Le copain de la fille du tueur

Dans cette histoire d'amour épineuse, nous allons tout d'abord suivre Charles, fils d'un poète plus célèbre au niveau national que mondial et qui depuis la naissance de son fils vit dans le deuil de son épouse. C'est dans l'école privée de Daillange, que Charles tombera sous le charme de la mystérieuse mais charismatique Selma. Selma mélange, entre le mot espagnol "selva" ( la forêt) et Salma Hayek, célèbre actrice mexicaine que son père vénère. Ah oui dernière précision, Selma c'est surtout la fille du patron du cartel de Chihuahua, activement recherché et coupable de milliers d'assassinats.

J'ai commencé ce livre par simple de curiosité pour cette love story qui avait en apparence l'air de cocher toutes mes attentes. Et je n'ai pas été déçue, même si cela ne ressemble point à ce que je m'étais imaginée. L'histoire est très courte et concise mais en ce bref temps, nous avons néanmoins le temps d'avoir un réel fil conducteur qui nous fait passer par plein de péripéties au passage. le peu de personnages présents, sont bien développés et l'ambiance est très vite installée. Personnellement, j'ai été très vite immergée et saisie par l'histoire. Certes, quelques moments et directions que l'histoire a pu prendre, m'ont parfois parues inutiles ou lentes. Mais au final, ce n'est pas tellement ce qui nous marque à la fin de cette lecture. de plus, la narration m'a vraiment transporté vers la fin avec une poésie délicate et amoureuse qui nous fait rêver. Bref, c'est une histoire d'amour qui fait du bien et qui nous fait croire en l'amour. Cependant, en dehors de ça, le récit est très bien structuré avec pas mal d'actions et de suspense pour nous maintenir en haleine.

Un petit roman d'amour plutôt gentil avec une pointe de fantastique sur fond de gosses de riches poursuivant des études dans un cadre privilégié en Suisse, roman devenant quelque peu thriller à la fin, avec beaucoup de portes entrouvertes à travers lesquelles le lecteur pénétrera suivant sa sensibilité.

Alors quatre étoiles, c'est peut-être généreux pour une historiette facile, presque une bleuette, mais c'est le rythme et l'humour dans une histoire finalement pas si drôle qu m'incitent à les accorder.

Le narrateur s'appelle Charles et celui qui devient vite son ami l'affuble de tous les noms célèbres pouvant être assortis à ce prénom : Bovary, De Gaulle, Berling, Perrault ou Baudelaire -- avec une jolie citation des Fleurs du mal sur la douleur -- , l'ensemble pouvant donner un sentiment de cocasse même à des situations très sérieuses.

La romance entre la fille du tueur et le jeune Charles est bien gentille sans sombrer dans la mièvrerie et le don secret que possède la belle Selma pimente un amour naissant qui deviendra peut-être celui d'une vie...

En annexe, les parents des jeunes, très divers, du prix Nobel agonisant au trafiquant de drogue, les mères défunte ou asservie, viennent encombrer par leur absence ou leur brève présence la relation entre Selma et Charles.

Un petit roman réussi, court, bien adapté dans sa forme et prenant fin dans un cadre montagnard de ruisseaux, cascades et lacs qui viennent lui conférer le charme supplémentaire que seule la nature peut apporter.

Un roman plein de contrastes qui a su me tenir en haleine et m'a fait passer par tout une palette d'émotions.
D'abord le rire, parce que le duo improbable et irrévérencieux formé par Charles et Touk-E est assez irrésistible, même s'ils vont loin dans les conneries.
Ensuite la peur, parce que le père de Selma n'est pas un rigolo, et que le roman se termine dans un suspense à couper au couteau.
De la surprise, parce qu'un élément totalement inattendu et un peu fantastique vient se mêler à l'intrigue en milieu de roman !
Mais je retiendrai principalement la dimension amoureuse et sensuelle du roman, qui est très réussie, et vraiment différente de ce que l'on peut trouver habituellement dans la littérature pour adolescents ou jeunes adultes. Il y a de la poésie, de la douceur, et beaucoup de nuances. Quelque chose de sincère, aussi.
J'ai également apprécié le cadre, l'importance de la montagne dans le récit et la beauté des paysages, habilement associée à la relation des deux protagonistes.
Au final, c'est un roman assez court, mais très dense, capable d'évoquer l'amour comme la mort, la douceur comme la violence, l'économie comme le football.
Encore une très bonne surprise pour moi, avec Vincent Villeminot, après la lecture de Ciao Bianca qui m'avait beaucoup touchée.
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas rédigé une aussi longue chronique, mais il fallait bien ça pour évoquer ce roman inclassable et surprenant, qui ne peut laisser indifférent.
A découvrir à partir de 15 ans.

