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EAN : 9782874022784
232 pages
Editions Mols (30/11/-1)
4.5/5   4 notes
Résumé :
En général, quand on commence à lire un livre, on a souvent hâte de connaître la fin de l'histoire. Mon livre commence par la fin, mais pas celle d'une histoire banale, faite d'amour, d'intrigue, de fantaisie, mais par la fin d'une vie. C'est celle de ma fille Maeva qui a décidé de quitter notre monde le 13 janvier 2020. Sans avoir aucune connaissance des vraies raisons qui l'ont poussée à prendre une telle décision, j'ai décidé d'écrire à propos de son cheminement,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Certaines lectures restent dans un petit coin de nos mémoires. Elles ne prennent pas beaucoup de place. Elles se font toutes petites. Par contre, elles marquent au fer rouge nos coeurs et nos souvenirs. Il y a plus de 6 mois, j'ai lu "Maeva, une belle étoile" de Maria Isabel Villalobos. Un témoignage poignant d'une mère privée de sa fille. Il y a trois ans, le 13 janvier 2020, Maeva 13 ans a mis fin à ses jours. Elle a laissé derrière elle, sa famille, ses parents, ses frères et sa soeur, ses grands-parents, ses amis dans l'incompréhension la plus totale. Comment peut-on penser à mourir lorsque l'on sort à peine de l'enfance? L'histoire de Maeva est pourtant banale. Je sais. Il est anormal d'évoquer la banalité lorsqu'il est question de la mort brutale d'un enfant. Et pourtant, même si nous sommes au 21e siècle, Maeva est morte comme d'autres de par la bêtise humaine. Maeva est une victime du harcèlement. Sa personnalité, son physique, ses origines étaient motif de railleries et de moqueries de la part de certains congénères de classe. Alors qu'elle semblait heureuse et épanouie dans le cadre familial, Maeva vivait un calvaire à l'école. Afin de ne pas inquiéter ses parents, elle ne voulait pas leur en parler. Elle a tenté de porter seule le poids de ces agressions. Au creux d'une nuit, quand les heures sont les plus sombres, elle a pris la plus grave des décisions. Mourir. Dans ce livre, sorti au printemps dernier aux éditions Mols, Maria Isabel Villalobos a décidé de partager son quotidien après le départ de sa fille. Elle a tenté de comprendre l'impensable. Elle a essayé de donner du sens à ce qui n'en a pas. Pour ce partage, elle a choisi le format du journal de bord. Au départ, ce journal avait une vocation thérapeutique. Progressivement, l'idée de partager son vécu a germé avec un objectif précis: éviter que le coeur d'une autre maman, d'un autre parent ne se brise encore...juste parce que quelques gamins se sentent pousser des ailes et se complaisent dans la méchanceté et la domination. L'ensemble est bien réussi. Maria Isabel est originaire de Bolivie. le français n'est pas sa langue maternelle. Pourtant, elle parvient avec sincérité à nous partager son cruel vécu. Il ne s'agit nullement ici de juger les prouesses littéraires d'un écrivain. le seul et unique but de cette chronique est le partage, l'information et la prévention. A notre époque, le harcèlement sous toutes ses formes a encore de belles heures devant lui. Pointé du doigt, de nombreuses campagnes de prévention existent. Des peines pénales sont prévues par la loi. Pourtant, le harcèlement a encore de beaux jours devant lui. Il transperce dans toutes les sphères de notre société. Une victime de harcèlement vit de véritables souffrances invisibles mais bien présentes. Il est plus que temps que toutes les institutions (scolaires, publiques, sociales) et les entreprises prennent leur responsabilité. Les stratégies mises en place sont insuffisantes. le suivi des victimes est inexistant ou obsolète. Malheureusement, la parole des victimes est peu écoutée. Les paroles de normalisation trop fréquentes. Il est évident que de nombreux établissements scolaires mettent en place des activités de prévention, des temps de parole, un lieu d'écoute...Malgré cela, ce n'est pas encore toujours suffisant. Imagine quand rien n'est fait! Ce 13 janvier, aie une pensée pour Maeva et pour toutes les étoiles filantes. Allume une bougie pour ces gamins qui ne concrétiseront jamais tout ce fabuleux programme que la vie leur réservait! Simplement parce que notre société a échoué dans son rôle protecteur. Parce que nos actes n'ont pas réussi à les convaincre que leur place était ici avec nous. Dans le cadre de la sortie de ce livre, j'ai eu l'occasion de m'entretenir avec Maria Isabel. L'entretien sera très bientôt sur ce blog. Note également que les droits d'auteur de ce livre sont reversés intégralement à une association luttant contre le harcèlement scolaire.
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En descendant les escaliers pour aller vers la cuisine, je découvre le corps de ma fille pendu à la mezzanine…

Cette phrase résonne comme un boomerang. Comment serait-il possible un seul instant d'imaginer un tel moment qui suspend une vie entière d'une mère ? D'une famille ? Pourtant, ce n'est pas une fiction. C'est une douloureuse réalité qui a fait la UNE de la presse belge. Maeva s'est ôté la vie à cause du harcèlement dont elle était victime. Dans ce témoignage sous forme de journal intime, Marie Isabel Villalobos retrace l'histoire de sa petite fille. Comment un 13 janvier 2020, une enfant qui n'a encore rien vécu a-t-elle décidé de mettre fin à ses jours ? Ce témoignage agrémenté par Bruno Humbeeck est essentiel. En Belgique, un jeune sur trois est victime de harcèlement et souvent, le silence est le maître-mot. Ce témoignage revient sur le chemin du deuil, de la prise de connaissance du harcèlement, de l'enquête...Mais se raconte aussi cette jeune fille si pétillante et si vivante !


Avec émotions et incompréhension, je referme ce livre qui percute. La cruauté qui émane du harcèlement n'a pas de nom. Un fléau pour ceux qui le vivent, une mode, un amusement pour ceux qui persécute en connaissance de cause... Ce témoignage qui rappelle douloureusement Manon, 13 ans pour toujours est à mettre sur les bancs de l'école. 



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Maria Isabelle Villalobos nous dévoile une tranche de sa vie qui est sûrement le pire cauchemar de chaque parent.
Comment peut-on se relever après la disparition tragique de notre enfant, après son suicide. Maëva avait tout pour elle: elle était intelligente belle souriante et spontané. Pourtant le 13 janvier Maeva décide d'en finir avec ses jours et de se pendre.
Ce livre donne des frissons et ils nous fait pleurer a bien des moments, merci d avoir partager avec nous votre histoire.
A jamais dans le coeur de sa famille et de ses proches Maeva restera à tout jamais une belle étoile filante
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Dans ce livre,Maria Isabel Villalobos nous raconte les 13 années de vie de Maeva sa fille un vrai rayon de soleil terni par le harcèlement qui l incitera au sucide . Elle nous décrit les étapes de son deuil et on peut déceler dans chaque ligne écrite les réserves de forces qu une mère peut avoir.
Un témoignage qui nous fait pleurer ,sourire parfois et qui j espère contribuera à combattre le harcèlement scolaire ou autre.
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Une nuit tu as choisi de partir
Ton absence me fait extrêmement souffrir
Il me manque tellement ,l éclat de ton sourire
Cette cicatrice,je ne pourrai jamais la guérir...
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