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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman moins "pointu " et percutant que ce que j'imaginais…
Je pensais que l'auteur parlerait beaucoup de peinture et d'artisanat d'art, or, la vraie "vedette" de ce livre est son personnage principal , à qui il arrive moults aventures, desquelles , elle se sort toujours indemne …

On est au 17 ° siècle en Hollande, et le mari de Catrijn est mort. Son beau-frère lui en veut car , après seulement un an de mariage, Catrijn hérite de tous ses biens. Cette mort mystérieuse provoquant rumeurs et intentions malveillantes, Catrijn, choisit de quitter sa famille et son village pour atterrir à Amsterdam où elle occupera un poste d'intendante dans un foyer aisée.
La maitresse de maison peint et Catrijn qui a toujours dessiné, profitera sans rien dire, de ces leçons.
Mais son répit est de courte durée , elle doit partir à nouveau et arrive à Deft, la ville des faïencerie. Engagée dans une entreprise, elle créera de nouveaux motifs et le fameux bleu de Deft…

Si l'héroïne croise les peintres mondialement connus, que sont Rembrandt et Vermeer, j'ai trouvé que leurs rôles étaient purement anecdotiques et décoratifs.
Et si je suis déçue par ce roman, c'est parce que je pensais que l'art et l'artisanat occuperaient la première place, j'ai été frustrée, seul , l'essentiel subsiste.
On sent l'auteur davantage préoccupée par le côté féministe de son histoire que par l'art à proprement parler. ( Catrijn sera la première femme à occuper un travail réservé aux hommes, mais devant tant de talent , les préjugés tomberont ).
L'art est presque en retrait devant la vie mouvementée de l' héroïne. Les dangers pleuvent sur elle mais disparaissent miraculeusement laissant Catrijn toujours plus forte et puissante.
Je n'ai pas adhéré à la personnalité de Catrijn. je lui ai trouvé la "cuisse "un peu trop légère pour l'époque . J'aurai compris qu'elle soit passionnée et ambitieuse, dans son travail , mais je l'ai trouvé froide et pragmatique. Ses amours occupent une place très importante dans le récit et m'ont laissée indifférente.

Il est dit sur la quatrième de couverture que l'auteur publiait aussi bien des romans historiques que des thrillers. Sa plume correspond plus à ce dernier genre pour moi: trop rapide, trop intense pour retranscrire une histoire qui se passe au 17° siècle. le métier extrêmement difficile et précis de Catrijn exige de la lenteur, de la patience , de la concentration, et du silence. Je n'ai pas retrouvé ces sensations à ma lecture, d'ailleurs je n'ai pas vibré quand elle peint , je n'ai pas senti l'auteure "habitée".
Avec un peu plus de descriptions et de rigueur , ce roman aurait pu être une exquise esquisse d'une vie au 17 °siècle aux Pays-Bas.
Mais si vous êtes une lectrice en quête de personnages féminins forts et dynamiques, ce roman saura vous distraire.
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En fait, en lisant le 4ème de couverture, je pensais que j'allais lire un livre sur l'art. Or, le « Bleu de Delft » n'est pas le principal thème de ce roman. Elle sert de fond à l'histoire concernant Catrijn, jeune veuve, qui quitte sa campagne pour se rendre à la ville, après le décès de son mari.

Elle se rendra d'abord à Amsterdam, où elle sera intendante, et son passé la rattrapant, elle se rendra enfin à Delft où elle intégrera un atelier de faïencerie.

Très vite, elle y fera sa place, mais la menace qui l'a décidé à quitter sa campagne ne cessera de la poursuivre.

Après bien des péripéties, Catrijn s'en sortira-t-elle ?

Le thème du livre est plus un livre sur la condition des femmes au XVIIème Siècle qui souhaitent sortir de leur conditions dans lesquelles elles sont confinées, vivre leur passion, et exercer un métier qui leur plaise.

Au début du livre, j'ai été déconcertée, le ton du livre ne correspondait pas, à mon avis, à l'époque. Des termes actuels sont employés, et le tutoiement des personnages ne collent pas non plus. Mais cela est-il peut-être dû à la traduction.

