Le plongeon



J'ai beaucoup aimé cette bande dessinée, elle peut faire: rire, sourire, pleurer mais surtout elle parle d'un sujet parfois difficile, celui de la vieillesse, la mort, la perte, les esprits embrumés, les souvenirs disparus, le corps qui souffre, la solitude…


Une BD émouvante, pleine de sensibilité. 

Le graphisme est sobre, délicat, beau.


Une BD attendrissante, avec un soupçon d'humour. 


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Très touchante et drôle, cette BD aborde les sentiments et la détresse de nos aînés, qui voient leur corps les trahir tandis que leur esprit est resté jeune.
Les dessins sont très beaux, l'histoire poétique, avec des personnages espiègles et attachants.
La vie en EHPAD, monotone et parfois triste, saura être égayé par l'arrivée d'Yvonne. Ce ne sera pas facile au début, perdre sa maison, se sentir seule, mais elle trouvera à s'entourer.
Une belle leçon, avec de beaux messages dans une bande dessinée assez courte.
Un bon moment.

Voilà une BD qui n'a pas froid aux yeux, et qui demande au lecteur les mêmes qualités !
La vieillesse est un sujet délicat et son traitement demande beaucoup de délicatesse. La gageure est réussie, me semble-t-il, dans la première partie : on est ému devant le départ d' Yvonne en Ehpad. tout ce qu'il faut quitter, tout ce à quoi s'habituer dès maintenant ; l'existence amoindrie, la vie communautaire, parfois difficile, un personnel qui joue un rôle d'accueil, et les difficultés matérielles d'un service où les aidants n'ont pas la vie facile.
L'auto-ironie de la vieille dame, ses réparties ou réflexions in petto, à l'humour salvateur, font passer l'épreuve, pour l'intéressée, et pour un lecteur, pris entre la compassion et un véritable 'intérêt. Passons sur les appréhensions personnelles.
La deuxième partie sera forcement plus sombre, mais comme l'auteur ne veut pas « plomber » son récit, il imagine donc une fugue collective joyeuse, échappatoire commode, pirouette commune, dont on n'est pas dupe.
Cet album a le mérite de sonner authentique, vu l'expérience des auteurs, une attitude généreuse, au point qu'un aidant modèle, Youssef, a pris les traits de Sylvain Pinel.
Respect, pudeur, véracité des corps, des désirs, silence et ellipses, sauvent finalement la mise, mais de justesse.

Ça y est, il est temps pour Yvonne, 80 ans, d'aller en EHPAD. Abandonnées, sa maison et son ancienne vie a des inconnues, après 40 ans à avoir vécus dedans.

cette BD m'a touché fait pleuré dès les premières planches .

Juste et émouvante un dessins qui n'a pas peur de montrer la vieillesse dans sa nudité

Comment se faire à la routine plan-plan quand on est encore pleine d'énergie et jeune dans sa tête comme Yvonne

Cette BD nous montre l'enferment et l'abandon de la famille. L'EHPAD n'est pas un mouroir Yvonne y veille et y met de la vie.

Une bande dessinée très sympa qui se lit vite.
Je m'attendais pas à ce scénario! Je pensais tomber sur une bande dessinée triste, racontant comment les conditions en EHPAD sont mauvaises et dépressives. Mais en fait... non. Nous faisons la connaissance d'Yvonne, qui, malgré le fait de redouter ce nouvel environnement dans lequel elle est forcée à vivre, va chercher à voir le positif. Même si elle sent que l'âge l'a fait inexorablement "couler", d'autant plus avec ce grand plongeon que représente son entrée à l'EHPAD, elle trouve le courage de rendre cette chute plus douce, en se rattachant aux douceurs de ce monde : l'amitié, l'amour, le fun, et quelques bêtises... Une histoire qui donne espoir !

