Le tour du monde en 80 jours

C'est un voyage extraordinaire que décrit Jules Verne à travers le personnage de Phileas Fogg !

J'ai eu l'occasion de découvrir ce roman lorsque j'étais au collège en 5ème. Dès le début du roman on veut savoir la fin, on est maintenus en haleine grâce aux décors, au suspens, aux personnages et aux différentes aventures que vivent les personnages à travers cette histoire.
Ne l'ayant pas relu depuis, il me reste tout de même de bons souvenir de ce livre. Je me souviens que cette lecture ne m'avais pas déplu, même si je ne lisais que les livres de cours à l'époque… (une grave erreur puisque lire c'est bien !)

Livre lu en 5ème par mon fils, je n'avais pas encore eu le temps de m'y replonger.
Il a été écrit par Jules Verne en 1872, au moment où la révolution industrielle faisait apparaître de nouveaux moyens de transports tel que le chemin de fer et le bateau à vapeur. N'oublions pas aussi l'ouverture du Canal de Suez !
Je ne vais pas vous faire un résumé de ce livre que tout le monde connait avec ses personnages un peu caricaturaux tel que le flegmatique anglais, le français imaginatif, ...
Je vous rassure, je l'avais déjà lu étant jeune mais je ne suis toujours pas une grande adepte de Jules Verne. J'ai trouvé que les pays étaient survolés rapidement sans visite, ni rencontre et il me manquait quelque chose.
Pour les adeptes ...

Un très beau voyage que nous livre Jules Verne. Une très bonne histoire, avec des personnages très réussis. Si je ne suis pas trop convaincu par le style de l'auteur, la lecture n'en est pas moins agréable et passionnante.

Péripéties intéressantes, le marge description/dialogue est bien dosée et je ne me suis ennuyé à aucun moment. le suspense reste constant du début a la fin.

Même sans avoir lu ce livre, qui ne connaît pas Phileas Fogg et Passepartout lancé dans un pari fou : un tour du monde en 80 jours.

Le livre commence très rapidement, une fois le pari lancé, l'aventure commence et avec elle une course contre la montre. Nos héros vont être emmené de pays en pays (Inde, Chine, Japon, Etats-Unis ...) et bien sûr une succession de mal chance et de quiproquo vont s'enchaîner pour eux.

Un classique qui est toujours plaisant à lire.
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En effet, si j'en connaissais le concept, j'étais loin de me douter de la tonalité de ce récit, très enfantine et pas tellement désuète. Cependant, cela m'a rappelé qu'au collège (de mon temps) des enfants lisaient Verne, c'est à dire que j'aurais dû me douter que le phrasé était accessible.
Finalement, c'est une des choses qui m'a déplu : c'est écrit pour être vite lu, mais ce n'est pas spécialement le beau phrasé auquel on a tendance à s'attendre d'un roman du XIXe siècle. Après ce n'est pas un reproche arrêté, c'est juste que je ne suis pas le bon type de lecteur et que j'ai été bêtement surprise.
Disons, surtout, que je ne m'attendais pas à un livre pour jeunesse. Mais ça, ce n'est pas la première fois que ça m'arrive avec un classique.

Les personnages caricaturaux et désuets sont malgré tout attachants, amusants surtout, même si l'humour se veut un peu lourd et forcé. Toujours dans l'idée d'une lecture jeunesse, c'est quand même un roman qui illustre bien et mets bien en scène les moyens de locomotion de l'époque, le colonialisme dans son ensemble et la façon de vivre de cette époque. C'est vrai que grâce à ce tour du monde, cela donne une idée bien nette ! Donc cela reste tout à fait intéressant et permet aux enfants d'aujourd'hui de bien se figurer la vie à l'époque, même si cet aperçu est teinté d'aventures rocambolesques !

Finalement, j'ai assez peu de chose à en dire si ce n'est que c'est une agréable distraction qui se lit vite.
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Attention, quelques spoilers mineurs si vous ne l'avez pas encore lu.

Un livre agréable mais tâché par deux gros défauts.

