on destine plutôt à la jeunesse.
Bien sûr cette intrigue romanesque, voire rocambolesque, peut, pour un lecteur du XXIème siècle, paraitre démodée tant le contexte du livre est décalé par rapport au monde contemporain. Ce "tour du monde" n'est d'ailleurs pas un voyage, au sens que l'on donne habituellement à ce terme. C'est plutôt une "course contre la montre" à laquelle se livre en 1872 Phileas Fogg, gentleman anglais flegmatique, courtois et adepte de la ponctualité, à la suite d'un pari saugrenu fait avec les membres du très british Reform Club de Londres. Ce périple "au pas de charge" va s'avérer hasardeux, et ses péripéties souvent burlesques sont agrémentées de quiproquos "d'une autre époque", et dont l'issue est toujours heureuse ! A cet égard, le récit semble aujourd'hui quelque peu suranné.
Mais, à y regarder de plus près, les personnages principaux du roman, Phileas Fogg, Passepartout son dévoué serviteur, et même l'inspecteur de police Fix parti à leurs trousses, ou la jeune indienne ramenée "dans leurs bagages" ne manquent pas de charme ou d'intérêt.
Par ailleurs, sur le plan de la forme, il y a lieu de relever le remarquable style narratif de l'auteur, notamment la précision dans la description des caractères et des postures, dans celle des paysages, ou encore des conditions pratiques ou climatiques de ce voyage. Il convient également de remarquer la parfaite ponctuation qui rythme les phrases.
Au final, voici un tour de la terre dont le récit est distrayant.
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Un classique, un incontournable ! C'est le premier livre de Jules Verne que je lis, et je ne suis pas déçue.

Phileas Fogg, un gentleman plutôt aventurier, fait le pari osé mais réalisable de faire le tour du monde en 80 jours.

Ce roman est palpitant, avec un rythme assez dynamique. J'ai adoré découvrir les pays indiens, car c'est quasimment les seuls décrits. En effet, notre héros passe la plus grande partie de son voyage dans des moyens de transports diverses ou à négocier avec des gens. J'avoue avoir été un peu déçue, j'espérai découvrir encore plus de paysages, de cultures, de populations.

Phileas Fogg n'est pas une personne que j'ai tellement apprécié, sans doute car il n'est pas particulièrement décrit. Il m'a parfois agacé au plus au point, à chaque problème un peu difficile, il pense que l'argent est une solution !
J'ai adoré son valet, Passe-partout. Très drôle et très attachant, il se donne corps et âme dans ce voyage malgré ses maladresses et il reste toujours fidèle à son maître.
Aouda quant à elle, n'est pas assez présente à mes yeux. Je pense que sa relation avec Phileas aurait dû être plus approfondie.

Le style de l'auteur est assez complexe, bien entendu, c'est un classique, mais la plume de Jules Verne m'a plu quand même.

Ce fût pour moi une agréable découverte, et je relirai du Jules Vernes sans problème.
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Comme d'habitude, la plume de Jules Verne nous entraine derrière elle.
Mais pour ce roman, il n'y a pas grand chose d'autre.
Les personnages sont sympathiques mais tout se passe très vite, on va d'un point à un autre. Comme l'aventurier, on ne voit pas grand chose.
Et puis, avouons-le, nous sommes blasés : le train, le bateau qui file, on connait, on a même mieux maintenant.
Alors du coup, je ne conseillerais pas ce roman pour découvrir l'auteur.
Il est loin de faire rêver ou de laisser un lecteur médusé par les idées avant-gardiste de Jules Verne.
Je conseillerais plutôt et surtout Voyage au centre de la Terre qui pour moi est vraiment riche.
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Lu en version condensée pour 9-10 ans, avec Karine Tournade à la manoeuvre, Yann Couvin aux illustrations et Jules Verne comme auteur du roman original... Faut pas l'oublier.

Je ne commenterai pas l'histoire en tant que telle. Elle est connue. Elle a fait l'objet d'adaptations cinématographiques plus ou moins réussies... Jetons un voile pudique...

Et ici, Karine Tournade et Yann Couvin ont eu la lourde tâche de conserver le côté épique en adaptant et édulcorant le roman qui a quand même plis d'un siècle. Tournade et Couvin sont assez rompus à l'exercice. AUx Editions Lire c'est Partir, ils n'en sont pas à leur coup d'essai sur Jules Verne justement.