Cela reste une lecture sympathique, sans plus. Je vous renvoie à la critique d'Iris29, qui est plus parlante que la mienne.
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Le Siècle d'Or, vers 1650 en Hollande, alors appelée "les Provinces-Unies". le pays connaît un développement économique sans précédent avec notamment l'essor du "Bleu de Delft", la céramique qui va être mondialement connue, d'abord importée de Chine entre 1620 et 1647, ensuite fabriquée par les Hollandais eux-mêmes, la guerre civile en Chine ayant compromis les importations de céramique.
Catrijn est une jeune femme veuve depuis peu. Son mari, qui la maltraitait durement, est mort dans des circonstances non élucidées. Elle va devenir intendante chez un négociant dont la femme s'exerce à la peinture. Ayant déjà exercé ses talents de peintre sur de la céramique et des meubles, la jeune femme va guider la femme de son employeur dans ce domaine et avoir le bonheur de rencontrer Rembrandt.
Catrijn va malheureusement être harcelée par l'ancien valet de ferme où elle travaillait et va devoir quitter Amsterdam pour rejoindre Delft où elle sera engagée par un fabricant de céramique. Une nouvelle vie l'attend là-bas avec ses joies mais aussi ses tragédies.
Elle va devoir faire des choix difficiles tout en perfectionnant sa technique de céramiste.
C'est un très beau portrait de femme, une femme qui s'affranchit des contraintes sociales de cette époque. Elle arrive à se faire une place dans une société d'hommes.
Ce livre nous plonge au coeur de la vie hollandaise au 17ème siècle, à tel point qu'on a l'impression de rentrer dans un tableau de Vermeer. La vie quotidienne de l'époque est très bien rendue, de même que les fléaux de l'époque comme la peste.
Simone van der Vlugt, qui a déjà publié des romans historiques et des thrillers, a déjà reçu plusieurs récompenses dont le Prix du Livre de l'Année.
Cette évocation de la faïencerie en Hollande est très intéressante et nous montre combien un commerce et une activité économique peut être fragile: le "Bleu de Delft" a connu son heure de gloire entre 1654 et 1690, et avait trouvé une importante ambassadrice en la personne de Marie II, princesse et épouse anglaise du prince Guillaume II, stadhouder des Provinces-Unies. Ensuite malheureusement les choses se gâtent et l'industrie de la céramique s'effondre sous les assauts de la concurrence de la porcelaine anglaise. Les ventes vont reprendre à la moitié du 19ème siècle, mais après la seconde guerre, les célèbres services de porcelaine de Delft vont passer de mode, à l'exception des Etats-Unis et du Japon où ils vont rester populaires.
Une très belle fresque historique et féministe.
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Mes attentes n'étaient peut-être pas les bonnes, mais au vu de la couverture (une peinture de Vermeer) et du résumé qui évoque quand même Rembrandt et Vermeer, je me voyais déjà dans des ambiances proches de la Jeune Fille à la Perle de Tracy Chevalier ou des Heures Silencieuse de Gaëlle Josse. du coup j'ai été assez déçue par cette lecture.

Dès les premières pages, j'ai eu l'impression d'une dissonance entre le fond (la Hollande des années 1650) et la forme (le style résolument moderne de l'auteur). Il n'y a pas d'anachronisme, le décalage ne va pas si loin, mais c'est comme si l'héroïne n'était pas de son temps : une jeune femme du XVIIème siècle qui penserait comme une femme du XXème siècle, ou presque.

C'est peut-être aussi lié au rythme du récit, très rapide avec de nombreuses péripéties qui s'enchaînent sans temps mort et qui ne nous laissent pas le temps de nous installer dans ce décor, ni de découvrir les lieux ou les personnages.

