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3,62

sur 118 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C est un peu la mort dans l âme que j ai achevé cette lecture.
J aime pourtant beaucoup l écriture d aurelie et j avais eu un coup de coeur pour le roi des fauves.
Trop sombre pour moi. Trop triste.
Callista est une jeune fille de 16 ans qui après un accident s est retrouvée dans le coma. Lorsqu elle se réveille et que son père vient la chercher elle assiste à des scènes d apocalypse. Toutes les époques se télescopent créant ainsi des scènes de chaos et de désolation. le flash phénomène dévastateur se propage et détruit tout. On assiste à la fuite éperdue de Callista qui cherche un moyen de mettre fin à cette catastrophe. Lorsqu elle comprend comment faire j avoue que ca m a mis un sacré coup.
J etais peut être pas dans le meilleur état d esprit pour le lire. Quelques longueurs aussi. Mais une histoire qui ne manque pas d originalité.

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J'aime beaucoup l'oeuvre d'Aurélie Wellenstein. Je trouve que ses romans brillent particulièrement quand ils abordent des thématiques sombres et qu'ils jouent avec des univers glauques. Avec la Mort du temps, l'autrice propose un récit post-apo prenant et qui part d'une idée originale. Mais qu'en ai-je pensé ?

Que se passerait-il si toutes les époques se mélangeaient ? Pire, se superposeraient ? Callista doit faire face à une course contre la montre pour échapper au flash. Surnaturelle, cette lumière blanche détruit tout ce qui se trouve à sa portée. En dehors, les êtres se retrouvent soudainement mélangés à d'autres, comme s'ils étaient intriqués, se trouvant exactement au même endroit mais pas à la même époque. Aurélie Wellenstein décrit des scènes proprement monstrueuses avec le talent qu'on lui connaît. Il y a un vrai sentiment d'urgence et de fuite en avant qui traverse le roman. C'est bien entretenu grâce au style vif de l'autrice, qui écrit avec des phrases courtes et nerveuses.

J'ai cependant trouvé que le style blessait un peu la construction des personnages, notamment au début du récit. J'avais beaucoup de mal avec le personnage de Callista au début des romans. Heureusement, des compagnons se greffent à son voyage. Ces derniers sont plus sympathiques. J'ai même eu l'impression que les interactions avec elle la rendaient en quelque sorte plus matures. Roland étant un chevalier du Moyen-Âge muté avec son cheval et Gascogne un chasseur mêlé d'un loup, ce sont des êtres intéressants à suivre. Notamment car ils se distinguent de part le fait qu'ils sont hors humanité. le jeu avec le temps permet de créer des arcs narratifs et des gimmicks bien trouvés au fil du récit.

J'ai cependant trouvé que plusieurs éléments nuisaient à la maturité du récit. Dans un premier temps, le style fait de phrases courtes et le personnage à peine sorti de l'adolescence m'ont fait pensé à du young adult. Les cent premières pages ont été difficiles, notamment car il était impossible de comprendre clairement où le livre allait réellement. C'est peut-être personnel, mais j'ai du mal avec les voyages sans but qui ne mènent à rien de tangible. Ensuite, Callista est un personnage immature tout au long du roman, qui finit presque par être bien trop le centre de cette histoire. Les crises de la jeune fille deviennent rébarbatives. Un élément explicatif vient, mais il est assez peu crédible même s'il ne manque pas d'intérêt : la révélation est marquante.

L'écriture simple et le caractère de Callista créent un étrange écart avec les scènes les plus gores. Non que ces scènes ne fonctionnent par elles-mêmes, mais elles semblent étrangement en décalage. Si j'ai trouvé le récit passé 100 ou 120 pages très sympathiques à suivre, la fin était trop rapide, trop précipitée. de la même façon, le relationnel avec une personne du passé de Callista et son passé manquent de crédibilité pour être réellement captivants. C'est dommage, car l'univers ne manque pas d'attrait. Il m'a manqué quelque chose dans le scénario et les personnages pour que je sois pleinement convaincue.