A chaque chapitre, on sent qu'ils se sont demandés ce qu'ils pouvaient lâcher. En secouant très fort chaque chapitre, et en regardant ce qui tombe, ils sont arrivés à réduire à 126 pages un roman qui prend le double, voire le triple de pages. Autant dire que c'est mission impossible et qu'ils ont fait l'impasse sur pas mal de rebondissements et d'explications bien utiles. Si on a élminé pas mal de subjonctifs et de conditionnels imparfaits, si on a en même temps ramené les chapitres à des proprtions plus digestes (de 2 à 4 pages), le coup de jeune s'arrête là. Et il y a des ellipses qui rendent la compréhension des personnages et de l'intrigue bien complexe.

Dès lors, on perd énormément du sel des aventures de Fogg et Passepartout. Les interactions entre les personnages existent peu. le souffle épique s'est délayé. Dilué. La tension a un peu disparu. le côté exotique est gommé. Et même si on garde des termes d'époque comme steamer ou rail-road... on ne retrouve pas trop la patte de Verne. Je ne suis pas sûr (considérant mon aîné qui n'accroche pas du tout à sa lecture scolaire) si cela donnera l'envie à des 9-12 ans de lire le tome intégral plus tard.
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Le récit est efficace, simple, plein d'humour et de surprise (jusqu'à la fin). le dénouement réserve même une belle séquence émotion avec une confession émouvante, quoique sobre et épurée comme toujours avec Fogg, du gentleman sur sa solitude.
Il est dommage que le tout soit quand même assez convenu et que le récit balance entre le roman et la nouvelle. En effet certains passages sont relatés rapidement, manquent de détails (comme la délivrance de Passepartout, otage des indiens) à tel point que Jules Verne ait semblé faire montre de paresse, ou n'ait point jugé essentiel d'étoffer son récit.
Ce manque de densité fait que l'on ne s'attache pas plus que ça aux périples de cette bande de voyageurs dont le capital sympathie de départ était pourtant très élevé.

Pourtant le titre annonçait un périple intéressant mais le tout se révèle un poil court, rapide mais heureusement bien mené.

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Enfin, j'ai lu Jules Verne ! Pas tout, une de ses oeuvres, parmi les plus connues !
Impossible de ne pas connaître Phileas Fogg, même sans avoir mis le nez dans les livres de M. Verne.
Cet excentrique gentleman anglais va se lancer dans un pari fou : faire le tour du monde en 80 jours (oui, tout est dans le titre !).
Il sera accompagné tout au long de son périple par son fidèle domestique Passepartout, jeune parisien, qui ne rêvait en entrant au service de Phileas que de tranquillité ! le voilà servi !
Ils vont aller d'aventure en aventure à travers les pays du globe, prendre des moyen de locomotions divers et variés : trains, des bateaux (petits et grands), un éléphant,...
Les rencontres vont être nombreuses et épiques !
A part les descriptions à rallonge, qui ne sont manifestement pas ma "cup of tea", ce roman nous fait voyager (oh oui !) et Jules Verne nous démontre bien tout son génie pour les romans d'aventure et de fiction !
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Première incursion dans l'univers du célèbre Jules Verne, sans doute l'un des auteurs français les plus reconnu à travers le monde. J'avoue n'avoir jamais été intéressée par ces textes, aussi illustres soient-ils et, si cela n'avait pas été pour faire plaisir à mes filles, je ne l'aurais peut-être jamais découvert. Sincèrement, même si j'ai apprécié l'histoire en elle-même, si tous ses textes sont du même acabit, je ne suis pas convaincue d'avoir envie de retenter l'expérience.

En effet, j'ai aimé le très british Phileas Fogg et même si son pari m'a semblé un peu hors de propos, j'ai trouvé cela plutôt amusant. On s'attache rapidement aux personnages principaux, et on se prend au jeu, espérant à chaque instant que rien ne viendra entraver leur voyage ou comment ils vont se sortir de situations parfois compliquées. Mais les très (trop) nombreuses descriptions de moyens de transports, trajets et autres chiffres m'ont rapidement perdu. Bien que je comprenne les enjeux pour l'époque et l'impact de la révolution industrielle sur la taille du monde, devenu tout à coup plus accessible à ses habitants, je ne suis pas convaincue par l'intemporalité d'un tel récit. C'est un beau témoignage du passé, soit, mais finalement que reste-t-il de ce voyage si ce n'est une course contre la montre?

