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EAN : 9782280301039
175 pages
HQN (10/07/2014)
3.5/5   7 notes
Résumé :
1859, États-Unis. Lorsque Keir Macarthur découvre après le décès de son frère que ce dernier s?est marié et a eu une petite fille, il se promet de tout faire pour ramener l?enfant dans le clan des Macarthur : s?il n?a pu sauver son frère, hanté par les démons du jeu et de l?alcool, il veillera au bien-être de la petite Lucy. Pour ce faire, il se met en tête de prouver le manque de respectabilité de la mère, une certaine Texas. Car qui d?autre qu?une femme intéressée... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je dois dire quand découvrant l'avis de cette histoire sur le blog : les chroniques de Johanne je ne pouvais plus attendre pour le commencer.
C'est une histoire magnifique, parfois douloureuse mais surtout passionnante.
J'avais la conviction que j'allais passer un agréable moment en sa compagnie alors, je remercie Les chroniques de Johanne pour cette découverte et les éditions Harlequin pour cette pépite que je vous recommande d'avance.

Texas perd ses parents quand elle est bébé. Passe toute son enfance dans un orphelinat et devient plus tard une jeune-femme parmi tant d'hommes. Une cowgirl.

Elle rencontre Alistair, un joueur de poker et alcoolique avec qui elle se marie ...surtout pour avoir un nom de famille, une appartenance à et une petite-fille naîtra de cette union assez inhabituelle.
Celui-ci meurt quelques années après la naissance de sa fille lors d'un règlement de compte.

Seule avec son enfant, Texas se doit d'être forte pour elle.
De l'élever dignement sans rien devoir aux autres avec la promesse d'acheter une belle maison. pour y voir grandir sa fille, Lucy.

En attendant, son travail consiste à s'occuper de chevaux. Et pas le choix que de la laisser de temps à autre à son amie prostituée et maîtresse de son défunt mari dans son établissement.

Un jour, elle reçoit la visite d'un homme, Keir, qui se dit être le frère d'Alistair.
Surprise ! Mais tous les deux ont rendez-vous chez le notaire.
Le testament du défunt stipule que le frère en question devient tuteur de sa nièce.

Pour la cowgirl, il est juste hors de question qu'elle partage l'éducation de sa fille avec un homme qu'elle ne connait pas.
Et le tonton, lui, fera en sorte que la petite puisse connaitre le clan des Macarthur, famille richissime. L'idéal serait que la petite puisse y vivre définitivement dans le ranch familial près de sa grand-mère et tante. D'ailleurs pour lui, cette femme, une cow-girl en plus, s'est mariée par intérêt et non par amour. Surtout en connaissant les goûts de son frère; elle est loin d'être la femme pulpeuse aux formes généreuses qu'Alistair aurait pu choisir !

Alors, comme il est hors de question de se séparer de sa fille, Texas accepte de venir malgré elle et de rencontrer cette belle-famille qui, jusqu'à maintenant, ignorait leur existence.

L'occasion rêvée pour Keir d'apprendre à la connaitre et surtout de trouver la faille chez cette femme.

Une très très bonne histoire que je recommande vivement.
Un réel coup de coeur surtout que j'ai énormément aimée le caractère de Texas.
Le fait de tenir tête à son beau frère, c'était excellent !
Puis même Keir avec son petit côté provoc à tout bout de champs, franchement rien à dire ^^

j'étais complètement accrochée à l'histoire, à la plume de l'auteure, qui faut le reconnaître, remarquable !

Au final, on se rend compte dès les premières prises de bec, qu'une sorte d'attirance se met en place petit à petit.
Deux tempéraments de feu, des cow-boys, des plaines, des indiens, des mexicains, des sentiments et de l'amour.
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Texas l'héroïne de Pour porter ton nom avait tout pour me séduire intelligente, indépendante, et rousse. (oui il suffit d'une couleur pour me faire craquer ou pour accorder des points supplémentaires si besoin, les crinières de feu me font toujours un petit effet positif…j'y peux rien, je craque…).