Une BD que j'ai lu les larmes aux yeux et le sourire aux lèvres, tellement les émotions livrées par Séverine Vidal et Victor L. Pinel sont bien rendues.
A 80 ans, Yvonne Lhermitte quitte sa maison de toujours pour aller vivre en EHPAD. Un choix difficile car en quittant cette maison, elle doit dire au revoir à son indépendance, à sa fidèle compagne à 4 pattes et au lieu lui-même, dans lequel se sont déroulés des moments si importants de sa vie. Arrivée dans son nouvel environnement, Yvonne a du mal à s'adapter, mais décide de ne pas se laisser aller et de profiter encore de la vie.
Un thème peu évident à traiter, mais très bien réalisé aussi bien par l'auteur, qui n'hésite pas à aborder les sujets les plus sensibles, que par l'illustrateur, dont le dessin accompagne très bien le scénario, avec des couleurs douces et chaudes et un beau travail sur les visages, souvent au premier plan dans la BD, tous très expressifs.
Une très belle lecture donc, qui dégage à parts égales tristesse et joie, qui m'a beaucoup émue et que je garderai en mémoire.

Yvonne a dû vendre sa maison et se séparer de son chien, pour aller vivre en maison de retraite.
Après la douleur d'atterrir ici, elle se familiarise avec son nouvel environnement. C'est difficile de se retrouver seule après une visite, ou encore d'attendre une visite qui ne vient pas.
Mais il y a cette folle de Fifi qu'il est plaisant de rencontrer dans son délire du passé, les défis de son petit-fils Tom, la tendresse de Paul-François et l'envie d'ailleurs.
Une BD tendre sur l'amour en maison de retraite, l'envie de sortir se balader, faire un pique-nique... et arrêter de laisser son moral "couler". La vie n'est pas encore finie !

Quatre-vingts ans. Il faut mettre la clé sous le paillasson. Vendre sa maison, trier, jeter, donner ses affaires. Direction le home. S'y retrouver seul car les enfants, les petits-enfants ont leur vie à mener et à vivre, alors que les vieux essaient de finir la leur du mieux qu'ils peuvent.
Très triste bande dessinée sur la finitude et la malheureuse réalité du placement, la mémoire qui fuit, la solitude mise en commun. Les dessins sont bien réalisés et percutants. J'ai apprécié, même si cela m'a mis le moral encore plus en berne que d'habitude.

Yvonne vend sa maison pour se rendre à l'EPHAD. Elle quitte avec une grande tristesse ce lieu où elle a vécu avec son mari et ses enfants. Dotée d'un franc parler, elle va rencontrer un groupe d'amis qui vont l'aider à mieux accepter cette institution.

Ah, comme j'ai aimé Yvonne, la tempétueuse qui, après un passage à vide, fait des soirées dans sa chambre, aime et fugue. Mais j'ai aimé aussi ses amis, qui ont tous leurs failles et un côté attachant, sans oublier Youssef l'aide soignant au grand coeur, attentionné et prévenant.

Mais tout n'est pas rose dans cet EPHAD où le quotidien est rythmé par le manque de personnel, la climatisation en panne ou une directrice à cheval sur le règlement qui a tendance à infantiliser les résidents.

Une très belle BD ou les dessins vont parfaitement avec le scénario. Les visages sont expressifs et permettent la compréhension des sentiments sans qu'ils ne soient écrits. On passe des larmes au rire.

Une lecture pleine d'espoir et de vie.
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J'ai apprécié le Plongeon, de Séverine Vidal et Victor L.Pinel grâce à de nombreux points positif. le suspense est bien tenu, nous attendions de savoir si elle arriverait à s'habituer à ce nouvel environnement. Et au fur et à mesure du temps nous voyons comment elle s'y accommode tout en n'oubliant pas son passé. Les personnages sont très différents les uns des autres tout en ayant des liens qui les unissent comme la solitude… Malheureusement, ils ne sont pas assez approfondis, ce qui nous fait les apprécier, mais seulement en partie. J'ai bien aimé ce livre car il y a une notion d'ambivalence, nous voyons les aspects négatifs de la retraite, la solitude, les maladies de vieillesse comme l'alzheimer et la perte d'êtres proches. Mais il nous montre aussi les aspects positifs comme la solidarité entre les personnes âgées et la façon dont ils sont traités. le passage qui ma marqué est lorsqu'elle dit: « Je n'aurai plus rien ici, aucune fête, aucune chute, plus aucune nuit d'amour. Je n'ouvrirai plus les volets sur le matin frais. Je ne m'assiérai plus, un verre à la main pour contempler le soleil se coucher. » car elle exprime lors de son entrée en maison de retraite, que c'est une page tournée, la fin d'une histoire.