Post-apo qui superpose les époques, c'est un one-shot au concept pleinement original. Dans une course-poursuite, plusieurs personnages survivent aux horreurs, séismes et violences qui secouent le monde. le roman offre des passages horrifiques immersifs, grâce à des descriptions nerveuses et détaillées. Cependant, le personnage peine à convaincre, même si ses compagnons sont bien mis en scène. le manque de maturité de l'héroïne et certaines éléments de scénario qui manquent de crédibilité ont nui au récit.


Lien : https://lageekosophe.com/202..
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Je n'ai plus de temps pour décortiquer ce que je lis, encore moins faire de critiques poussées entre mon blog en berne et les différents sites dédiés aux librovores. Je vais tenter d'y remédier petit à petit.

Je serai donc assez brève ici : je me suis ennuyée. J'ai pioché ce roman oublié au fond de ma pal, car l'autrice semblait plébiscitée sur la blogosphère, booktube et autres supports du genre. Les résumés semblaient intéressants, comme celui de « Mers mortes », me faisant dire qu'il était temps que je jette également un oeil à ce que propose Scrinéo.

Si on évite les écueils du young adult, et qu'il y a de bonnes idées comme le temps qui joue au rubikub avec les époques jusqu'à créer des êtres hybrides etc., la psychologie des personnages est légère, l'héroïne agaçante puisqu'on écope essentiellement de ses états d'âme, et il manque un semblant de fluidité dès lors où tout s'accélère. On en sait relativement peu sur ses compagnons d'infortune, là où se poser beaucoup de questions ne semble pas être le but.

La « catastrophe » qui s'abat sur Paris avec la fuite pour la survie est du réchauffé, même une redondance dans la littérature ado. Tout le monde sait que la fin du monde débute toujours par New-York ou Paris – parfois Londres ou Tokyo - avec de gros nuages et des éclairs qui dézinguent tout ce qui passe. Moralité, mieux vaut éviter de vivre dans les grosses villes, surtout les capitales. ;)

Tout a été plus ou moins écrit sur le temps (empêcher l'impensable avec le sacrifice qui va bien, trouver la ligne 0, ne pas croiser son double etc.), là où la prévisibilité des événements ne fera ici pas non plus exception, car oui on tourne vite en rond. Toutes les comparaisons ou métaphores sur Dieu, la partie guide messianique, et le sacrifice limite christique étaient de trop à mon sens. Exploiter un peu plus les invraisemblances temporelles aurait pu donner un peu plus de pep's. Bref, cela se serait peut-être mieux passé sous le format d'une courte nouvelle.
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Les bons avis sur ce roman d'Aurélie Wellenstein sur la blogosphère avaient attiré mon attention. Quand je l'ai vu à la médiathèque de ma ville, je l'ai ainsi emprunté. En plus, le thème du voyage temporel est un de ceux que je préfère. La mort du temps est le troisième roman d'Aurélie Wellenstein paru aux éditions Scrinéo.
Une idée de départ originale

Le roman commence sur les chapeaux de roues avec le réveil de Callista, âgée de 16 ans, d'un coma suite à un accident de voiture. Celle-ci découvre qu'une catastrophe vient de se produire dévastant le monde qu'elle connaissait. Callista n'a pas le temps de se poser trop de questions, elle doit fuir la catastrophe qui menace d'engloutir tout Paris. le gros souci vient surtout du fait que le phénomène semble se propager dans toute la France en détruisant tout. Elle n'a d'autres possibilités que de fuir, sans s'arrêter pour échapper à ce qu'elle appelle « le Flash ». Et là où les choses se corsent encore plus, c'est avec les étranges phénomènes qui accompagnent « le Flash », des désordres temporels: des animaux ou hommes venus d'autres époques croisent la route de Callista.