Jeune orpheline, sans nom, à la tache de naissance en forme de T, sa rencontre avec Alistair MacArthur va lui offrir un nom. Etrange ménage à trois entre son mari et sa maîtresse une prostituée. Un mariage de convenance entre deux personnes. de leur union naître une petite Lucy. Malmenée par la vie, la jeune femme de vingt deux ans se retrouve veuve, elle découvre la richesse et la famille de son époux. Ce dernier a laissé en héritage un co-tuteur à sa progéniture. Keir débarque dans son existence avec des idées pleins la tête. Il veut sa nièce, prêt à tout. Pour lui, la cow-girl n'est pas digne de confiance. Les apparences sont plus complexes qu'elles ne semblent être. MacArthur va rapidement s'en rendre compte lors d'une mission avec la belle rouquine. Il tombe subjuguer par sa force, sa gentillesse, son physique. Mère et femme, elle finit par le fasciner. Peu à peu, il se laisse aller à penser qu'il a pu se tromper sur son impression de départ. Une fois dedans impossible de s'arrêter de lire, j'avoue que je n'ai pas vu le temps filé en l'ayant entre les mains. J'ai découvert une magnifique histoire à la fois déchirante, émouvante, passionnante. J'ai été surprise et séduite par Texas. Elle m'a captivée. Comme Keir, intense, sexy en diable, au fort caractère. Chacun campe sur ses positions. Leur relation est un délice, elle se tisse petit à petit. le dur métier des cowboys est décrit avec une plume intéressante, qui maintient l'attrait du début à la fin. Difficile de ne pas succomber.

Difficile de ne pas céder à la tentation. Pour porter ton nom de Penny Webb Watson signe une romance far-west sympathique à souhait. Une histoire passionnante, sensuelle, parfois douloureuse, parfois joyeuse, avec deux héros qui s'apprivoisent et découvrent l'amour. Au final, une lecture agréable avec son lot de rebondissements, ses moments tendres et passionnés, ses échanges savoureux, à lire pour fondre comme une guimauve.
Lien : http://www.newkidsonthegeek...
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J'ai passé un très agréable moment de lecture avec Pour porter ton nom. Cette histoire n'est certes pas très longue mais cela suffit pour se plonger dans l'univers des cow boys en ce milieu du XIXème siècle. Texas, l'héroïne est une jeune femme très courageuse et est une maman exemplaire pour sa fille Lucy qu'elle a eu à seulement 17 ans et qu'elle élève avec des principes remarquables. L'intérêt de l'histoire d'amour dans ce livre est bien entendu le fait qu'au départ, Keir Macarthur, notre héros, a de forts à priori négatifs envers la jeune femme….Et comme Texas a un caractère bien trempé et est habituée à travailler dans un monde d'hommes, elle ne se laisse pas faire ! Attention aux étincelles (de colère mais aussi de passion, ouh la la ! Muy caliente !). Si vous voulez vous aérer l'esprit avec une bonne petite romance tumultueuse qui se déroule à l'époque du Far West, je vous recommande totalement ce livre ! Et personnellement, comme j'ai particulièrement bien apprécié la plume de Penny Watson-Webb, il va sans dire que je lirai prochainement d'autres romances historiques de cette auteure !