D'abord les personnages principaux semblent très creux: Fogg qui brille au début par son sang-froid, devient très vite ennuyant à cause de celui-ci car on ne voit aucun changement ni développement de la personnalité du gentleman au fil de l'histoire, personnalité qui se résume donc au final par "robot imperturbable" ; Aouda ne sert que de "récompense" à Fogg en tombant amoureuse de lui comme par magie (car je le rappelle Fogg n'a aucune personnalité, je veux bien qu'il soit bg et riche mais quand même) sans jamais vraiment apporter grand chose à l'histoire ou être un minimum intéressante, car elle reste sur le bas-côté pendant tout le livre, simplement mentionnée de temps en temps comme pour rappeler au lecteur qu'elle existe tant elle est invisible. Il n'y a que Passepartout qui semble humain dans cette histoire, et il est devenu en quelques chapitres le seul personnage qui m'intéressait un minimum. Fix quant à lui est un antagoniste classique, assez creux aussi (moins que Fogg et Aouda cependant) mais qui à au moins le mérite d'avoir une raison crédible à ses agissements.

le deuxième point noir est la surabondance de facilités scénaristiques ; j'aurais préféré un livre d'une centaine de pages de plus mais dans lequel les problèmes dramatiques à première vue ne se révèlent pas être de simples formalités ( Fogg se sort d'une bonne dizaine de Game Over grâce à ses bank-notes de mort frère c'est bon on souffle à la fin ).

Il y aussi les stéréotypes et clichés classiques et parfois même racistes, si fréquents dans les récits d'aventure pré-XXe qu'ils ne nous surprennent plus et paraissent même inévitables.

Enfin, le style un peu lourd de Jules Verne, mais ce n'est que subjectif et chacun aura son avis là-dessus.

le livre est pourtant, comme dit plus haut, franchement agréable à lire grâce à son côté "aventure fantastique" qui permet de plonger dans un voyage dont les personnages ne servent finalement que de prétexte ; attention cependant, comme dit par d'autres, il s'agit plus d'un livre de transport que de voyage, les paysages ne sont pas décrits en détail et l'histoire reste une course contre la montre: les évènements s'enchaînent vite, mais je trouve injuste de le reprocher puisque cette course constitue l'enjeu principal établi dès le début du livre. C'est tout de même le genre de roman qui permet de s'évader et de s'imaginer à bord du Tankadère, au milieu de la tempête, ou sur une voie de chemin de fer américaine dans un train de la fin du XIXe. Je pense que j'aurais mis cinq étoiles si j'avais lu ce livre plus jeune, quand j'étais moins aigri ; je ne me serais probablement pas soucié des problèmes susmentionnés.
C'est pour ça que mes trois étoiles ne jugent pas vraiment mon appréciation de l'oeuvre mais plutôt de ses qualités et défauts """objectifs""" en tant que roman ; je le recommande malgré ses problèmes, vous ne vous ennuierez pas (ou ptet que si, j'en sais rien).

Voici un classique très intéressant à découvrir. Comme les autres livres de cet auteur, on retrouve beaucoup de descriptions détaillées des lieux et paysages.
Un très chouette voyage, passant par plein d'endroits différents, toujours en compagnie de personnages attachants.

Mes premières tentatives de découvrir Jules Verne par ses romans de science-fiction se sont soldées par ses échecs. Ces dernières années, j'ai donc décidé de plutôt le découvrir à travers un autre genre : ses romans d'aventure. Après avoir beaucoup aimé Deux ans de vacances, lu en 2015, j'ai décidé de lire pendant ce confinement le tour du monde en 80 jours.
Je connaissais bien l'histoire, car je l'avais en album illustré quand j'étais petite. J'ai un peu honte de l'avouer, mais je n'ai pas eu l'impression de gagner beaucoup au change avec cette lecture du roman original.
Nous suivons donc Phileas Fogg, gentleman anglais, ainsi que son valet Passepartout, dans son pari de faire le tour du monde le plus rapidement possible, pour l'époque. Il y a un peu d'humour, on a l'impression que Jules Verne met beaucoup de lui dans la narration, ce que j'ai apprécié.
Cependant, cette histoire est beaucoup trop rocambolesque pour que j'y prenne vraiment plaisir. Pour moi, c'est plutôt un classique à destination de la jeunesse (et encore, pas forcément pour de jeunes lecteurs contemporains, parce que le regard de l'homme occidental du 19ème siècle sur les êtres humains d'horizons différents pique un peu… du style, qualifier les Papous d'êtres « placés au denier degré de l'échelle humaine »).
Si j'ai bien aimé le style de narration, le dépaysement des voyages et la sensation d'urgence qui se dégage de parle pari relevé par Fogg, ce n'est pas une lecture qui m'aura charmée !