Le point de départ du roman est intéressant et on se pose rapidement des questions concernant le phénomène et ce qui se passe. D'autant plus que Aurélie Wellenstein fait preuve de beaucoup d'imagination pour décrire les phénomènes apparaissant suite au Flash, que ce soit dans les décors ou pour les gens. La couverture du roman est d'ailleurs parfaitement réussie et met en valeur l'univers proposé par le roman. Les paradoxes temporels issus de la catastrophe sont bien gérés et les mélanges issus des différentes époques sont originaux. On voyage dans l'inconnu, mais un inconnu familier mélange d'éléments de notre monde et de différentes époques. Les explications viendront par la suite, pas forcément très approfondies ni très claires. Cependant, elles ont le mérite d'être présentes et de donner un sens à l'histoire.
Mais des longueurs et un format inadapté

Le début du roman est plaisant et on a envie de connaitre le fin mot de l'histoire. Hélas, des longueurs apparaissent vite et les péripéties subies par l'héroïne ont vite un goût de déjà vu. le milieu du roman est trop long et patauge dans des redites, cela devient trop linéaire et trop long. Pour moi, le récit aurait largement gagné à être raccourci au format novella. Il aurait gagné en punch, en rythme. C'est vraiment dommage parce que l'idée est bonne, les personnages sont attachants (hormis Callista que j'ai eu du mal à apprécier), l'univers proposé est intéressant et imaginatif. Mais je me suis ennuyée et sur un roman de moins de 300 pages c'est dommage. Les longueurs sont surtout présentes dans la première moitié du roman, le reste par la suite rattrape les choses.

Au regard du sujet et de la catastrophe, je m'attendais aussi à ce que le thème de la survie soit un peu plus exploité. On a bien conscience que les choses sont difficiles mais l'auteure passe plus de temps à parler des souvenirs et des sentiments de l'héroïne qu'à explorer d'autres thématiques.

La mort du temps est donc un roman au sujet original et à l'univers intéressant mais il est dommage que des longueurs dans la première partie viennent plomber le rythme. le roman aurait gagné à être un peu plus dynamique et moins introspectif. Néanmoins, il reste de belles trouvailles et un mélange des époques intéressants.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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J'ai eu la chance de découvrir cette année la plume et l'univers d'Aurélie Wellenstein via deux titres sombres et crus que j'ai adorés : le roi des Fauves et le Dieu oiseau, j'ai donc eu envie de poursuivre avec cette fois un titre qui change un peu et touche moins voire pas du tout à la Fantasy contrairement aux précédents : La mort du temps.

Comme toujours, l'autrice aime les textes courts et ramassés. Ce roman ne compte donc que 281 pages ce qui peut faire bref mais convient en fait parfaitement au propos de l'histoire. Aussi bien dans l'édition grand format que dans la poche, ce texte est, de plus, illustré par une très belle couverture qui donne le "la" sur l'aventure que nous allons vivre. J'ai pour ma part une préférence pour celle d'Aurélien Police qui accompagne la version poche, je suis donc ravie d'avoir eu cette version.

Dans cette nouvelle intrigue, Aurélie Wellenstein continue à développer les thèmes et tons qu'elle affectionne. Ainsi même si nous ne sommes pas dans un récit de fantasy, nous retrouvons cette même ambiance survival que dans les précédents textes que j'ai lu d'elle. On se retrouve à nouveau également avec une héroïne banale, solitaire au début, qui va voyager et réunir un groupe d'individus autour d'elle, lui faisant prendre de l'importance. On se retrouve également avec une héroïne dont la destinée lui est cachée et va lui être révélée de manière tragique. Aurélie Wellenstein semble aimer le drame et la tragédie et les manie à merveille.

Cette sorte de revisite moderne du Magicien d'Oz prend donc place dans un Paris, puis une France, qui ont été frappé d'un cataclysme surnaturel très particulier : la mort du temps comme le dit le titre, ou plutôt un carambolage de l'ensemble des trames temporelles en 2021. Cela déclenche un chaos indescriptible dans lequel l'héroïne perd ses parents et décide de se raccrocher à la figure de sa meilleure amie et amante qu'elle va alors chercher par tous les moyens à rejoindre, tout en échappant au Flash qui la suit et semble vouloir l'effacer. Commence alors pour elle, un voyage très étrange sur les routes d'une France métamorphosée par la catastrophe où l'on croise des hommes-cheval, des hommes-loups, des rues du Moyen-Âge cohabitant avec des rues actuelles, des cathédrales entourées de ptérodactyles, des hommes préhistoriques partis en chasse, etc.

