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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un joli roman historique qui plaira certainement aux adeptes du genre ! On me l'a vendu comme un récit aussi instructif, doux, poétique, intéressant et touchant que « La jeune fille à la Perle » de Tracy Chevalier ! Or, comme j'ai beaucoup aimé ce livre, j'étais curieuse de voir ce que Simone van der Vlugt allait nous proposer… Finalement, je suis plus ou moins d'accord avec ces propos. Effectivement, on est face à une jeune femme talentueuse qui côtoie le monde de l'Art et qui cherche à se faire une place dans un monde d'Hommes. Plusieurs fois, elle craindra l'avis de son entourage, les ragots et les préjugés qui s'abattront sur elle… Heureusement, elle saura toujours aller de l'avant. Comme dans « La jeune fille à la Perle », on rencontrera des artistes célèbres et on fera face à des faits historiques. Cela dit, j'ai tout de même préféré l'oeuvre de Tracy Chevalier pour sa subtilité et son ambiance. de plus, je dois également avouer avoir été davantage conquise par la relation entre Vermeer et Griet, plutôt que celles que va vivre Catrijn…

Malgré ma préférence, j'ai beaucoup aimé suivre les aventures de Catrijn, cette femme travailleuse, déterminée, positive et observatrice. Lorsque l'on creuse son passé, on découvre beaucoup de blessures et de secrets, ce qui la rend vraiment touchante. Même si je n'ai pas forcément adhéré à ses relations amoureuses, je l'ai toujours trouvée investie et fidèle à elle-même. Les descriptions de Simone van der Vlugt sont envoutantes et dépaysantes. Lorsque son héroïne peint, on sent réellement son émoi ainsi que sa passion. Ce fut un régal de découvrir la création du bleu de Delft ! On a la sensation d'être vraiment aux côtés de ces artistes, à les observer religieusement peindre sur la faïence… D'ailleurs, je n'ai pas pu lâcher ce roman tant je me sentais bien dedans. C'était un moment doux et apaisant. Pourtant, ce que va vivre la veuve est loin d'être reposant !

J'aurais tout de même un énorme regret à soulever : la quatrième de couverture est très mal rédigée. En effet, elle dit absolument tout ce qu'il va se passer dans le roman ! On sait donc pour qui Catrijn va avoir des sentiments, quelle menace plane sur elle et quels événements vont bouleverser son existence. Il n'y a que la fin qui est secrète… Mais les trois-quarts du livre son expliqué. (Du coup, je me suis permis de la raccourcir sur mon blog, afin de ne spoiler personne.) À cause de tous ces éléments, je n'ai eu aucune surprise et cela a un peu gâché ma lecture.

J'ai refermé cet ouvrage avec le sourire aux lèvres ainsi que l'envie de voir plusieurs créations peintes avec le célèbre bleu de Delft dont les teintes et les motifs sont vraiment magnifiques. Si vous recherchez une oeuvre historique avec une héroïne courageuse qui va côtoyer le monde de l'Art du XVIIème siècle, alors n'hésitez pas à rencontrer Catrijn… Certes, certaines choses sont cousues de fil blanc néanmoins, la lecture est très agréable, féministe et instructive.
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Un roman qui se veut historique par le fond puisque nous plongeons au plein coeur du siècle d'or aux Pays-Bas au XVIIe siècle.
Le bleu de Delft étant par lui même la suprême couleur de la faïence produite par des artistes qui faisaient de la peinture sur de la céramique.
Notre personnage principal, Catrijn, une veuve campagnarde verra son destin se modifier au fil du temps et s'ouvrir au monde de l'artisanat avec les belles rencontres qui s'offrent à elle.
Le fond de l'histoire est très intéressant, bien choisi, nous aurons droit aussi à croiser Rembrandt et Vermeer mais ce ne sont que des éléments superficiels qui feront partie du décor et c'est bien dommage.
J'ai même eu le sentiment de n'avoir pas pu profiter de l'atmosphère de l'époque en lisant cette intrigue ce qui se révèle assez anachronique. J'ai juste eu l'impression que notre personnage vivait à l'époque actuelle et subissait les déboires du XVIIe avec la peste bubonique et vivant une grossesse des plus faciles...
Résultat à la lecture, je suis mitigée car j'aurais aimé lire plus de détails autour de cette époque et que ça ne se résume pas à un livre de plage que je pourrais oublier très vite...
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On se laisse vite prendre par l'intrigue qui est au centre de ce roman.
En Hollande, au XVIIème siècle. Catrijn est une femme forte et courageuse, passionnée de peinture, qui pour fuir les rumeurs à la mort de son mari violent, quitte tout pour refaire sa vie en ville.
Forte de ses rencontres (entre autre Rembrandt et Vermeer tout de même !), elle aura une vie riche en rebondissements.
Souvent rattrapée par son passé, fuyant la peste, sa force de caractère lui permettra de faire face et de s'imposer dans le milieu très masculin de la faïencerie. Elle inventera le Bleu de Delft.