Le tour du monde en 80 jours est un roman sympathique mais à côté duquel je pense être passé; mes filles (8 ans) ont apprécié d'avantage et comme c'était pour elle que je le lisais (à voix haute) je n'ai au moins pas tout perdu.
Lien : https://sirthisandladythat.w..
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le tour du monde en quatre-vingts jours , est une très ancienne lecture qui remonte
à très loin dans le temps .J ' avais apprécié sa lecture , en ce temps là mais maintenant , il me reste peu de souvenirs de ce roman .
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Le tour du monde en quatre-vingts jour est à mes yeux le plus accessible des romans de Jules Verne. Nous suivons donc Philéas Fogg et son improbable compagnon Passepartout à travers un voyage de courte durée où les péripéties sont nombreuses. Que de descriptions donc des pays et des habitants qu'ils rencontrent qui permettent de se représenter parfaitement le monde à cette époque.
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Suite à un audacieux pari qui pourrait lui coûter la moitié de sa fortune, Phileas Fogg se lance dans un tour du monde – à réaliser en 80 jours maximum – accompagné de Passepartout, son domestique.

Et c'est là à peu près tout ce que je savais de ce roman. Si je crois avoir vu enfant le film avec Jacky Chan notamment, je n'en garde aucun souvenir. Aussi ma première surprise fut relative au personnage de Phileas Fogg. Moi qui imaginais un excentrique, un aventurier, un personnage un peu farfelu, j'ai été bien surprise de trouver un homme à la rigueur mathématique, dont la vie est réglée à la minute et qui renvoie son domestique car l'eau de rasage est trop froide de deux degrés Farenheit. C'est un personnage parfois antipathique par sa froideur, parfois un peu ridicule, maniaque à l'extrême, qui ne jettera pas un oeil aux paysages traversés, préférant jouer au whist pour faire passer le temps.
Il contraste fortement avec Passepartout curieux, qui tente de faire ici ou là un peu de tourisme – ce qui ne facilite pas toujours la tâche de Phileas Fogg – et qui se retrouve souvent embrigadé dans des situations loufoques ou périlleuses. C'est là un personnage un peu plus intéressant, rendu davantage vivant par ses bourdes, ses espoirs et désespoirs, ses inquiétudes et ses joies.

Ce livre étant l'un des plus célèbres de Jules Verne, je m'attendais à être captivée et embarquée dans une aventure rocambolesque à travers le monde. Or, ce ne fut pas tout à fait le cas. Il m'a manqué de l'immersion, des descriptions des lieux parcourus, de regards sur les pays traversés. C'est souvent une énumération de villes, de distances (en milles en prime) et de vitesses (celles des trains, des bateaux et de tous les moyens de transport adoptés). C'est donc un voyage qui s'effectue de manière trop détachée à mon goût, bien que cette vision très mathématique du périple soit conforme au personnage de Phileas Fogg. Seules les quelques excursions de Passepartout permettent d'avoir une ébauche des beautés du voyage.
De plus, la première partie de l'expédition se déroule trop facilement, ce qui n'est pas palpitant. Phileas Fogg se contente de payer tout le monde pour accélérer le mouvement. D'ailleurs, tous les problèmes se résolvent par l'argent que le héros sort de ses poches par poignées. Cette facilité dans le périple m'a donné un sentiment de facilité dans le roman, qui a donc échoué à m'émouvoir et à me captiver. de plus, c'est aussi là que l'esprit raciste et colonialiste se fait sentir : un peuple placé « au dernier degré de l'échelle humaine », une belle Indienne correctement éduquée selon la culture britannique…
J'ai donc pris un peu plus d'intérêt à la suite de ce tour du monde, lors de leurs pérégrinations états-uniennes. C'est certes moins exotique, mais, les délais se raccourcissant et les embûches se multipliant, le voyage se fait moins fluide et aisé créant un peu de suspense quant à la réussite de ce pari. de plus, c'est également à ce moment-là que Fogg commence à être moins irritant : il se montre alors généreux, attentif et prêt à perdre son pari pour aider autrui.

Ce ne fut pas une lecture désagréable, mais nous sommes tout de même loin de l'enthousiasme et du voyage trépidant du début à la fin. Les précisions très scientifiques de Verne ne me dérangeraient en rien s'il y avait un peu plus de sensations et d'émotions autour : ici, au contraire, j'ai eu du mal à me sentir investie dans le récit. Il semblerait que le voyage ait été trop rapide pour moi !
J'avoue commencer à m'interroger si j'aime toujours Jules Verne. Je gardais de bons souvenirs de 2000 lieues sous les mers, Voyage au centre de la Terre et de L'île mystérieuse, mais j'accumule à part égale les petites ou grosses déceptions (Michel Strogoff, le sphinx des glaces et ce titre-ci). Je vais devoir relire les premiers romans cités pour savoir si c'est mon regard qui a changé ou si c'est mon avis qui diverge selon les récits.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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