Autre légère déception : la peinture, avec Rembrandt et Vermeer, n'occupe qu'une place très secondaire dans l'intrigue (on croise Rembrandt dans son atelier et Vermeer est encore aubergiste à l'époque où se déroule le roman). La faïence et le bleu de Delft tiennent un rôle plus important puisque c'est quand même notre héroïne qui met au point cette technique, mais le vrai fil conducteur de l'histoire, c'est la vie amoureuse de l'héroïne, en commençant par son veuvage suspect après un mariage malheureux qui la pousse à quitter son village pour Amsterdam, puis pour Delft.

Alors ce n'est pas un mauvais roman, mais ce n'est pas ce à quoi je m'attendais...
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La couverture de ce roman m'a paru très séduisante : un tableau de Vermeer « La Femme en bleu lisant une lettre » sur la première, et un résumé alléchant qui laisse supposer qu'il sera beaucoup question de peinture, du milieu artistique et d'émancipation des femmes, du moins de celle de l'héroïne, sur la quatrième… J'ai donc commencé à le lire avec enthousiasme.

Catrijn nous raconte à la première personne quelques années de sa vie tumultueuse. Elle habite dans un village et, un soir de fête, se laisse séduire par un veuf nettement plus âgé qu'elle, Govert. On sait dès le premier paragraphe qu'elle ne aime pas cet homme, mais qu'elle l'épouse quand elle tombe enceinte : « Je n'avais pas l'embarras du choix », constate-t-elle (p. 8). Quand Govert meurt subitement, sans raison apparente, les rumeurs vont bon train, d'autant que la jeune veuve hérite de tous les biens de son défunt mari au grand dam de sa belle-famille. Dès que les six semaines de deuil à respecter sont terminées, elle vend tout aux enchères et part « en ville ». On apprend dans le deuxième chapitre que Catrijn possède un joli talent artistique : elle décore avec des produits naturels ou de la peinture des meubles et de la vaisselle que les bourgeois apprécient et qu'ils lui achètent sans marchander. Mais on ne peut pas dire que Catrijn soit très chanceuse ! Elle va accumuler les problèmes tant par simple malchance qu'à cause de certains choix qui se révèlent peu judicieux, et faire preuve d'une résilience à proprement parler incroyable !.

C'est un roman facile à lire, sans beaucoup de caractère, pas mal écrit, mais dans un style assez plat. J'avoue n'avoir été touchée par aucun des personnages, surtout pas Catrijn que je ne réussis pas à trouver sympathique malgré tous ses déboires. Les promesses de la quatrième de couverture m'ont laissée sur ma faim. Même si on aperçoit Rembrandt, Vermeer, et Maes, ils ne font que passer… J'espérais que l'auteure s'attarderait un peu plus sur Carel Fabritius, le peintre du tableau « Le Chardonneret », éponyme d'un beau roman de Donna Tartt, mais là encore, ça tourne court. Dans le cas de Fabritius qui, dans le roman, donne des cours à Catrijn , il y a une bonne raison : il a perdu la vie en 1654, dans l'explosion de la poudrière de Delft, comme le raconte brièvement la romancière. Catrijn nomme deux ou trois femmes qui ont réussi dans le domaine artistique, mais on ne sait rien d'elles. Dans l'épilogue, l'auteure explique les origines et l'évolution de la céramique que l'on appelle le bleu de Delft et explique qu'elle a mêlé personnages fictifs et réels. Elle reprend d'ailleurs d'autres événements contemporains, entre autres, l'épidémie de peste bubonique qui sévit à cette époque, la guerre civile en Chine qui stoppe les importations de porcelaine, etc. Bref, un roman intéressant par certains aspects, mais pas inoubliable.