Un bon roman historique, même si pour ma part j'aurais voulu que le côté artistique soit plus développé.
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Quel roman captivant! Un peu fleur bleue par moment mais comme c'est un bleu de Delft, ça passe mieux.
La couverture donne le ton avec La femme en bleu lisant une lettre de Johannes Vermeer. Nous sommes dans le monde d'une femme artiste au Siècle d'or néerlandais, qui cherche à se faire une place dans un monde d'hommes.
La jeune Catrijn quitte son village après la mort de son mari. Elle décide de tenter sa chance à la ville et d'exploiter son talent au dessin et à la peinture. Elle deviendra gouvernante dans une bonne famille mais son passé la rattrape et doit fuir à nouveau.

« Vivre la peur, c'est vivre à moitié. »

Un ancien valet de ferme la poursuit pour lui extorquer de l'argent en menaçant de révéler son secret, que bien sûr, je ne divulguerai pas. Elle doit encore fuir et trouve un emploi dans une faïencerie, où son talent se perfectionne.
Deux frères seront à ses pieds mais lequel choisir? Celui qui est calme et réfléchi ou le vagabond qui fait battre son coeur…

« Quand une femme décide de changer de vie, c'est généralement par nécessité, Matthias. Ce sont les hommes qui parcourent le monde en quête de découverte, des hommes comme toi. »

Durant ses pérégrinations, Catrijn rencontre Rembrand, voit l'élaboration de la toile de Vermeer, le Christ dans la maison de Marthe et Marie et, sommet de la chance, discute de son Chardonneret avec Carel Fabritius.

C'est un magnifique portrait de femme qui assure sa survie en affrontant les préjugés et les violences de l'époque. J'ai beaucoup aimé la recherche historique et le contexte des faïenceries ainsi que les événements qui se rappellent à nous comme les incendies destructeurs et la peste au XVIIe siècle.
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Ce roman artistique et historique m'a été conseillée par ma bibliothèque préférée. C'est une perle! Nous découvrons la vie de Catrijn qui débute en campagne néerlandaise. Je n'ai pas une grande habitude de ce style de lecture mais je me suis bien laissée voguer sur cette histoire.

Le bleu de Delft c'est quoi? : le bleu de Delft désigne la poterie, célèbre dans le monde entier, que l'on produit à Delft depuis le 17e siècle. de 1600 à 1800, elle était prisée des riches familles, qui aimaient à la collectionner dans un esprit de rivalité. Même si les potiers préféraient qualifier leur production de « porcelaine », il s'agissait en fait d'une céramique de qualité inférieure. le bleu de Delft n'incorporait pas de kaolin, contrairement à la véritable porcelaine, mais était en argile émaillé. Cela ne l'empêcha pas de connaître un succès sans pareil et, à son apogée, d'être produite dans 33 manufactures. le bleu de Delft est intimement lié à la Hollande.

En dehors du côté artistique du récit il y a Catrijn, une jeune femme qui aura un début de vie mouvementée et qui partira se réfugier à Delft en passant par Amsterdam. Elle poursuivra son but avec les aléas que les femmes peuvent rencontrer à cette époque avec les hommes et dans ce milieu de l'art. La peste en fera aussi des dégâts.

Un roman historique tel une peinture, féministe, bien documenté, qui se lit vite et bien, sans surplus et très interessant. Romantique, aventureux et mystérieux mais sans tomber dans la niaiserie. Je le recommande aux amateurs de ce genre.