J'ai beaucoup aimé l'univers mis en place et imaginé par l'autrice. C'est très sombre et mystérieux. On ne comprend pas bien ce qui s'est passé et comment. C'est très flou et la seule chose à faire est d'avancer. Ça m'a un peu rappelé des titres comme Sur la route de Kérouac, Je suis une légende de Matheson, mais dans une ambiance encore plus étrange. La solitude qui pèse sur l'héroïne, elle, n'est que ponctuelle puisqu'elle va au fil de son voyage faire des rencontres qui vont l'en libérer. Mention spéciale à Roland, l'homme cheval, Gascogne, l'homme-loup et Jeanne, la fillette, trois personnage très bien construits aussi bien dans leur caractérisation que dans leur personnalité. J'ai aimé la gouaille de Gascogne, le piquant de Jeanne, et au contraire le caractère protecteur et rassurant de Roland. Ils allègent un peu cette atmosphère sombre et pesante.

L'autrice a parfaitement retranscrit leurs errances dans une nature qui semble quand même avoir repris ses droits malgré les bizarreries temporelles. L'atmosphère chaotique est saisissante et étouffante à souhait. J'y ai retrouvé le talent de l'autrice pour écrire là-dessus comme dans ses précédents titres. L'utilisation du carambolage temporel est également bien fait et l'intrigue bien menée à travers les différents moments clés qu'elle traverse et qui éclairent peu à peu le lecteur sur ce qui se passe. J'ai apprécié et regretté à la fois de découvrir si rapidement de quoi il était question. J'aimais beaucoup l'aura de mystère et de perte de repères des débuts. Une fois la révélation faite, on perd cette magie, mais on gagne autre chose sur la construction de l'univers et du caractère de l'héroïne.

Mais il y a un gros MAIS... J'ai eu beaucoup de mal à lire cette aventure. J'ai beau aimer tout ce dont j'ai parlé plus haut, j'ai trouvé ma lecture très molle et très lente. Je me suis retrouvée à trainer un peu les pieds pour avancer alors que le titre est court. Tout le début où il n'y a que l'héroïne est très pesant et l'intrigue n'a pas de rythme. On a droit à de très longues descriptions pour évoquer l'univers imaginé mais du coup cela tue tout dynamisme narratif. Par la suite, on suivant leurs pérégrinations à pied, on retrouve le même problème et on a l'impression d'avancer au même rythme d'escargot qu'eux. Ça m'a vraiment tué mon plaisir de lecture. J'ajouterais que je n'ai pas vraiment accroché à l'héroïne que je trouve lisse et transparente malgré le fait que l'autrice ait choisi d'en faire une lesbienne pas vraiment sortie du placard. C'est mal exploité et je n'ai pas eu le sentiment qu'elle prenait souvent les rênes de son destin sauf dans la toute fin. du coup, les personnages secondaires lui volent allègrement la vedette et je serai bien en peine de trouver des adjectifs pour la caractériser contrairement à eux...

Ainsi, ma lecture fut en demi-teinte. C'est la première fois que je ne suis pas emballée par un titre de l'autrice. Je lui trouve certes des qualités mais l'intrigue ne me parle pas ou plutôt son absence de rythme m'a empêchée de vraiment l'apprécier. C'est dommage parce que l'autrice avait su manier diverses influences pour imaginer une histoire qui pourrait être marquante.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Challenge Plumes Féminines 2017-2018