J'ai repris la critique de Sophie.lit, une blogueuse une mangeuse de livres jeunesse que je suis, que j'adore! je conseille à tous les amateurs de livres jeunesse de faire un tour sur son blog!
Quand il arrive dans le riche pensionnat suisse, Charles, fils d'un poète veuf que le souvenir de sa femme enferme dans la mélancolie, reste en retrait, ne se reconnaissant pas en ses pairs. Mais l'arrivée de Touk-Ernest change la donne. Avec ce fils de dictateur africain à la folie sans limites, il fait les quatre-cents coups… du moins jusqu'à ce que Selma, fille du trafiquant mexicain qui contrôle Juárez, la ville la plus dangereuse du Mexique, débarque à son tour. La jeune femme se la joue mystérieuse, mais les provocations du duo l'intriguent et elle se rapproche de Charles. Jusqu'à ce que celui-ci tombe follement amoureux… au risque de sa vie."
"https://sophielit.ca/critique.php?id=1596

Vincent Villeminot propose un thriller aux accents romantiques avec le copain de la fille du tueur. Entre critique sociale et film d'action relevé, il laisse peu de répit et s'adresse aux lecteurs expérimentés.

J'ai vraiment aimé ce livre, il ne m'a pas laissé de souffle. le fait que Selma puisse lire dans les pensées est quelque chose qu'on redoute et qu'on espère dans certaines occasions. peut-être que les relations humaines ne seraient qu'améliorées…

J'ai beaucoup apprécié la description de la montagne, des lacs.
J'ai vraiment appris à connaître l'auteur lors du confinement. Il publiait tous les jours sur son mur "facebook" un chapitre qu'il écrivait quasi en direct. le rendez-vous était très existant, l'ambiance du confinement était propice à la lecture, à la découverte et à se mettre dans l'ambiance de l'histoire : un virus qui se répand dans une île.

Je conseillerais cette lecture pour des adolescents de 14 ans. J'ai trouvé la lecture facile.

J'ai vraiment apprécié cette romance plutôt noir.La plume de Vincent Villeminot est extraordinairement belle. Ce livre m'a également fait énormément réfléchir, ce qui est plutôt agréable pour une romance.

J'avais déjà été déçue par U4 (que je n'avais d'ailleurs pas fini). Vincent Villeminot prouve encore une fois qu'il n'est vraiment pas un auteur fait pour moi. Il décrit très bien les environnements, les milieux (ici, la mafia), les lieux. Mais je n'adhère jamais à ces personnages. Ils se veulent tellement travaillés qu'ils en deviennent trop caricaturaux. Je n'ai trouvé absolument aucune alchimie dans la romance entre Selma et Charles. Il y a aussi un manque évident de rythme au milieu du roman. A la fin par contre, tout part en vrille, avec un aspect fantastique sorti de nulle part. La trilogie Instinct était plus intéressante.

tout y est : des personnages un peu givrés et improbables mais drôles et attachants, une belle intrigue, une histoire d'amour et un bon suspens ! !

I hate this for so many reasons:

1) The style: #Cringe

This reads like a bad translation from English (which it's not). I know, literary translationese is fascinating as a concept, but it's super annoying to read! This is why I dropped Brexit Romance after a couple hundred pages.

2) More #Cringe.

I don't know if the use of the N-word and other such joyful expressions should be attributed to the author's inadequate knowledge of the English language, but no matter the reason. Fren-glish is never a good idea, unless you're code-switching with people who understand you. And the N-word, just no.

3) The story: #WTF?

This here is like a bad telenovela (an oxymoron?). A brooding rich kid falls for the daughter of a cartel Moghul. His best friend is the son of an African dictator. They meet at a rich kid's school in Switzerland and start a football team. But… wait for it… the girl is a mind-reader! So the boy's inner monologue is actually addressed to her directly in the second half of the book. More ridiculousness ensues, but we'll stop here.

Needless to say, the characterization is crap, and I couldn't bring myself to care about any event or character in this novel.

Dans un lycée suisse privé très chic Charles se lie d'amitié avec Touk-Ernest (Touk-E). le premier est le fils délaissé du plus grand poète suisse encore en vie (ou plutôt en fin de vie) et le second, celui d'un dictateur africain.
Tous les deux vont faire les quatre cents coup jusqu'au jour où arrive dans la classe Selma la lumineuse dont Charles tombera raide dingue amoureux.

Le coeur du roman de Villeminot est (une fois n'est pas de coutume) une histoire d'amour.
Charles est trop timide, Selma cache son passé. Leur relation a donc du mal à démarrer, même avec l'aide de Touk-E.
C'est mignon mais un peu lent.
Par contre, une fois que le passé de la jeune fille se révèle, les événements s'accélèrent pour faire du roman un véritable thriller avec du suspens et du sang.

Bref, un roman inégal que je découperai en trois parties : l'amitié des deux garçons, partie très drôle et plein d'humour, le début des amours de Charles (la moins accrocheuse à mon goût) et enfin, les amours contrariées des deux jeunes gens.
Parallèlement aux relations entre adolescents, se déroulent les relations compliquées et cahoteuses entre les protagonistes et leurs parents : Touk-E et son père dictateur, Selma et son fou furieux de père mais surtout Charles et son Grand Homme de père toujours en deuil de sa femme disparue.
J'ai trouvé agréable la lecture de cet opus de Villeminot mais ce ne sera pas mon oeuvre préférée de cet auteur.

A partir de 14 ans

J'ai été tentée par ce roman, car il se passe dans une école select et j'aime bien les "campus novel", surtout dans les romans ados (mais pas que...). Là, on part très vite vers une histoire d'amour passionnée avant de bifurquer vers de l'action, des flingues et des règlements de compte sur fond de mafia mexicaine et narco-trafiquant. Et j'oublie la petite pointe de fantastique ! Peut-être un peu trop pour un seul roman.