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Plutôt une bonne pioche que ce roman historique, dont la couverture m'avait tapé dans l'oeil.
Un beau récit de vie de femme, féministe avant l'heure, inspiré, jeune, belle, courageuse, un caractère bien trempé et des valeurs et réflexions un peu anachroniques, mais le lecteur se laisse facilement happé par ce destin hors du commun, qui traverse les faits historiques et les grands personnages de la scène artistique de l'époque.
Pas un roman qui tourmente une fois la dernière page finie, sur lequel on se tourne et se retourne, mais une lecture instructive sur l'époque, sur les techniques de la poterie, le quotidien des populations. Les pages défilent sous les yeux du lecteur avec plaisir.
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A la mort de son mari, Catrijn quitte son village pour se rendre à Amsterdam puis Delft. Elle y croise Rembrandt et Vermeer et participe à l'essor de la porcelaine hollandaise. Un roman historique et romanesque au coeur de la peinture du Siècle d'or, largement fictionnel, mais aussi très documenté. Sans être un chef-d'oeuvre, un ”page-turner” qui fait voyager avec plaisir dans le temps et l'espace.
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Ce roman relate les débuts des fabriques de céramiques implantées à Delft au dix-septième siècle, à travers le récit du destin d'une héroïne, Catrijn sur une durée de deux années. le récit est principalement effectué au présent et à la première personne ou au passé composé pour parler des événements passé ; on peut supposer que l'auteur a voulu insister sur la brièveté de la vie humaine à cette époque et pour montrer aussi que les personnages vivent certainement plus au jour le jour qu'au vingt-et-unième siècle. de même, ce présent est souligné par les nombreuses parties en discours direct dialoguées. C'est ainsi que le lecteur parcourt les Pays-Bas à travers le point de vue de l'héroïne qui se voit contrainte de quitter son village après la mort de son mari. Catrijn, mariée à un rustre - le père de l'enfant qu'elle porte avant le mariage - finit par étouffer ce mari violent et alcoolique qui la bat tant qu'elle finit par perdre l'enfant qu'elle attendait. Mariée depuis seulement un an, elle hérite des biens de l'homme, ce qui ne plaît pas au frère du défunt qui va lui en tenir rigueur. Catrijn a été vue par un serviteur, Jacob, qui va la poursuivre pour la faire chanter et lui voler la moitié de ses économies. Catrijn qui a des talents de peintre, va tout d'abord travailler comme servante chez de riches marchands à Armsterdam où elle aura l'occasion de rencontrer le peintre Rembrandt. Mais, pourchassée par les fantômes de son crime, elle quitte cette ville pour se rendre plus au sud, à Delft où elle est engagée comme peintre sur porcelaine. Elle finit par se remarier mais la peste aura raison de son époux et de la plupart de ses amis. Elle reprendra par la suite l'affaire de son mari qui deviendra une faïencerie florissante.
Si le récit est rythmé, nous voyageons par voies fluviales dans ce pays de l'eau et nous avons le temps de nous imprégner des paysages décrits. Ce roman nous entraîne dans des villes construites en bois où les incendies peuvent tout ravager en une nuit, il nous amène à nous insinuer dans des ruelles sombres et puantes, à visiter des places de marché aux étals odorants et colorés, à pénétrer dans des ateliers de peintres où s'imprègne l'huile de lin.
Si les sens se régalent dans ce roman léger, l'auteur nous ramène aussi à l'époque des grands voyages, des comptoirs aux épices mais aussi à celle des maladies dévastatrices, de la guerre ou encore d'une justice aléatoire et d'une religion dogmatique.
Le bémol de ce roman est la traduction, tellement contemporaine qu'elle recourt sans hésiter à des expressions proches des tics de langage comme « à très vite ».
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Nous sommes en 1654, dans le village de de Rijp, situé entre Alkmaar et Amsterdam, aux Pays Bas. Catrijn est une jeune paysanne qui se passionne de peinture. Elle est une jeune mariée soumise à Govert, soulot qui la bat par jalousie, par bêtise lorsqu'il est ivre. Lorsque celui-ci meurt étouffé après une soirée de beuverie, Catrijn décide de quitter le village, car des bruits courent...
Elle va s'émanciper de sa condition et rejoindre la ville de Delft où son talent d'illustratrice va croiser l'essor des ventes de la porcelaine blanche de Chine, en vogue dans ces années-là. Mais le passé refait surface, et le danger, qui mettrait en péril sa nouvelle vie, pourrait très bien venir de personnes mal intentionnées. Et puis, la Peste frappe l'Europe, tuant abondamment sur son parcours. Alors, Catrijn, femme amoureuse, femme courageuse qui tient à ce qu'elle a construit par son travail et sa détermination va se battre, fuir et reconstruire.
Ce roman plutôt féministe, d'une trame assez classique, met en avant l' esprit d'entreprise d'une femme blessée qui veut s'en sortir dans un siècle masculin, aux guildes réservées. Avec sa belle énergie créatrice, Catrijn, héroïne malgré elle, va devoir se confronter aux hommes, la loi, l'église, et c'est une femme "courage" et grandie mais durement affectée par la dureté de la vie que nous voyons dans ce récit.
C'est aussi un roman historique qui nous conte l'âge d'or de la porcelaine blanche importée de Chine, au 17 ème siècle, remplacé par la suite par la porcelaine hollandaise.
L' intrigue est assez simple, d'une lecture fluide, on ne s'ennuie pas tout en apprenant sur l'ancien des Hollandais de cette époque, c'est donc un très bon moment de lecture !
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Un bien agréable roman. Hollande, siècle d'or, une jeune femme devient veuve d'un mari qui la bat: les rumeurs vont bon train, Catrijn part chercher subsistance à Amsterdam. Un talent indéniable de peintre l'éloigne de la maison où elle est intendante, elle intègre une fabrique de faïences à Delft. Loin d'être un traité technique, un roman historique prenant, des personnages bien vivants, une intrigue à laquelle je me suis prise: excellente surprise, qui donne envie de découvrir les autres ouvrages de l'autrice.
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