Callista se réveille dans un monde... bouleversé. Par un paradoxe temporel qui fusionne toutes les époques d'une ville (et les hommes aussi parfois) puis les détruit. Alors elle fuit. Et bientôt prend conscience de quelque chose d'encore plus grand et dingue.
Comme le lecteur, Callista ne sait rien de ce qu'il se passe. Son monde est détruit, comme par une force nucléaire et la seule chose à faire est de fuir, toujours droit devant. Elle rencontrera d'étranges créatures plus ou moins bienveillantes sur son chemin.
L'autrice crée un monde totalement déstructuré, des chimères et des paradoxes plutôt sympa. Ca change du voyage dans le temps où les explorateurs partent ; là les temps historiques viennent à nous. Et ce n'est pas franchement mieux.
Elle a voulu revisité le personnage du prophète, celui qui mène à la terre promise. Je suis un peu plus mitigée. D'un côté, Callista reconnait qu'elle est trop jeune, trop inexpérimentée pour ce rôle ; du coup elle ne sait pas mener sa troupe, bien qu'elle fasse ce qu'elle peut pour la préserver et c'est la partie la moins intéressante. C'est ce qui me mitige. D'un autre côté, enfin le syndrome du sauveur est vaincu ! Elle sait qu'elle doit faire quelque chose, met du temps à savoir quoi. Et quand elle se sait, le fait. Pourquoi vaincu ? Parce qu'elle hésite, résiste, accepte mal sa position : elle n'a pas de certitude concernant ses actions, elle doute. Et réussi.
C'est roman plutôt young adult, qui ne laisse pas une seconde pour s'y ennuyer. Mais malgré cela, les atermoiements de l'héroïne, son évolution arrivent à être plutôt pas trop mal décrit. On peut reprocher au roman de ne pas offrir une grande diversité d'action pendant la 1ère moitié (mais attention, c'est juste parce qu'elle est fixée sur un objectif, pas parce qu'il ne se passe rien) et ça devient vraiment intéressant après, quand elle prend conscience du lien qu'elle a avec le séisme temporel.
Merci à Bouddica qui a chroniqué ce livre voila bien longtemps et que j'ai apprécié lire.
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En commençant ce livre j'ai eu une sensation de déjà-vu et j'avoue qu'au début le premier chapitre d'Autre-Monde de Maxime Chattam m'est revenu en tête. Mais finalement cela reste juste une sensation et finalement c'est une histoire assez originale qui prend le dessus : c'est très intéressant, atypique et assez entraînant car il y a beaucoup de rythme. On souhaite en savoir plus !
Pourquoi ce chaos ?
Pourquoi cette lumière qui sans cesse semble poursuivre les survivants ?
Pourquoi Castilla et pas les autres ? …Tout nous est inconnu et on veut tout savoir !
Il me semble cependant que le projet était trop ambitieux car j'ai eu la sensation pendant ma lecture que l'histoire est allée trop vite, les explications sont arrivées de manière trop opportune et trop facilement, les personnages ne n'ont pas été pas assez creusés, il y a eu des invraisemblances qui m'ont dérangé.
L'auteur ne s'est pas donné pas le temps de nous décrire ce monde de chaos et de nous laisser comprendre les personnages.

Pour moi, 288 pages, c'est trop rapide pour cette histoire qui en demandait peut-être au moins le double. J'aurais adoré passer du temps avec le chevalier (je n'en dis pas plus) qui pourtant a un rôle très important dans cette histoire. Je dois dire que je me suis beaucoup plus attaché à ce personnage qu'à Callista qui m'a quelque peu agacée par ses remarques et par sa jeunesse … en même temps vous rencontrerez un très jeune personnage qui répond comme un adulte (je reste volontairement vague pour ne rien dévoiler).

Vous l'aurez compris je suis fan de l'histoire, l'idée du piège temporel est je trouve excellente et j'ai beaucoup apprécié certains personnages mais je reste sur ma faim. Il me manque le petit plus qui me permette d'y croire et de me lancer à corps perdu dans ce monde.

Je remercie les éditions Pocket et la masse critique pour l'envoi de ce livre.
Lien : https://ideeslivres.jimdo.co..
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La Mort du Temps est le premier roman que je lis d'Aurélie Wellenstein et ma lecture a été assez étrange. Je ne m'attendais pas du tout à cette histoire, j'ai eu du mal à entrer dans l'ambiance très inquiétante de ce livre. Il m'a fallu dépasser plus qu'une centaine de pages pour qu'il y ait un élément déclencheur. Malgré un début périlleux, j'ai bien apprécié la fin !