Ma note : 17/20
Lien : http://lespassionsdeviedefun..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
– Vous êtes une vraie mégère ! Je me demande ce qu’Alistair a bien pu vous trouver ! Elle frotta les mains contre son jean, semblant mal à l’aise sous son regard, ce qui ne l’empêcha pas de répliquer :
– Et moi, je comprends mieux pourquoi il a préféré quitter une famille aussi charmante que la vôtre ! Si tous les Macarthur vous ressemblent, sa vie devait être un enfer ! Il se rapprocha d’elle à la vitesse de l’éclair et lui broya le bras de sa large main, furieux. Il n’était qu’à quelques centimètres à peine de son visage, et la dominait de toute sa taille.
– Vous ne savez rien de ma famille, ni de l’histoire d’Alistair, croyez-moi ! Il a dû vous donner une version qui l’arrangeait bien, fit-il, amer. Il savait trop bien comment sa famille était partie en éclats à cause de son frère et combien la reconstruction de chacun avait pris du temps. Elle se dégagea de son emprise et recula de quelques pas.
– Je sais que votre père l’a chassé de chez lui alors qu’il n’avait que 19 ans ! C’est honteux !
– Non, la honte, c’était lui et sa conduite irresponsable ! Elle croisa les bras comme pour s’en faire une cuirasse.
– Et votre père, il est où ? Son fils se fait descendre et il ne vient même pas sur sa tombe !
– Il est mort, un an après le départ d’Alistair ! Il sentit qu’il avait marqué un point, car elle baissa les yeux, tout en se mordant la lèvre inférieure. Il avait déjà remarqué ce tic chez elle… elle se mordait la lèvre quand elle se sentait embarrassée, ce qui avait pour effet de porter l’attention de son interlocuteur sur sa jolie bouche. Il soupira et s’efforça de reprendre son calme. Ce n’était pas en se disputant avec elle qu’il arriverait à ses fins.
– Texas, fit-il en prenant sa voix de séducteur et une posture moins agressive, je sais qu’il y a un gros différend entre nous mais, s’il vous plaît, venez au ranch. Pour Lucy, pour ma mère, ne laissons pas ce qui nous oppose les séparer. Lucy est sa seule petite-fille.
– Vous n’avez pas d’enfants ? demanda-t-elle en levant les yeux vers lui.
– Non.
– Une épouse ? insista-t-elle.
– Non plus, répéta-t-il, agacé par cet interrogatoire. Mais là n’est pas la question… Pensez à Lucy. Elle mérite d’avoir une grand-mère, ne pensez-vous pas ? Texas ne répondit pas, semblant peser le pour et le contre.
– Je vous accorde une semaine, Macarthur, déclara-t-elle finalement. Pas une journée de plus. Et pour ce qui est de garder Lucy pendant ma traversée, on verra. J’en déciderai seule, compris ?
– Vous êtes dure en affaires, Texas, lâcha-t-il, ayant toutes les peines du monde à ne pas crier victoire. Gagné, il avait gagné ! Son plan était parfait. Il lui fallait maintenant passer à la phase deux : voir le juge de paix et couper l’herbe sous le pied de cette peste.
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Non, vraiment, le sexe ce n’était pas pour elle… Une fois lui avait suffi et elle n’en gardait pas franchement un bon souvenir. Elle avait posé beaucoup de questions à Betty Ann, qui s’était montrée très loquace sur le sujet, sans que cela lui ait pour autant donné envie de renouveler l’expérience. Au fond, elle s’en souciait peu. Seule Lucy comptait. Être mère, ça, c’était la plus belle expérience de toute sa vie ! Elle avait souffert des heures durant pour la mettre au monde et ce combat si difficile avait rendu sa fille encore plus précieuse à ses yeux. Le lien qui les unissait était très fort et bien souvent, Texas pensait avec tristesse à tous les autres enfants qu’elle n’aurait jamais. Veuve, elle ne s’illusionnait pas sur son avenir sentimental. On n’épousait pas les filles comme elle.
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–Bonsoir madame, répondit Texas le plus poliment du monde.
– Savez-vous qui je suis ?
– Non, madame, répondit Texas toujours aussi poliment, mais je sens que vous brûlez de me le dire, ajouta-t-elle avec plus d’insolence que la bienséance ne l’indiquait.