Lu dans le cadre du prix des Lecteurs de Cognac 2019.
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Attiré par la couverture du peintre Vermeer et le titre “ Bleu de Delf “ je me préparais à faire de belle découverte sur cette époque, la vie des artistes, la découverte et les détails sur ce fameux bleu de Delf. Eh non, à première vue l'idée semble bonne de raconte le périple d'une femme à cette époque, mais je n'y ai pas cru, malgré son courage à travers les déboires, elle semble surmonté sans trop de traumatisme et de réussir à faire sa place dans l'univers très fermé des ouvriers des artistes et des hommes d'affaires de cette époque (XVIIe). Déjà qu'aujourd'hui c'est encore pas évident pour les femmes de faires leurs places dans ces milieux, alors imaginés à cette époque et dans ces villages reculés. On frôle les artistes comme Rembrandt et Vermeer sans vraiment les rencontrer et être témoins d'épisodes sur leur vie artistique valable. Il y a vraiment très peu de place pour les différents potentiels et aspects de l'art pour le personnage dans cette histoire. Ça aurait été une belle occasion. le bon côté de cette histoire c'est surtout sur le courage et la résilience d'une femme qui veut réussir sa vie avec sa créativité, et ce, malgré tout.
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Livre qui se passe au 17ème siècle à Amsterdam.
Je ne vais pas faire preuve de beaucoup d'originalité pour cette critique et je vais tout simplement rejoindre les lecteurs qui ont trouvé ce livre un peu fade.
Je ne me suis pas beaucoup attachée au personnage de Catrijn, à ses péripéties, à ses amours...
Cependant la thématique de la condition féminine au 17ème siècle n'est pas inintéressante.
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Ecriture contemporaine dans un roman d'époque, ce voyage teinté bleu de Delft aurait pu nous entraîner plus loin dans le nuancier cérébral, avec une facilité engendrée par la narration addictive qui ne permet pas de poser le bouquin trop longtemps. Avec la petite chanson des noms inabordables pour la prononciation française "Barentsdochter, Keizersgracht, Haalermmertrekvaart" c'était dans la poche bleu de la blouse.
Mais hélas il y a comme quelque chose d'expéditif dans le déroulé de l'action, comme une impatience, comme si l'autrice avait voulu se débarrasser de sa poule au oeufs d'or-bleu-de-Delft, tel un mystère !
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Le sujet de ce roman situé au XVIIème siècle aux Pays-Bas a motivé mon choix de lecture. Une jeune paysanne passionnée de peinture quitte son village et part à l'aventure, à la ville, pour tenter d'accomplir son rêve. Elle y est poussée par son récent veuvage et les ragots circulant sur son compte. Après quelques mésaventures (les rumeurs la rattrapent), elle repart à l'aventure et finit par trouver un bref repos à Delft, mais à nouveau le destin la frappe.
Plusieurs thématiques apparaissent : la vie paysanne dans cette région au XVIIème siècle, le commerce entre les fermes et les marchés urbains, la circulation fluviale, la peste... Cela pour le cadre. Cependant le sujet central est la peinture et la faïencerie. Ainsi le jeune Johannes Vermeer accueille dans l'auberge de sa mère notre jeune paysanne et lui apporte son amitié, le déjà connu Rembrandt est campé brièvement dans son atelier, et d'autres peintres gravitant (Maes, Carel), et tout ceci s'appuie sur des faits réels. J'ajoute l'explosion de la poudrière de Delft, qui ravagea une partie de la ville et causa de nombreuses victimes. Le travail de la faïence et de la peinture sur céramique est également expliqué.

Cependant, cette lecture m'a souvent ennuyée et agacée.
L'aventure de l'héroïne se répète et devient ennuyeuse : régularité de l'alternance de phases de "bonheur" et de 'malheur", annoncées à coup de ficelles grossières. Cette héroïne est censée incarner une démarche d'émancipation de la femme, mais il n'en est rien ou cela reste superficiel et invraisemblable.

Dès l'entrée en matière, j'ai été franchement gênée par l'écriture, fade, plate, des petites phrases courtes et simples, un lexique pauvre (qui manque de renouvellement en conséquence) et une syntaxe très élémentaire. Les émotions, les sentiments sont mis à plat à l'aide de quelques adverbes dont le répertoire manque d'épaisseur.
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La Feuille Volante n° 1355 – Juin 2019.
Bleu de DelftSimone van der Vlugt - 10/18.
Traduit de néerlandais par Guillaume Deneufbourg.