La protagoniste principale est Callista, une jeune fille qui se réveille dans un monde ravagé par un séisme temporel. Les différentes époques se mélangent entre elles et Callista doit fuir le Flash qui détruit tout sur son passage. Je ne sais pas vraiment dire si je me suis attachée à Callista. J'ai compris ses réactions, je n'aurais pas fait mieux, mais elle m'agacée par moment. Pendant tout un temps, on ne suit que Callista seule avec ses douleurs liées à la marche prolongée, la soif et la faim. Ca a été une bouffée d'air frais quand le petit groupe s'est formé. J'ai beaucoup aimé ces autres personnages atypiques, Roland, Gascogne et Jeanne, j'ai particulièrement apprécié cette dernière.

Pour ce qui est de l'histoire, ça n'a pas été facile de m'immerger dedans. Callista découvre le nouvel univers qui s'est créé et pour rien au monde je ne prendrais sa place ! Je me suis malheureusement un peu ennuyée pendant une bonne partie du livre mais un élément par rapport au temps a fini par éveiller ma curiosité, j'ai dévoré la fin de ce livre !

Comme c'est un tome unique, j'étais assez curieuse de découvrir comment Aurélie Wellenstein allait conclure toute cette histoire car une centaine de pages avant la fin, on n'avait encore aucune explication, ni aucune piste. Cela finit par arriver lorsque Callista parvient au bout de sa quête première. J'ai trouvé l'explication au phénomène du Flash et du séisme temporel très originale et assez logique. À la fin tout s'accélère et j'ai beaucoup aimé cette partie là.

Bref, La Mort du Temps d'Aurélie Wellenstein est une lecture qui a mis du temps à démarrer, peut-être un peu trop, mais qui se termine sur une conclusion qui m'a convaincue. J'ai beaucoup aimé le petit groupe de survivants qui se forme. L'ambiance est très particulière et je ne peux pas dire que ce livre m'a déplu. J'ai été simplement désorientée devant cette lecture à laquelle je ne m'attendais pas !
Lien : https://thenotebook14.wordpr..
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Un roman pas pour moi.



J'aime les romans d'Aurélie Wellenstein (même quand il y a des patates). C'est donc naturellement que je me suis dirigée vers ce roman, tout en sachant que je risquais de ne pas être dans mes habitudes de lecture. Et cela n'a pas manqué.



Le livre est un récit « post-apo ». Je mets entre guillemets, car l'histoire commence justement où la catastrophe arrive. Nous allons suivre Callista qui parvient à survivre au drame. Mais rien n'est gagné ! le « flash » la poursuit et elle risque la mort si elle s'arrête. Son monde a basculé et les époques se sont mélangées. le temps est mort. Pourtant, Callista ne souhaite qu'une chose : gagner les Vosges pour retrouver sa meilleure amie.



L'autrice nous livre un récit road-trip de survie avec une flopée de personnages très travaillés, attachants, dans un univers devenu fou. Des êtres ont fusionné avec des meubles ou des animaux, des pans de villes ont disparu quand ce ne sont pas des morceaux de ces villes issus d'un autre temps qui ont pris leur place.

Comme pour les autres récits, on s'attache à ces personnages, sensibles, avec leurs failles et leurs faiblesses. Et malgré les épreuves, ils avancent. Et dans tous les sens du terme.



Cependant, si l'histoire et les rebondissements en font un bon roman, ce n'est pas vraiment mon genre. Ma lecture ne m'a donc pas plus emballé que ça. D'autant plus que mon état d'esprit actuel ne me permet pas forcément d'apprécier des récits avec des enjeux aussi tristes !



Bref, ce n'est pas un mauvais roman, mais il n'était pas pour moi. Pour les amateur·trices du genre, je vous invite à le découvrir !
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Un scénario original où le temps vous poursuit inlassablement comme un séisme continuel. le style laisse une impression très visuel et donne à voir comme des tableaux apocalyptiques peint en huile sur toile. L'héroïne est une adolescente de 16 ans qui n'est pas particulièrement attachante et c'est sans doute ce point qui me fait descendre la note. (Je sature un peu de la tendance young adult). le roman sera donc peut-être d'avantage apprécié par les ados même s'il reste sombre et qu'aucune scène type ne viendra cibler ce public ( romance, scène de combat, ect..). En fait, c'est comme si un personnage de littérature jeunesse avait été transporté dans un univers sérieux de dark fantasy et il en résulte comme un décalage.
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