– Madame Miller, poursuivit celle-ci d’un air hautain. Je n’ai pas eu le plaisir de vous rencontrer lors de ma dernière visite au ranch Macarthur…
– Non, en effet. J’étais indisposée et n’aurais pas été d’une compagnie très agréable pour les hôtes de Moira.
– Vous êtes la veuve d’Alistair, n’est-ce pas ? Ce garçon était la honte de sa famille ! Ses pauvres parents ne savaient plus que faire pour cacher ses incartades, un vrai débauché ! Ce n’est pas comme Keir… Lui est un gentleman et un homme promis à un grand avenir dans l’élevage. Il épousera certainement une jeune fille de bonne famille de la région. Il ne fera pas la même erreur que son pitoyable frère !
– Alistair avait de bons et de moins bons côtés, comme tout le monde, dit Texas en maîtrisant sa colère du mieux qu’elle pouvait. Quant à Keir, il fera ses choix sans que vous ou moi y trouvions à dire.
– Surtout pas vous ! Vous êtes cowgirl paraît-il ? Elle prononça ces derniers mots en grimaçant, l’air dégoûté.
– Oui, mais vous le saviez déjà, n’est-ce pas ? fit Texas froidement. Puisque mon métier et ma personne semblent vous révulser à ce point, pourquoi avez-vous tenu à me parler ?
– Vulgaire et insolente ! J’avais raison ! Moira aurait mieux fait de m’écouter et de vous renvoyer d’où vous venez, c’est-à-dire du ruisseau ! Notre communauté n’a pas besoin de gens de votre espèce. Quel genre de femme peut passer sa vie à cheval au milieu d’hommes qui dépensent leur paie en whisky ou dans les maisons closes ? C’est inconvenant et dégradant !
– Votre opinion m’importe peu, madame, fit Texas avec tout le calme et la dignité dont elle était capable, malgré la colère qui montait en elle. Et heureusement pour tous ses amis, Moira n’est pas aussi étriquée et moralisatrice que vous. C’est votre conduite qui est inconvenante et dégradante. Je vous souhaite une bonne soirée, madame Miller. Texas fit volte-face et traversa la cour en direction des écuries. Elle avait besoin de calme et l’endroit conviendrait parfaitement.
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– Je suis Texas, ajouta-t-elle avec un peu plus d’assurance. Sa femme… Elle lui tendit la main, et la réaction du frère ne se fit pas attendre :
– Ah, c’est vous, dit-il, méprisant, en refusant la main qu’elle lui tendait. Décontenancée, elle laissa retomber son bras et se mordit la lèvre.
– Je suppose que vous êtes déçue qu’il ne vous ait rien laissé ? poursuivit le frère d’une voix traînante. Quel dommage ! Tant d’efforts et de manipulations pour rien… Texas reçut cette attaque injustifiée comme une gifle.
– Vous ne savez rien de moi, ni de mon mariage, se défendit-elle, rouge de colère, s’avançant courageusement pour l’affronter. Je ne vous permets pas de me juger ! Il fit lui aussi deux pas en avant. Il la dominait de toute sa taille sans pour autant qu’elle consente à reculer.
– Il n’est pas difficile de savoir à quelle espèce de femme vous appartenez, il suffit de vous regarder ! continua-t-il, toujours aussi méprisant.
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– Votre frère a fait de la petite Lucy sa principale héritière. Elle aura accès à son héritage le jour de ses 21 ans.
– Et pour elle ? ajouta Keir en appuyant sur le mot d’un air rogue. Les mots belle-sœur ou veuve de mon frère, ou encore Mme Alistair Macarthur lui auraient écorché la bouche s’il les avait prononcés. Il fulminait.
– Eh bien, reprit le notaire, j’en suis le premier surpris mais votre frère ne lui laisse rien.
– Alistair avait donc encore un peu de bon sens ! souffla Keir, soulagé. Au moins cette pique-assiette n’aura rien, et si Alistair ne lui a rien accordé, c’est qu’elle est sûrement encore pire que je ne l’ai imaginée… Il s’était même laissé aller à imaginer à quoi elle pouvait ressembler : vulgaire, arrogante, vicieuse, menteuse comme un arracheur de dents, mais sûrement belle et blonde comme les aimait son frère.
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