Catrijn est une jeune veuve qui quitte son village natal après la mort suspecte de son mari. Ce fut un mariage bref mais malheureux et l'important héritage qu'elle fait entraîne ragots et soupçons de meurtre de la part de sa belle-famille. Elle a toujours rêvé de vivre en ville et arrive à Amsterdam où elle trouve une place d'intendante dans une riche famille patricienne, membre de la compagnie des Indes. Elle a toujours été passionnée par la peinture et aide la maîtresse de maison à parfaire son apprentissage mais les circonstances de la mort de son mari lui reviennent sous la forme d'un chantage auquel bizarrement elle accepte de se soumettre sans broncher. Cet épisode de sa vie la poursuivra sans trêve sous l'apparence de Jacob, son ancien valet de ferme à la solde de la famille de son défunt mari, avec toute la culpabilité que cela entraîne et le châtiment divin que cela implique pour elle. Ce personnage est ambigu, il accepte de la surveiller, la fait chanter, la rançonne mais ne manque jamais de lui dire son attachement alors, au fil de ses apparitions, on se demande quel est exactement le jeu qu'il joue. Cela évoque à Catrijn l'ombre du gibet et motive sa constante volonté de disparaître. Cet homme est pour elle comme une présence obsédante pour sa réussite professionnelle et son bonheur personnel, une menace omniprésente aussi, intéressé qu'il est par son argent. Elle n'a plus qu'à quitter Amsterdam et cette fuite s'accompagne de la chance d'une rencontre, d'ailleurs assez éphémère avec Vermeer, un peintre encore inconnu, puis plus tard avec Rembrand. Elle est admise dans une faïencerie où elle terminera sa formation et mettra au point le fameux « Bleu » qui a fera la fortune de la ville et de sa famille.

J'ai un peu de mal à imaginer qu'au XVII° siècle une jeune femme, même si c'est un personnage ayant réellement existé, puisse ainsi voyager seule, s'affranchissant aussi facilement des contraintes sociales et parvienne à se faire une place dans une société gouvernée par les hommes. Je la trouve quand même très chanceuse, peut-être un peu trop, pour que son histoire soit vraiment crédible, et l'ambiance religieuse de l'époque ramène cela à une protection divine. J'ai notamment trouvé que son voyage de retour vers Delft, à pied, seule et enceinte, dans une région où a sévi la peste, est un peu surréaliste! C'est aussi une séductrice, une gourgandine et une femme certes travailleuse, mais qui sait ce qu'elle veut, ce qu'elle vaut et surtout que rien n'arrête. Elle ne perd jamais de vue son intérêt. J'ai noté un important travail de documentation sur les coutumes de l'époque, les techniques de la faïencerie et l'inévitable peste, cette maladie mystérieuse qui était surtout considérée comme un châtiment divin et qu'on soignait bizarrement. Elle tuait à peu près la moitié de la population et épargnait l'autre moitié et on ne manquait pas à l'époque d'y voir la main de Dieu ! On n'avait à l'époque aucun traitement sérieux si ce n'est les recherches du chirurgien français Guy de Chauliac (1298-1368) et les différents essais empiriques en usage dans certaines régions (à Niort on la combattait avec l'angélique). Catrijn, qui use d'une thérapie étonnante mais apparemment efficace pour l'éviter ou la guérir, fait évidemment partie des survivants ; elle prend des risques inconsidérés face à l'épidémie et échappe à la mort alors qu'autour d'elle les disparitions se multiplient.

Je ne connaissais pas cette auteure et j'ai lu avec plaisir ce roman fort bien écrit et qui s'attache son lecteur jusqu'à la fin sans que l'ennui s'insinue dans sa lecture, même si cette histoire, qui met en scène certains personnages réels insérés dans un contexte historique, m'a paru par moments un peu trop romancée. Je veux bien que nous soyons dans une fiction mais les aventures de Catrijn pour être passionnantes m'ont semblé être trop dans l'irréalité.

©Hervé Gautier.http://hervegautier.e-monsite.com
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